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Été 1944 : la bataille de Normandie

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 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 4 Empty Re: Été 1944 : la bataille de Normandie

Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:01

La bataille de Normandie jour après jour

Lundi 12 juin 1944


Le 12 juin, les Américains des 502ème et 506ème régiments de la 101ème Airborne parviennent à contrôler une partie de la ville de Carentan en soirée après de difficiles combats de rue. La jonction entre les troupes américaines venant d'Utah Beach et celles venant d'Omaha Beach est à présent entièrement réalisée. Les cinq têtes de pont sont réunies en une seule et même zone longue de 80 kilomètres depuis Sainte-Mère-Eglise à l'ouest et jusqu'à Ouistreham à l'est, atteignant 10 à 30 kilomètres de profondeur.

La 1ère division d'infanterie américaine libère le village de Caumont à 30 kilomètres au sud d'Omaha et profite ainsi d'une hauteur favorable pour l'observation à proximité de la localité.

Les Britanniques poursuivent les combats en direction de Villers-Bocage sur la route de Caen à Vire. La plupart des divisions blindées dotées de chars Tigre sont regroupées au nord et nord-ouest de Caen, et les Britanniques souffrent face à ce blindé particulièrement résistant et lourdement armé.

Le 12 juin à minuit, 18 divisions alliées (8 divisions américaines, 10 britanniques et canadiennes) sont présentes en Normandie, représentant un total de 326 547 soldats, 54 186 véhicules et 104 428 tonnes de matériels.



Evolution des combats en Normandie le 12 juin 1944 à minuit


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 4 Bataille_de_normandie_12_juin_1944

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:02

12 JUIN 1944 - 53 Fusillés à VALREAS

Résumé sur les évènements du 12 juin 1944 à Valréas

Au 6 juin 1944 les Alliés débarquèrent en Normandie. De Londres arriva l'ordre d'un soulèvement général en France. Deux jours après, un groupe de résistants entra dans Valréas. Le but principal de l'occupation de Valréas et d'autres lieux de la vallée du Rhône était de couvrir la mobilisation générale et le soulèvement général dans la zone Est montagneuse du département en créant un point de fixation pour les forces d'occupation.

Le chef régional de l'armée secrète (AS) le commandant « Alain » (Pierre Reynaud) délégua le commandement militaire sur Valréas au lieutenant « Georges » (Pierre Rigaud). L'autorité civile était exercée par Marius Gras et Louis Clarice, responsable de l'AS pour Valréas et environ. Une rivalité existait entre les forces Gaullistes, l'AS et la résistance communiste FTPF.

Les résistants prirent possession de la poste, la mairie et s'emparèrent des armes de la gendarmerie. Les lignes téléphoniques furent coupées, les collaborateurs et les miliciens, arrêtés. Des barricades furent dressées autour de Valréas en vue de résister. Dans un élan général, beaucoup de jeunes gens de Valréas, se joignent aux résistants.

La possibilité d'un repli en cas d'attaque allemande fut envisagée. Mais « Roger » (André Chaiffre) lieutenant de la FTPF, se prononce contre l'idée d'un repli et veut engager le combat avec son groupe. Au 12 juin, les Allemands attaquent et un ordre de repli est donné aux groupes de résistants. Cet ordre de repli n'est jamais parvenu aux deux groupes des FTPF, installées à la barricade de la route de Baume. Les ancien résistants expliquent ce fait que l'agent de la Gestapo Roger Ferrant, qui s'était infiltré les rangs de la résistance à Valréas, avait détourné l'ordre de repli. Une autre explication: Peut-être ces deux groupes ont été tout simplement oublié suite à la confusion régnant au poste de commandement lors de l'attaque allemande.
Valréas était un obstacle pour les forces allemandes. Pour remonter de la Provence vers la Normandie, elles devaient éviter la nationale le long du Rhône continuellement bombardée. De ce fait l'ordre de nettoyage de Valréas a été donné au groupe de combat « Unger .

