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Été 1944 : la bataille de Normandie

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 7:32

L'histoire De leurs Jour Le Plus Long - Documentaire - Arte Tv

https://www.youtube.com/watch?v=VwphPF9SnTQ

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:12

Les Anglais Dans La Résistance

A l'été 1940, l'Angleterre est seule face à Hitler. Le Premier ministre, Winston Churchill, lance alors une organisation ultrasecrète, le Service des Opérations Spéciales, basé à Baker Street. La mission du SOE est de mettre le feu à l'Europe occupée et d'organiser la lutte contre l'Allemagne nazie, avec les méthodes de la guérilla. Plusieurs centaines d'agents, formés à l'action clandestine, sont envoyés en France. Ce film brosse le portrait de ces agents britanniques du SOE, leurs actions, leurs échecs et leur fin tragique. S'appuyant sur des archives britanniques et françaises inédites, le film remet en perspective le rôle de la Grande-Bretagne et ses rapports avec la France libre.

https://www.youtube.com/watch?v=se1VXGqTtec

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:13

RAF (Royal Air Force) contre Luftwaffe

La bataille d'Angleterre est l'évènement décisif de la seconde guerre mondiale. Si Hitler avait vaincu dans les airs et envahi la Grande Bretagne, le sort du monde aurait suivi un autre cours. Mais , galvanisés par Churchill, les pilotes de la RAF se conduisirent comme des héros et la population fit preuve d'un courage et d'un patriotisme exceptionnels.
"Nous ne nous rendrons jamais" lance Winston Churchill à la chambre des Communes le 4 juin 1940. Harcelés dans les airs, écrasés sous les bombes, les Anglais ne céderont pas. La RAF avec ses Spitfire et ses Hurricanes se bat contre l'aviation de Goering, la redoutable Luftwaffe. Les pilotes britanniques , polonais, français se posent et repartent immédiatement en un ballet incessant. Les Anglais ont dans leur jeux deux atouts majeurs : le réseau radar réparti tout au long des côtes, le 1er au monde et leur capacité à déchiffrer les messages, grâce à la machine ULTRA dérobée aux Allemands.


https://www.youtube.com/watch?v=1eeYdKqqoAg

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:14

Le Messerschmitt, l'avion de chasse allemand

Messerschmitt - Documentaire COMPLET. L'entreprise allemande Messerschmitt AG a fabriqué un avions redoutable.Elle fut fondée par Willy Messerschmitt. Elle a construit de nombreux chasseurs pour la Luftwaffe durant la Seconde Guerre mondiale, et a produit le premier avion de chasse à réaction opérationnel à la fin de la guerre, le Messerschmitt. Son avancée dans les technologies étonna les alliés lors de leur entrée en Allemagne. Ce film retrace l'histoire de cet avion.

https://www.youtube.com/watch?v=WlsgNaV5ruM

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:15

Le char Tigre

Front russe 1942 - Une machine de guerre de 56 tonnes, lourdement blindée, construite autour d'un fantastique canon de 88 mm d'une portée de 2700 mètres et d'une grande précision.

https://www.youtube.com/watch?v=vagqDAsMSfA

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:16

Les véhicules blindés allemands

L'incroyable armada des véhicules blindés allemands. Peut-être l'atout N°1 de la Wehrmacht.
La seconde Guerre Mondiale est terminée depuis bientôt soixante dix ans et pourtant,
les historiens et experts militaires poursuivent recherches et réflexions sur les raisons de l'extraordinaire réussite des armées d'Hitler au début du conflit et les causes multiples de l'échec final. Et aujourd'hui, à côté des avions et des chars, le rôle déterminant joué par les automitrailleuses et les semi-chenillés émerge clairement.
Aucune armée au monde n'avait et n'a jamais depuis disposé d'une telle variété de véhicules de combat, adaptés à toutes les formes d'engagement et de missions sur tous les champs de batailles, quelque soit le terrain.