• Le noyau de ce groupe de combat se composait de 3 compagnies du 2eme bataillon du 10eme régiment de Panzergrenadiers de la 9me Panzerdivision. En tout, 13 officiers, 166 sous-officiers et 653 soldats. Parmi eux se trouvait le soldat Emil Bauer de la 7eme compagnie. La 9eme Panzerdivision stationnait pour repos en France du sud de mai à juillet 1944 suite à de sévères pertes sur le front russe. Pour l'attaque de Valréas le groupe de combat « Unger » fut appuyé par :

• Une compagnie de vehicules blindés composée de 32 chars et deux chars de reconnaissance appartenant à la 9eme section de reconnaissance de la 9me Panzerdivision, sous le commandement du capitaine Gerhard Blank.

• Un groupe de la 8me compagnie (légionnaires) du 3eme régiment de la division Branden-burg avec les interprètes nécessaires aux interrogatoires. Groupe placé sous le commandement du chef de compagnie le commandant Träger et le chef de groupe le lieutenant Demetrio, entre 25 et 30 hommes en somme. Les noms de 9 de ces hommes qui se trou-vaient à Valréas le 12 juin 1944 sont connus.

• Des Feldgendarmes de Montélimar accompagnés de 250 jeunes gens du service des travailleurs du Reich également stationnés à Montélimar. On confie au groupe de mitrailleuse lourde du soldat Emil Bauer un détachement de ces jeunes fanatiques qui ont moins de 20 ans.

• Une section, cent hommes environ, du 200eme régiment de sécurité stationné à Livron, sous le commandement d'un lieutenant. Ce régiment appartenait à l'escadrille de combat 200, une unité spéciale de la Luftwaffe. Pour combattre les résistants du Vercors elle avait organisé le parachutage spécial le 21.07.1944 à Vassieux. Dans la marche d'approche vers Valréas, à Taulignan eurent lieu les premiers incidents impliquant le groupe d'Emil Bauer. Avec comme conséquence, 13 tués parmi les résistants et les civils plus 5 prisonniers fusillés ultérieurement.

En fin de matinée du 12 juin, Valréas était encerclée. Mais la plus grande part des résistants avait pu fuir. Une partie des résistants ensemble avec les personnels des cantines, des bureaux et des gendarmes voulait fuir avec un convoi de plusieurs camions en direction de Nyons. Paul Mège partit en reconnaissance de la route en moto. A mi-chemin, à Novezan, le chemin de retraite était déjà barré par le groupe d'Emil Bauer. Paul Mège fut blessé mais ré-ussi à prévenir le convoi. Les gens voulurent s'enfuir à pieds mais la 9eme section de reconnaissance blindée sous la responsabilité du lieutenant Scheible en fit environ 20 prisonniers. Ces prisonniers ont été rassemblés à Valréas au Portalon devant la maison Autajon (5 cours Tivoli, où se trouve actuellement une plaque commémorative). Puis ils devaient se rendre à l'hôtel Thomasson (aujourd'hui Grand Hôtel), quartier général allemand pour s'aligner le long du mur d'en face.

Quand le barrage défensif sur la route de Baume se leva sans ordre de repli il était trop tard. 15 résistants en voulant traverser la route d'Orange furent cernés et se rendirent, parmi eux Joseph Coutton et Emile Bouchet. Le lieutenant allemand Demetrio, jugé plus tard par la justice militaire à Marseille, y avait participé. Encordés les uns aux autres, les prisonniers de-vaient parcourir 2 km à pieds pour rejoindre les autres prisonniers en face de l'hôtel Thomasson.

Selon le témoignage de madame Jeanine Talmon, les prisonniers furent rapidement interrogés devant l'Hôtel.
Le maire Jules Niel, avec véhémence, insiste auprès de l'autorité allemande pour échanger sa vie contre les prisonniers. Il a pu sauver deux prisonniers civils, mais pas le troisième déclaré innocent par lui, parce qu'arrêté avec un revolver à la main. Ensuite l'autorité allemande le major Unger ne voulut plus discuter.
Qui donc par la suite a donné l'ordre d'exécution ? Cette question fut capitale lors du procès militaire en 1951 à Marseille et resta sans réponse. Le major Unger se trouvait dans l'Hôtel un court instant quand l'ordre d'exécution a été donné. Lorsqu'il en sortit, 6 à 8 exécutés se trouvaient déjà par terre.