Dans cette vidéo, des dizaines d'engins semi-chenillés filmés en action défilent sous le regard incrédule du spectateur. Ils portent tous des numéros différents mais leur nom générique est SdKfz pour Sonder Kraftfahrzeug littéralement " véhicules automobiles à usages spéciaux ". Une vaste gamme d'armement les équipait, ce qui leur donnait un grand champ d'application.


https://www.youtube.com/watch?v=EZooz4sSFCo

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:17

Le char Churchill (Infantry Tank MkIV ou A22)

Voir un documentaire sur la seconde guerre mondiale concernant le char Churchill
Le Churchill ou plus officiellement, Infantry Tank MkIV ou A22, est un char britannique utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est le dernier aboutissement du concept de char d'infanterie, alors en vigueur dans l'armée britannique. Il était réputé pour son solide blindage, et pour avoir servi de base à de nombreux dérivés spéciaux, les Hobart's Funnies. Après des débuts difficiles, il fut produit à près de 8 400 exemplaires et servit honorablement dans l'armée britannique jusqu'en 1952. Il reçut son nom en l'honneur de Winston Churchill qui, en plus d'être le premier ministre de l'époque, avait pris une part importante, lors de la Première Guerre mondiale, à l'émergence des premiers chars d'assaut. Celui-ci aurait déclaré à ce propos : « Ce tank a encore plus de défauts que moi ».


https://www.youtube.com/watch?v=FL2CoYBfkts

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:18

Le char M4 Sherman - blindé de la 2ème guerre mondiale

Le char M4 Sherman est devenu le cheval de bataille des armées alliés au cours de la seconde guerre mondiale. Alors que la guerre commençait à s'étendre, les alliés s'organisèrent pour une production de masse, est le tank Sherman est devenu un exemple type de ce qu'on appellera la guerre industrielle. Fabriqué aux Etats-Unis, le M4 est adopté par tous les alliés comme le principal char moyen, et fût engagé sur tous les théâtres d'opération du conflit. Après la guerre ils sont encore longtemps utilisés par de nombreux pays dans différentes versions. Sommaire : Le Shermann, Blitzkrieg, la production de masse, le début des engagements l'augmentation de la production, les débarquements en Europe, les différentes versions du Sherman, rétablir l'équilibre des forces, le m4 dans le Pacifique, percée en Normandie, libération de l'Europe, victoire dans le Pacifique, le Sherman après 1945.

https://www.youtube.com/watch?v=mwnVEHA6Wd0

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:19

Le Cromwell (A27 M) des Cruiser Tanks britanniques

Les chars Cruiser, aussi appelés chars de cavalerie ou chars rapides, sont une série de chars d'assaut britanniques conçus durant l'Entre-deux-guerres. Les chars Cruiser étaient rapides et mobiles et destinés à opérer indépendamment de l'infanterie et des chars d'infanterie ou des chars de rupture, plus lourds. Ce concept est à la base de plusieurs blindés utilisés durant la Seconde Guerre mondiale. Le Cromwell en fait parti. Le Cromwell (A-27) est un char de combat britannique entré en service à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ses premières versions portent le nom de Centaur et s'en distinguent essentiellement par un moteur moins performant. Le Cromwell fut un des chars Cruiser les plus réussis ; c'est aussi le premier blindé britannique à posséder à la fois un canon double-fonction, une vitesse élevée et un blindage correct. Il fut le plus utilisé à la fin de la guerre, remplaçant même le Sherman M4 dans certaines unités. Il servit de base au char Comet, une autre réussite

https://www.youtube.com/watch?v=aUdeePPwNAI

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:19

Les grandes batailles navales de la seconde guerre mondiale

Ce documentaire retrace certains évènements décisifs qui ont marqué six années de guerre maritime. La royal Navy et l'US Navy face aux flottes allemandes et japonaises.