D'après le témoignage du Oberleutnant Blank de la 9me section de reconnaissance blindée, l'ordre d'exécution fut donné par un commandant fanati-que du SD, car son chauffeur avait été blessé à l'approche de Valréas. On a soupçonné le commandant Wilhelm Hentsch responsable de la Feldgendarmerie d'Avignon. Il s'est défendu en précisant qu'en tant qu'officier de police on l'informait toujours après l'action militaire et que de plus il n'était pas à Valréas ce jour là. Le lieutenant Demetrio fut également soupçonné mais il put démontrer que sept ou huit morts se trouvaient par terre lorsqu'il arriva sur le lieu d'exécution après avoir mené les interrogatoires à la mairie.

D'après les témoignages lors de l'instruction (surtout celui du maire Niel) le major Unger n'a pas donné l'ordre d'exécution. On peut supposer que sa demande ultérieure de mutation résulte du fait que son prestige avait été écorné parce que l'ordre d'exécution de Valréas avait été donné par un officier subalterne.

En tout il y a eu 53 morts à déplorer, dont 10 personnes pendant l'attaque sur Valréas. Quatre personnes ont survécu à l'exécution, Emile Bouchet, Joseph Coutton, Auguste Mary et Gratien Soureillat. Un cinquième, Alfred Buey, est mort à l'hôpital des suites de ses blessures.

Ainsi 47 personnes se trouvaient devant le peloton d'exécution. Parmi les 53 morts, 27 venaient de la résistance et les 26 autres étaient des otages civils.


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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:02

D-Day. 12 juin 1944, les paras libèrent Carentan

 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 4 12-juin-1944-les-paras-liberent-carentan

Carentan (Manche) est le théâtre de violents combats pour sa libération. La séquence vidéo ci-contre montre que la commune a payé un lourd tribut.

La prise de Carentan, le 12 juin 1944, est l'affaire des paras de la 82e et de la 101e airborne, soutenus par l'artillerie dont les tirs touchent de nombreux bâtiments et habitations de la commune.

En face d'eux, ils auront eu des défenseurs tenaces qui ont tout fait pour tenir jusqu'à l'arrivée de renforts annoncés. Mais à court de munitions, les paras allemands et les Ostruppen (troupes des pays de l'est) ont battu en retraite.

Les SS de la 17e Panzer arriveront trop tard. Leur contre-attaque sera stoppée par les blindés américains qui restent maîtres des lieux, après cinq jours de furieux combats.


https://www.youtube.com/watch?v=TkoyNEqf9aY

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:03

Merville : le 12 juin 1944, 70 habitants mouraient sous les bombardements américains

Le 12 juin 1944, l’aviation américaine devait bombarder la zone de l’aérodrome de Merville, alors occupé par les troupes allemandes. Mais les bombardiers se sont trompés et ont déversé un tapis de bombes sur un axe allant de la rue du Général-De-Gaulle à la rue Régnier-Leclercq. Même le monument aux morts, au niveau de l’écluse, a été touché. Au total, 70 personnes sont mortes et 59 autres civils ont été blessés

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:04

Nay,12 juin 1944

En ce chaud après-midi du Lundi 12 juin 1944 à Nay, il règne de l’animation place du Maréchal Pétain, anciennement place de la République. Un camion est stationné transportant un groupe de FTPF (francs tireurs et partisans français) venus distribuer des vivres à la population. Ils sont salués par beaucoup, heureux de revoir ces clandestins qui ont pris le maquis depuis plusieurs mois.

Mais voici qu’une information circule. Un témoin qui arrive des Quatre Chemins à 2 km de là y a vu une voiture et trois camions en stationnement chargés de troupes allemandes. La chose se vérifie bientôt par le bruit d’explosions d’armes légères.

Des maquisards ont franchi le pont et parmi eux Maxime Boyrie qui se positionne sur la place, armé d’un fusil mitrailleur. Il n’a pas le temps de l’utiliser car il est atteint d’une balle dans la tête à partir d’un tir venu de l’autre extrémité du cours Pasteur pris en enfilade par la colonne allemande. Tout près de là son camarade de combat Jean Seignères est arrêté et fusillé dans un chemin situé au pied de la côte du lycée. Pendant ce temps un autre drame se déroule à hauteur du garage Nessans où un groupe de personnes s’est réfugié. Parmi elles, Henriette Lascourrèges, Jeanne Lauga et Marie Mendez, toutes trois de Bénéjacq. Les détonations d’armes s’étant tues dans la rue, elles se risquent dans celle-ci et sont aussitôt abattues. Trois autres personnes, Irène Duboé de Bénéjacq, Huberte Lascsoureilles de Nay et Julia Marrimpoey de Mirepeix sont légèrement blessées. Toujours dans le même cours Pasteur, Charles Serville négociant en charbon est fusillé et Pierre Cazaban retraité est abattu dans sa maison tandis que les soldats incendient la villa Vallanet.