De 1939 à 1945, la guerre sur mer fut aussi impitoyable et dramatique que celle sur terre ou dans les airs.


https://www.youtube.com/watch?v=r_wR-LKJ5OQ

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:20

Les Ailes de la Guerre - Les Armes Secrete de la Seconde Guerre

Le 20 novembre 1944, sur le front du Pacifique. A l'aube, le porte-avions USS Mississinewa jette l'ancre sur l'île d'Ulithi. A 5h45 précises, une énorme explosion retentit : le bâtiment est sérieusement endommagé. Les Japonais ont frappé, utilisant une nouvelle arme terrifiante : la torpille suicide Kaiten


https://www.youtube.com/watch?v=GhfS2EwRdlI

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:21

Les Ailes de la Guerre - Le P-47 Thunderbolt L'ogre de la 2ème guerre mondiale

Le P-47 Thunderbolt fut l'un des chasseurs les plus fabriqués de toute la Seconde Guerre mondiale, utilisé massivement par les Etats-Unis, tant dans le Pacifique qu'en Europe. Les dimensions impressionnantes de ce monoplace massif et très solide lui ont valu d'être surnommé l' " ogre ". Le pilote Robert S. Johnson se rappelle avoir descendu 16 Focke-Wulf 190 aux couleurs allemandes à bord de son P-47. En juin 1944, le lieutenant George Sutcliffe a vécu le combat de sa vie lorsqu'il a vu une quarantaine de Me-109 nazis fondre sur son appareil.

https://www.youtube.com/watch?v=dOwNUo6YVaY

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:21

Les U Boote, sous marins de la Kriegsmarine

Un petit documentaire sur les fameux loups gris de Dönitz.

https://www.youtube.com/watch?v=D6wSGamCcIU

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:22

Les Ailes de la Guerre - Les kamikazes de la Luftwaffe

Alors que la chute du IIIe Reich était imminente, de jeunes pilotes allemands
ont été encouragés à détruire, par tous les moyens, les bombardiers
américains qui pilonnaient le territoire. C'est ainsi que le 7 avril 1945, une
unité de volontaires, le Sonderkommando Elbe, se lance, à bord de Bf-109, à
l'abordage des B-24 de l'US Air Force. L'opération se solde par un échec cinglant.


https://www.youtube.com/watch?v=FG3ywVFglaI

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:23

Les Ailes de la Guerre - Le P51 Mustang, un Atout pour la Victoire

Sur tous les fronts de la guerre de 1939-45, le P-51 Mustang s'est illustré comme l'un des tout meilleurs chasseurs, à la fois très rapide et combatif. Le 2 novembre 1944, le capitaine Donald Bryan commande un escadron de P-51 qui escorte des bombardiers B-24 jusqu'à leur cible, au coeur de l'Allemagne. C'est alors que des Me109 attaquent. Le pilote fonce dans le tas, abat cinq avions ennemis et gagne ses galons d'as de l'aviation. D'autres récits de pilotes qui ont combattu à bord du fameux P-51 attestent de ses mérites.

https://www.youtube.com/watch?v=DV6jdg3JTcM

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:24

Le Avro Lancaster, avion bombardier britannique

le Avro Lancaster

Le plus connu des bombardiers lourds britanniques de la Seconde Guerre mondiale, le Lancaster, se présentait comme un quadrimoteur extrapolé du Manchester, bénéficiant ainsi de délais de conception raccourcis et de coûts de fabrication réduits. Il était issu du même programme que le Halifax et le Stirling. Ayant effectué son vol initial en janvier 1941, le premier Lancaster fut livré en octobre 1941. Le premier squadron fut opérationnel à la fin décembre 1941À partir de cette date, le Lancaster fut de presque toutes les batailles aériennes livrées de jour et de nuit au-dessus de l'Allemagne. Les Lancaster opéraient essentiellement de nuit, tandis que les B-24 Liberator et B-17 Flying Fortress américains volaient, eux, de jour. L'un de ses exploits les plus connus fut la destruction des barrages Moehne, Eder et Sorpe de la Rhur afin de créer d'immenses inondations dans ce bassin industriel. Pour ce raid, des bombes à ricochet spécialement étudiées furent utilisées.


https://www.youtube.com/watch?v=kmrKieNo6OE

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:25

Le Ju 87 Stuka, avion bombardier allemand

le Ju 87 Stuka

Le Junkers Ju-87, qui entra en service en 1937, fut construit à 5700 exemplaires jusqu'à l'été 1944. Très gros, peu armé, peu manœuvrant, le Ju-87 fut une proie facile pour les chasseurs et un appareil anachronique dès le début de sa carrière. Quoi qu'il en soit le Stuka fut et restera dans les mémoires comme une des armes principales et les plus efficaces de la Blitzkrieg allemande des débuts du second conflit mondial. Il est à ce titre un des avions les plus importants de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.


https://www.youtube.com/watch?v=PpRfvKx2ouE

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:26

La bataille de Caen, l'authentique histoire de cette bataille

Après le débarquement sur les plages du Calvados et de la Manche, l'un des objectifs majeurs des Alliés est la prise de la ville de Caen, puis celle du port de Cherbourg. Caen est un nœud de communication, la clé des opérations vers la Seine et donc vers Paris. Les plaines aux abords de Caen doivent également permettre la construction d'aérodromes et sont très favorables aux mouvements de blindés. Le plan initial prévoyait la prise de Caen dès le 6 juin au soir. Il faudra finalement six semaines et quatre offensives pour que les Alliés enlèvent à l'ennemi ce qu'il reste de la ville

https://www.youtube.com/watch?v=4ovFbvCA7_w

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:27

Le miracle de Dunkerque

Le plus grand sauvetage de l'Histoire

Il peut paraître surprenant de qualifier de miracle ce qui fut en réalité la conclusion de la brutale déconfiture des armées française et britannique dans le nord de la France. Et pourtant, réussir à sauver 328.000 soldats au nez et à la barbe des Allemands relève vraiment de l'inimaginable.
Cernés sur les pages, Dunkerque en feu, des centaines de milliers d'hommes, bombardés et mitraillés sans cesse, affamés s'étirant en interminables files, espéraient un hypothétique embarquement.
Deux divisions françaises qui furent, elles, capturées, protégeaient, aux portes de la ville, cette opération baptisée "Dynamo", lancée par l'état-major britannique !
Elle mobilisa tout, absolument tout ce qui pouvait flotter au sud de l'Angleterre: navires de guerre, de commerce, de pêche, de plaisance, canots et minuscules embarcations qui, pour la plupart ne s'étaient jamais aventurées à plus de quelques mètres de la côte.

L'après-midi du 4 juin, l'opération terminée, Chruchill prononcera un discourt devenu célèbre qui se terminait par cette phrase : "Nous ne capitulerons jamais". Et il tint parole.


https://www.youtube.com/watch?v=cuBI5QnPaKk

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:28

1994 cinquantenaire du débarquement Ste Mère Eglise largage de 500 parachutistes

https://www.youtube.com/watch?v=20FQd20ttVs

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:29

Les parachutistes de la 2nd guerre mondiale

les parachutistes

En apportant dès 1940 une dimension "verticale" aux combats, le général allemand Kurt Student prit ses adversaires par surprise. La rapidité d'intervention et la mobilité de ses "Fallschirmjäger" lors de la campagne de Norvège puis lors de l'invasion des Pays Bas et de la Belgique a véritablement révolutionné les tactiques militaires. Les russes mais surtout les anglais et les américains créèrent à leur tour leurs unités aéroportées qui furent largement utilisées lors de la campagne d'Italie, lors du débarquement en Normandie et jusqu'à la fin des hostilités. Les exploits des soldats des deux camps contribuèrent sans aucun doute à la notoriété et à la légende des Paras !


https://www.youtube.com/watch?v=GwzgWYYhS_Y

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:30

Les bases sous marine en France

 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 DSC00998

La base de U-boote de Lorient-Kerroman  Impr

Construite par les allemands entre février 1941 et janvier 1943, la base de sous-marins de Keroman, est un édifice qui fut conçu pour abriter une trentaine de U-boote et leurs équipages. Une fois la guerre terminée, ce site unique au monde deviendra la base de soutien des sous-marins à  propulsion classique de la Marine Nationale avant d'être définitivement fermée en 1997.