Sur la rive gauche on assiste à la retraite des FTPF et à la fuite d’habitants de tous âges qui vont se réfugier dans les côteaux avoisinants ou plus loin dans la campagne. Les militaires fouillent les maisons et au cours de cette opération, Clément Lacoste commerçant rue Gambetta est tué dans son couloir. De nombreux habitants sont conduits cours Pasteur à la gendarmerie pour vérification d’identité. Ils seront libérés dans la nuit.
Le même jour dans la soirée, une colonne allemande composée d’une voiture et de cinq camions est attaquée à proximité du pont d’Assat par le bataillon Vernet, demi-brigade Carrère, appartenant au Corps Franc Pommiès, endroit où la colonne allemande subit des pertes en hommes.

Par ordonnance 48.2117 en date du 8 novembre 1945, les huit victimes du combat de Nay ont été déclarées « Morts pour la France ».


Merci à http://www.villedenay.fr

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:05

Nay,12 juin 1944

En ce chaud après-midi du Lundi 12 juin 1944 à Nay, il règne de l’animation place du Maréchal Pétain, anciennement place de la République. Un camion est stationné transportant un groupe de FTPF (francs tireurs et partisans français) venus distribuer des vivres à la population. Ils sont salués par beaucoup, heureux de revoir ces clandestins qui ont pris le maquis depuis plusieurs mois.

Mais voici qu’une information circule. Un témoin qui arrive des Quatre Chemins à 2 km de là y a vu une voiture et trois camions en stationnement chargés de troupes allemandes. La chose se vérifie bientôt par le bruit d’explosions d’armes légères.

Des maquisards ont franchi le pont et parmi eux Maxime Boyrie qui se positionne sur la place, armé d’un fusil mitrailleur. Il n’a pas le temps de l’utiliser car il est atteint d’une balle dans la tête à partir d’un tir venu de l’autre extrémité du cours Pasteur pris en enfilade par la colonne allemande. Tout près de là son camarade de combat Jean Seignères est arrêté et fusillé dans un chemin situé au pied de la côte du lycée. Pendant ce temps un autre drame se déroule à hauteur du garage Nessans où un groupe de personnes s’est réfugié. Parmi elles, Henriette Lascourrèges, Jeanne Lauga et Marie Mendez, toutes trois de Bénéjacq. Les détonations d’armes s’étant tues dans la rue, elles se risquent dans celle-ci et sont aussitôt abattues. Trois autres personnes, Irène Duboé de Bénéjacq, Huberte Lascsoureilles de Nay et Julia Marrimpoey de Mirepeix sont légèrement blessées. Toujours dans le même cours Pasteur, Charles Serville négociant en charbon est fusillé et Pierre Cazaban retraité est abattu dans sa maison tandis que les soldats incendient la villa Vallanet.

Sur la rive gauche on assiste à la retraite des FTPF et à la fuite d’habitants de tous âges qui vont se réfugier dans les côteaux avoisinants ou plus loin dans la campagne. Les militaires fouillent les maisons et au cours de cette opération, Clément Lacoste commerçant rue Gambetta est tué dans son couloir. De nombreux habitants sont conduits cours Pasteur à la gendarmerie pour vérification d’identité. Ils seront libérés dans la nuit.
Le même jour dans la soirée, une colonne allemande composée d’une voiture et de cinq camions est attaquée à proximité du pont d’Assat par le bataillon Vernet, demi-brigade Carrère, appartenant au Corps Franc Pommiès, endroit où la colonne allemande subit des pertes en hommes.

Par ordonnance 48.2117 en date du 8 novembre 1945, les huit victimes du combat de Nay ont été déclarées « Morts pour la France ».


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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:06

13 juin 1944

Une fusée V1 dans la Tamise


Le 13 juin 1944, la première fusée V1 («Vergeltungswaffe» ou arme de la vengeance) s'écrase dans l'estuaire de la Tamise.