 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 DSC02096-optimized

La base de U-boote de St-Nazaire  

Construite entre 1941 et 1942 par plus de 4600 ouvriers de l'Organisation Todt, la base de U-boote de St-Nazaire nécessitera plus de 313000 mètres cubes de béton. Ce bunker géant pouvait accueillir 20 submersibles grâce à  ses 14 alvéoles, dont 8 asséchables, qui servaient de formes de réparation et carénages.

Le quartier de la base a longtemps été laissé à l'abandon. C'est pourquoi, en 1994, la municipalité de Saint-Nazaire décidé de lancer le projet Ville-Port destinée à  réhabiliter la zone de la base qui n'est alors qu'une vaste friche industrielle. La base est alors profondément transformée : les infrastructures intérieures sont détruites


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 Vue-ensemble-small

La base de U-boote de La Rochelle

La seconde guerre mondiale a laissée son empreinte dans notre paysage côtier par la présence de nombreux blockhaus qui constituaient le Mur de l'Atlantique. L'un d'entre eux, qui figure parmi les plus grands, se trouve sur le site du port de commerce de La Pallice.

Construite pour abriter la 3e flottille de U-boote de la Kriegsmarine, la base de U-Boote reste aujourd'hui le témoin de ce qui fut le dernier siège de La Rochelle.


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 DSC00849

La base de U-boote de Bordeaux

Dés juin 1940, le port de Bordeaux, compris dans la zone d'occupation, va être utilisée par la Kriegsmarine. Eloignée des principaux fronts européens, il bénéficie d'une position méridionale stratégique.

Tourné vers l'Atlantique, ce port abritera durant la guerre la majorité des sous-marins d'attaque à  long rayon d'action de type IXD (12e flotille) ainsi que les sous-marins ravitailleurs de type XIV surnommés "vaches à  lait"


https://www.youtube.com/watch?v=dbdL43wOYjg#t=42

Merci à http://www.uboat-bases.com/fr

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:32

Les sous marins Français[/size][/b]

 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 135392sous_marin_surcouf_small



En 1939, la France est la deuxième puissance navale d'Europe. A la différence des navires de surface qui connaissent un sort tragique et participent peu au conflit, les sous-marins français prennent une part active aux combats tout au long de la guerre durant laquelle ils payeront un lourd tribu.

L'histoire de la flotte sous-marine française durant le Deuxième Guerre mondiale reste peu connue du grand public. Pourtant, les sous-marins français ont connu de lourdes pertes. Sur 78 unités en 1939, on compte une douzaine de survivants à la fin de la guerre. En effet, parmi les 29 sous-marins de 1 500 tonnes qui ont été engagés durant la guerre, 11 d'entre eux ont été coulés en opération et cela sur l'ensemble de la durée du conflit.

Au moment où la guerre éclate, la France dispose de la troisième flotte sub-marinière après la Grande-Bretagne et l'Italie. Celle-ci se divise en deux types de navires, les grands sous-marins océaniques dont neuf de la classe Requin (1 100 tonnes) et 29 de la classe Redoutable (1 500 tonnes) et les quarante sous-marins côtiers de 600-630 tonnes des classes Sirène, Ariane, Circé, Argonaute, Diane, Orion, Minerve, Aurore et Saphir. La Marine nationale dispose également d'un sous-marin croiseur, le Surcouf, de 3 300 tonnes, le plus grand sous-marin au monde au déclenchement de la guerre, avec ses deux canons de 203 mm. La flotte sous-marine française souffre de problèmes majeurs. En effet, la construction des sous-marins océaniques date des années vingt. Ils ne disposent pas d'équipement moderne notamment en matière de détection. De plus, l'usure des machines les rend peu fiables et demande régulièrement d'importants travaux de réparation. Quant aux petites unités de 600 tonnes, elles ont été conçues pour des tâches de défense côtière et ne sont pas aptes à remplir de longs trajets. De surcroît, elles ont besoin de revenir régulièrement dans un port. Enfin, le Surcouf, la fierté des sous-mariniers français, n'a que peu de valeur tactique. Lourdement armé, il ne dispose pas d'une vitesse suffisante pour lutter contre les navires de guerre allemands peu nombreux, mais très modernes.