Les villes britanniques sont une nouvelle fois visées. Il ne s'agit plus comme en 1940, à l'occasion du «Blitz», d'attaques par des vagues de bombardiers. On a affaire cette fois à une arme nouvelle : la bombe volante.


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 4 V1

Ultime défi

Longue de 7,90 mètres, avec une charge de 750 kilogrammes d'explosifs, la V1 est propulsée par un pulso-réacteur mais doit d'abord être catapultée à partir d'une puissante rampe de lancement.

La fusée quitte sa rampe à environ 250 km/h mais n'atteint sa pleine vitesse (650 km/h) qu'après que son piston de lancement se soit décroché de sous son ventre. Il arrive (assez rarement) que le piston ne se décroche pas et la fusée chute au bout de 500 mètres de vol.

Ces bombes volantes font leur apparition quelques jours après le débarquement allié du 6 juin en Normandie. C'est pour Hitler une ultime tentative de reprendre la main en terrorisant la population britannique avec des bombardements aveugles.

Les Allemands vont envoyer vers l'Angleterre jusqu'à 250 engins par jour à partir de plusieurs dizaines de rampes installées sur le littoral de la Manche. 70 s'écrasent sur Londres chaque jour, faisant au total, en trois mois, 6.000 tués chez les citadins.

L'aviation britannique éprouve les plus grandes difficultés à intercepter et détruire en vol ces engins.


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 4 V1_chute

Grâce à un résistant français, Michel Hollard, qui localise les 104 rampes de lancement, l'aviation britannique va pouvoir détruire celles-ci une à une et annihiler ainsi la menace. Les attaques de V1 sur l'Angleterre cessent le 1er septembre 1944.

Elles reprennent toutefois avec une intensité redoublée sur la Belgique, en voie de libération par les Alliés, du 21 décembre 1944 au 20 janvier 1945, à partir de rampes de lancement situées en territoire allemand.

En définitive, sur un total d'environ 20.000 engins V1 lancées de juin 1944 à janvier 1945, la moitié sont tombées sur les agglomérations d'Anvers et Liège, détruisant ainsi des milliers de maisons et de nombreuses vies.

Deuxième frappe


Entretemps, le 8 septembre 1944, de véritables fusées, plus puissantes et à plus long rayon d'action, ont fait leur apparition : les V2 (aussi appelées A4), avec une tonne d'explosifs chacune.

À la différence de leurs rivales V1, ces puissantes fusées à combustible et comburant liquide n'ont pas besoin de rampes de lancement massives et fixes.

Elles sont lancées depuis des installations mobiles légères, ce qui complique leur repérage.

Mais dès 1943, les Allemands ont mis en chantier près de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, un gigantesque bunker, surnommé la Coupole en raison de sa forme, en vue de stocker, préparer et lancer les V2 destinées à détruire Londres. Le débarquement allié ne leur laissera pas le temps de le mettre en service.

1100 V2 s'écrasent sur Londres jusqu'au 27 mars 1945. Bilan : 2700 tués. D'autres V2 frappent également la Belgique, en parallèle avec les V1.


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 4 V2

Naissance des fusées

Les V2 ont été mises au point dans le centre de recherches ultrasecret de Peenemünde, sur l'île d'Usedom, dans la mer Baltique, sous la direction d'un génial ingénieur, Wernher von Braun, alors âgé de tout juste 32 ans (il est né le 23 février 1912).

Von Braun a commencé son travail sur les fusées dès 1932 au centre expérimental de Kummersdorf.

Hitler le remarque et le nomme en 1936, à 24 ans, directeur du centre de Peenemünde dont il vient de décider la création. Le centre, qui va occuper jusqu'à 12.000 personnes, travaille d'abord sur la propulsion à réaction avant d'orienter ses recherches vers les fusées


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 4 Peenemunde

Vers la conquête de l'espace

Quand capitule l'Allemagne nazie, von Braun en est déjà à projeter des fusées intercontinentales capables de frapper les États-Unis ! Il échappe aux Soviétiques et fuit jusqu'en Bavière, où il se rend aux Français. Ceux-ci le livrent aux Américains, trop heureux de leur bonne prise.

À l'image des autres savants allemands qui ont mis au point les V2, von Braun entre bon gré mal gré au service des vainqueurs. Il poursuit sans état d'âme ses travaux sur les V2 mais cette fois pour le compte de l'armée américaine.