Lorsque l'Allemagne envahit la Pologne, les forces navales franco-britanniques mettent en place un blocus contre le IIIème Reich. Avec la menace que fait peser l'entrée en guerre de l'Italie, les deux alliés se répartissent les secteurs d'opération. Pendant que la Royal Navy concentre ses bâtiments en mer du Nord, les trois-quarts des sous-marins français sont basés en Méditerranée. Les unités restantes, basées à Brest, à Cherbourg et dans les colonies, sont chargées de traquer les derniers navires de commerce allemands qui n'ont put regagner l'Allemagne avant le déclenchement des hostilités. Ainsi, le Poncelet, un océanique de 1 500 tonnes, parvient à capturer le 29 septembre 1939, près des Açores, un cargo allemand et à le ramener le 3 octobre, à Casablanca.

Au cours de la "Drôle de Guerre", les sous-marins français sont employés dans différents types de missions avec un résultat pour le moins mitigé. Le faible nombre de navires ennemis dans l'Atlantique combiné à l'absence de radars, rendent stériles les longues patrouilles des submersibles alliés. L'amirauté décide alors de fournir des sous-marins océaniques pour escorter des convois, mais là encore, les résultats ne sont pas à la hauteur. A de nombreuses reprises, les navires escortés signalent la présence d'U-Boote alors qu'il s'agit d'escorteurs français. En mai et juin 1940, plusieurs sous-marins français sont envoyés en mer du Nord pour appuyer leurs homologues britanniques qui font le blocus des côtes allemandes. Au cours de cette dernière mission, le mouilleur de mines Rubis coule sept navires, mais durant cette même période, la Doris est torpillé par l'U-9.

En juin1940, l'entrée dans la guerre de plus de 90 sous-marins de la Regia Marina italienne laisse à prévoir un grand nombre de difficultés pour la cinquantaine d'unités françaises basées en méditerranée. Les sous-marins français sont employés dans des missions de couverture des flottes de surface, de protection des côtes françaises et de patrouille au sud de la péninsule italienne, afin de couper les communications avec la Libye. La marine italienne, quand à elle, cherche à préserver au maximum sa flotte de guerre. De fait, les véritables menaces pour les submersibles français sont les avions basés à terre et les mines. Le 16 juin, suite à une erreur de navigation, le Morse est touché par une mine et coule près de Sfax, ne laissant aucun survivant parmi les cinquante-trois membres d'équipage. Un hommage leur est rendu en 1957, au cimetière de Gammarth, devant un monument érigé en leur souvenir.

Le 18 juin, Brest est occupé, suivi par Cherbourg le lendemain. Avant l'arrivé des Allemands, l'amirauté fait évacuer ses deux grandes bases de l'Atlantique. A Brest, cinq 1 500 tonnes, neuf 600 tonnes et le sous-marin ravitailleur Jules Vernes parviennent à prendre la mer malgré la Luftwaffe. Le Surcouf se trouve également à Brest, mais il n'est pas opérationnel. Malgré des avaries, le sous-marin croiseur fini par quitter le port à la vitesse de quatre nœuds! Avec un seul moteur électrique, il se dirige vers Plymouth alors que les ordres de l'amiral Darlan étaient de rejoindre un port français ou de se saborder. Cette dernière option est choisie pour quatre 1 500 tonnes (l'Agosta, le Ouessant, le Pasteur et l'Achille) qui sont en carénage et ne peuvent prendre la mer. A Cherbourg, quatre sous-marins évacuent en urgence la base mais quatre autres unités en construction dans les chantiers navals sont détruites. Durant ces quelques jours, c'est près de 80 navires de guerre qui quittent la métropole pour rallier les ports des colonies ou la Grande-Bretagne.

Après l'armistice du 22 juin, les Britanniques nourrissent de grandes inquiétudes quant au sort de la flotte française. Afin d'éviter que cette dernière ne tombe entre les mains de l'Axe, le Premier ministre Winston Churchill déclenche le 2 juillet l'opération Catapult. Celle-ci consiste à s'assurer du contrôle par la force des navires français basés dans les ports britanniques ou les colonies françaises. Pris par surprise, les sous-marins Orion, Ondine, Junon et Minerve qui ont trouvé refuge dans les ports anglais, sont investis par les soldats anglais dans la nuit du 2 au 3 juillet. A Plymouth, une fusillade entre sous-mariniers et soldats éclate à bord du Surcouf et fait trois morts. A contrario, à Dundee, le Rubis, qui vient tout juste de rentrer de mission, n'est pas occupé par les Britanniques. Cela s'explique par le fait que l'équipage s'était prononcé pour le ralliement au général de Gaulle. Au même moment, à Mers el-Kebir, après l'échec des négociations, une escadre britannique ouvre le feu et coule un cuirassé, endommage gravement un autre ainsi qu'un croiseur et un contre-torpilleur. Le lendemain, à Alexandrie où est stationné la Force X, l'amiral Cunningham et l'amiral Godfroy parviennent à trouver un accord permettant la neutralisation de la flotte française, qui comprend entre autre le sous-marin Protée, tout en restant sous le commandement de Godfroy.

Avant Mers el-Kebir, l'amirauté donne l'ordre à ses unités de regagner leur port d'attache pour y être désarmées conformément aux conditions de l'armistice. Cependant, après le 3 juillet, les Allemands autorisent la France à employer ses bâtiments pour protéger ses colonies. C'est dans ce contexte que le Béveziers et le Sidi-Ferruch rallient Dakar où sont déjà stationnés le Persée et le Poncelet. Après le ralliement de l'Afrique Equatoriale Française, De Gaulle et Churchill se tournent vers l'Afrique Occidentale Française. Le 23 septembre, une escadre britannique se présente devant Dakar. Avec l'échec des Français Libres à rallier la ville, les Britanniques ouvrent le feu sur la cité et son port. L'Ajax, qui vient de remplacer le Poncelet, et le Persée appareillent. Ce dernier attaque et parvient à toucher le croiseur Cumberland sans pour autant le mettre hors de combat. Ne pouvant plonger à cause des faibles fonds, le Persée est touché à plusieurs reprises et coule. L'Ajax connait un sort similaire. Grenadé de nombreuses fois, il finit par couler le 24 septembre. Ce même jour, le Béveziers et le Sidi-Ferruch entrent en action. Le lendemain, le Béveziers réussit à tirer ses torpilles sur le cuirassé Resolution qui est sévèrement touché et restera hors-service pendant près d'un an. Pour les Britanniques c'en est trop et ils décident de se retirer des combats. Un mois et demi plus tard, les Alliés lancent une attaque sur Libreville. Le 1 500 tonnes Poncelet qui y est stationné, est pris en chasse puis coulé par les Britanniques. Son équipage parvient à évacuer mais le commandant Bertrand de Saussine reste volontairement à bord et coule avec son navire.