En 1960, il passe à la NASA et va dès lors accomplir son rêve d'enfant : envoyer des hommes sur la lune ! C'est lui qui dirige en effet le programme Apollo qui va accomplir cet exploit. Wernher Von Braun meurt dans la discrétion le 17 juin 1977 à Alexandria, en Virginie.

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:07

La bataille de Normandie jour après jour

Mercredi 14 juin 1944



A l'est, les forces américaines se dirigent vers le nord de la plage d'Utah Beach. C'est la 9ème division d'infanterie, détachée auprès de la 4ème division d'infanterie, qui est chargée de libérer la ville de Quineville où siège le poste de commandement régional allemand. La progression est relativement rapide, parfois ralentie par des tirs d'artillerie. Cherbourg, qui devait selon les plans établis en mai 1944 être sous contrôle allié le 14 juin, est encore loin d'être sous contrôle. Mais la 9ème division d’infanterie américaine progresse tout de même, au prix de lourdes pertes, vers Valognes.
Les hommes de la 82ème Airborne Division attaquent en direction du village de Saint-Sauveur-le-Vicomte.

Au nord-est de Bayeux, sur la plage de Courseulles (Juno Beach), le général des forces françaises libres débarque : le général de Gaulle a traversé la Manche à bord du contre-torpilleur « La Combattante », un navire de la Marine Française Libre. Il rencontre le général Montgomery à son poste de commandement au château de Creully puis est conduit en milieu d'après-midi à Bayeux, ville libérée le 7 juin, où une foule immense l'acclame et chante la « Marseillaise ». Il rejoint ensuite les villages d'Isigny-sur-Mer, de Grandcamp et de Maisy en fin d'après-midi, pressé par les Alliés de rembarquer au plus vite car la foule, nombreuse dans chaque localité où de Gaulle se rend, gêne les mouvements des troupes débarquées.

Le général Montgomery abandonne l'idée, le 14 juin, d'encercler Caen et fait stopper l'offensive du 1er corps au nord-est de la ville. Le 30ème corps continue quant à lui sa progression.

Le gouvernement provisoire de la République française s'installe à Bayeux ce même jour.




Evolution des combats en Normandie le 14 juin 1944 à minuit


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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:08

Rapport du lieutenant de vaisseau Kieffer, 14 juin 1944

La création des commandos français de la France Libre

Dès 1940, les Anglais mettent sur pied des unités légères baptisées "commandos", très mobiles et dotées d'une grande puissance de destruction, pour se livrer à des opérations éclair contre l'ennemi, même derrière ses lignes, et obtenir des résultats sans commune mesure avec les faibles effectifs engagés. Relayés par la propagande, les exploits offensifs de ces hommes rompent avec les actions peu concluantes de la drôle de guerre. Leur mise en lumière permet de reprendre l'initiative, de retrouver moral et confiance, de semer le trouble chez l'ennemi, de susciter de nouvelles vocations chez ceux qui ont envie de se battre.

Impressionné par leur raid sur les Lofoten, le 4 mars 1941, l'enseigne de vaisseau Kieffer propose à l'amiral Muselier, chef de l'état-major des forces françaises navales libres, de créer des commandos français. Les Anglais se révèlent intéressés par l'apport de commandos connaissant parfaitement les côtes françaises ou susceptibles de recueillir directement des renseignements dans la langue locale. Ils mènent la même démarche auprès des ressortissants des autres pays occupés.

Le 13 janvier 1942, l'enseigne de vaisseau Kieffer se voit confier une compagnie de fusiliers marins dont il débute l'entraînement. Initialement composée de 17 hommes, la compagnie renforce progressivement son effectif, qui atteint 71 hommes au moment où elle rallie à Criccieth, au pays de Galles, le 10 Cdo, unité interalliée commandée par le colonel britannique Lister et composée de Français, Belges, Hollandais, Norvégiens, Polonais, Yougoslaves et Allemands antinazis. Elle y poursuit ses exercices d'endurance, tout en recevant de nouveaux volontaires qui la portent à 90 membres. Elle sera renforcée en 1943 d'une centaine de recrues du 2ème bataillon de fusiliers marins, dissous au Liban en mars précédent.

Dès le 18 août 1942, 15 hommes participent au débarquement sur Dieppe, inaugurant une longue série de raids de diverses natures, marqués par des préparations méticuleuses, un respect du secret, un surcroît d'entraînement dans tous les milieux naturels et dans toutes les conditions matérielles et techniques. La même détermination prévaut chez les Britanniques, sous la direction desquels sont menées les opérations dans une admiration et une solidarité réciproques.


La participation des 177 commandos Kieffer au débarquement du 6 juin 1944

En mars 1944 commence la préparation directe du débarquement. Le 26 mars, le bataillon est rattaché au 4 Cdo, de 600 hommes, qui compose, avec les commandos 3, 6 et 45, la 1ère brigade de commando commandée par le brigadier Lord Lovat. Le 25 mai, tous sont mis au secret. Les 177 Français constituent deux troops, la 1 commandée par Guy Vourch, la 8 par Lofi, et une section de mitrailleuses K Gun, par Amaury. La mission du 4 Cdo est fondamentale. Désigné pour débarquer le premier sur les côtes de France, parce qu'étant le seul qui comprenne des Français, il touche terre le 6 juin 1944 à 7 h 55 sur le secteur Sword, à La Brêche, à 500 mètres à l'ouest de Riva Bella.

Sa mission est de prendre d'assaut Ouistreham, afin d'assurer la tête de pont et de permettre au gros de la brigade de rejoindre. Il devra ensuite faire jonction vers le sud-est avec la 6° Airborne qui s'est assurée des ponts sur l'Orne et sur le canal de Caen à la mer. En avant de ces obstacles, il doit défendre l'extrême flanc gauche du périmètre britannique par des patrouilles offensives, pendant que les autres forces essayent de rompre le front au sud et à l'ouest.

Menée avec succès au prix de lourdes pertes au cours d'un assaut de vive force, cette mission dure jusqu'au 17 août 1944, date à laquelle les commandos se lancent à la poursuite de l'ennemi qui se retire vers la Seine.


Merci à http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:09

La bataille de Normandie jour après jour

Jeudi 15 juin 1944



Les Britanniques tentent d'amoindrir au maximum les possibilités de retranchement des forces allemandes en bombardant systématiquement les localités situées sur et derrière la ligne de front. Ainsi, une ligne de villes et villages sont attaqués par les bombardiers alliés, comme Evrecy et Noyers-Bocage. Profitant de l'effet de dévastation des bombardements, les unités blindées britanniques tentent de percer le front en direction de Villers-Bocage, mais elles sont une fois de plus repoussés par les chars Tigre allemands.

Du côté américain, la forte progression enregistrée dans les premières journées précédant le débarquement du Jour J est à présent nettement ralentie par une solide résistance allemande. L'objectif principal des Américains dans le Cotentin est de capturer la ville de Cherbourg et son port en eau profonde ; si les ports artificiels d'Arromanches et de Saint-Laurent-sur-Mer sont parfaitement opérationnels le 15 juin, le déchargement du matériel nécessaire à l'effort de guerre est considéré comme insuffisant à long terme par le haut commandement allié. Il faut absolument capturer un port en eau profonde qui permettra d'accueillir des navires de transport de fort tonnage. Ainsi, Cherbourg apparait comme l'objectif numéro un dans le Cotentin. Mais les Allemands sont conscients du problème allié et ils comprennent depuis le début l'importance stratégique de cette ville et de son port. Les renforcements de la défense de Cherbourg se poursuivent
Mais avant d'attaquer Cherbourg, les Américains décident de rejoindre l'autre extrémité du Cotentin afin de couper les renforts allemands entre le nord et le sud du Cotentin. Il leur faut donc suffisamment de soldats pour faire route à l'ouest tout en maintenant le contact avec leurs adversaires au nord.


Ce même jour, les Alliés débarquent à Utah Beach le quatrième corps d'armée américain depuis le 6 juin 1944. L'état-major estime que les effectifs sont désormais suffisants : le 7ème corps du général Collins peut désormais couper le Cotentin en deux. Il commence son offensive sans plus attendre et les 9ème et 90ème divisions d'infanterie américaines, rattachées au 7ème corps, s'emparent du village de la Bonneville, au sud de Valogne.


Merci à http://www.dday-overlord.com

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:10

15 juin 1944 : prisonniers allemands enterrent des GI's

15 juin 1944, des prisonniers allemands enterrent des GI's et des civils évacuent des morts allemands. Des deux côtés, le nombre de victimes est élevé.

http://www.ina.fr/video/RCC09000868

Merci à http://www.ina.fr

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 17:11

Boulogne : le 15 juin 1944, 297 bombardiers anéantissent le centre-ville et font plus de 200 morts


Neuf jours après le débarquement des Alliés en Normandie, 297 bombardiers de la Royal Air Force mènent un raid contre le port de Boulogne-sur-Mer, l’une des sept forteresses du mur de l’Atlantique. Leurs bombes ratent leur cible et rasent le centre-ville. Ce sera le bombardement le plus meurtrier de la guerre. Guy Lengagne avait 11 ans. Il s’en souvient.


« J’étais dans le jardin en train d’arroser les tomates avec mon père » raconte Guy Lengagne. « Il faisait chaud au mois de juin. Lorsqu’on a vu une fusée rouge dans le ciel ». Douze Mosquitos qui survolaient le ciel de Boulogne venaient de déclencher leurs fusées rouges pour éclairer leurs cibles. « Papa m’a dit : cours prévenir ta maman et dis-lui de nous rejoindre dans la tranchée ». Par précaution, le père de Guy Lengagne avait creusé une tranchée à une quinzaine de mètres de la maison de famille, à Bréquerecque. Une tranchée dans laquelle on pouvait s’abriter en cas de bombardement, ce qui était assez fréquent. « La crainte, c’était pas la bombe qui vous tombe dessus mais la maison qui finit par s’écrouler à force d’être secouée dans tous les sens… »

Du haut de Bréquerecque, le petit Guy qui n’a que 11 ans assiste aux vagues successives des bombardiers qui arrosent le port. Deux cent quatre-vingt-dix-sept appareils – Lancaster et Halifax – se succèdent entre 22 h 35 et 23 h 10. La météo est mauvaise. La première vague de bombardiers avait commencé à faire demi-tour avant de repartir vers Boulogne qu’ils contournent tout d’abord afin de pouvoir fuir au plus vite vers le large Les bombardiers prennent pour cible l’embouchure de la Liane et lâchent leurs bombes dans un certain désordre.

« Ça a été terrible. Tout le centre-ville était plongé dans un épais nuage de poussière qui a duré plusieurs jours ». Le nombre de victimes est élevé, près de 200 morts et autant de blessés. Les dégâts sont considérables. Si la vieille ville fortifiée sur les hauteurs est épargnée, le port, les quartiers populaires de Capécure, Saint-Pierre et le centre-ville sont complètement détruits.

Un leurre
Pourquoi un tel raid massif ? Outre des cibles militaires évidentes – notamment la base de vedettes rapides lance-torpilles S-Boote – les historiens considèrent que ce bombardement, comme d’autres opérations menées par la RAF au-dessus du Pas-de-Calais, était une mesure d’intoxication de l’état-major allemand. Il s’agissait de les convaincre que le débarquement du 6 juin n’était qu’un leurre précédant l’invasion principale qui serait menée dans le Pas-de-Calais.

« Boulogne était ville interdite. Il n’y avait plus grand monde » précise Guy Lengagne. « Heureusement sinon le coût humain aurait été terrible « . Et d’ajouter : « Les civils en Normandie ont payé un lourd tribut. Mais les gens du Nord aussi ».


Les Tallboys, bombes de plus de 5 tonnes

« Tallboy » : littéralement « grand garçon » : c’est le nom donné à ces fameuses bombes de 5400 kg destinées à briser les blockhaus du mur de l’Atlantique. Surnommées aussi « Tremblement de terre », ces bombes en forme de torpille de 6 m de long provoquaient un entonnoir géant nécessitant près de 5000 tonnes de terre pour le combler ! Elles ont été utilisées pour la première fois la veille au Havre où les Alliés ont cherché aussi à détruire les installations allemandes. A Boulogne, l’objectif était la base de vedettes rapides lance-torpilles (Schnellboot). Sauf que cet objectif fut raté et c’est le centre-ville qui fut rasé. Libérée le 17 septembre 44, Boulogne était sinistrée à 85 % !



Merci à http://www.lavoixdunord.fr

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