L'année 1942 sonne le glas de la flotte sous-marine de Vichy. Le 5 mai, les Britanniques lancent une attaque sur Madagascar. Dès le premier jour, le Béveziers est coulé dans le port de Diego Suarez par des avions-torpilleurs alors qu'il tentait d'appareiller. Deux jours plus tard, c'est le Héros qui est coulé en pleine mer par les Swordfish. Le 8 mai, c'est au tour du Monge de sombrer sous les coups des destroyers adverses. Quelques mois plus tard, lorsque les Alliés déclenchent l'opération Torch, les submersibles français connaissent de lourdes pertes. A Alger, le Caïman et le Marsouin parviennent à rallier Toulon. Mais à Oran, l'Actéon et l'Argonaute sont coulés à la grenade. Pire, quatre sous-marins sont sabordés dans le port (l'Ariane, le Cérès, le Danaé et le Pallas), et seul le Fresnel parvient à gagner Toulon. Mais les pertes les plus importantes ont lieu à Casablanca où sept sous-marins (le Sidi Ferruch, le Sibylle, l'Oréade, le Psyché, l'Amphitrite, la Méduse et le Conquérant) sont coulés sur les onze présents. La libération de l'Afrique du Nord entraîne l'invasion de la zone libre par les Allemands. Le 27 novembre, ces derniers entrent dans Toulon et se dirigent vers le port. Alors que la quasi-totalité des navires se sabordent, cinq sous-marins tentent d'échapper au piège. Le Vénus sort en premier mais se saborde au large. Il est suivi par le Casabianca et le Marsouin qui sont triomphalement accueillis à Alger. Vient ensuite l'Iris qui trouve refuge en Espagne. Le dernier, le Glorieux, se dirige d'abord vers l'Espagne avant de rallier Oran. En tout, 12 sous-marins se sont sabordés à Toulon, certains comme le Poincaré seront renfloués. Dernier évènement tragique de cette année 1942, les Allemands envahissent la Tunisie en réaction à l'opération Torch. La base navale de Bizerte tombe sans résistance et neuf sous-marins désarmés sont pris intacts.

Le ralliement des colonies françaises et des sous-marins de Toulon au général de Gaulle, permet aux Forces Navales de la France Libre (FNFL) de passer de trois à quinze submersibles. En effet, durant l'été 1940, cinq unités rallient les FNFL : le Rubis, la Minerve, la Junon, le Narval et le Surcouf. Cependant, ces deux derniers sont perdus dans des accidents tragiques. Le Narval qui opère depuis Malte, est coulé en décembre 1940 par une mine italienne. Quant au Surcouf, après une difficile remise en condition, il participe au ralliement de Saint Pierre et Miquelon en décembre 1941. Inapte à combattre dans des mers fermées, il est envoyé dans le Pacifique. Alors qu'il se trouve dans la mer des Caraïbes, il est percuté et coulé par un cargo américain dans la nuit du 18 au 19 février 1942. Une stèle sur une jetée de Cherbourg commémore aujourd'hui, la mort des sous-mariniers du Surcouf.

A l'été 1940, le retour dans la guerre des sous-marins ralliés à la France Libre ne se fait pas sans difficulté. En effet, l'anglophobie héréditaire de certains marins français et la brutalité de l'opération Catapult n'ont pas vraiment aidé les sous-mariniers à rejoindre massivement les FNFL, et il faut donc recruter et former de nouveaux équipages. A cet obstacle moral s'ajoute un obstacle matériel. En effet, les arsenaux britanniques ne disposent pas de pièce de rechange et de munition adaptée aux sous-marins français.

La première unité à reprendre le combat est le Rubis, qui, faute de mine française, est employée comme sous-marin d'attaque pendant quatre mois. Cependant, à cause de sa vitesse trop faible, les résultats sont peu encourageants. Les Britanniques parviennent à le modifier pour qu'il puisse utiliser des mines Vickers Armstrong. Pendant cinq années, le Rubis opère quasiment sans interruption près des côtes et dans les fjords de Norvège. Avec 683 mines larguées, le petit mais coriace submersible coule 22 navires.

Regroupées dans la IXe Flottille britannique, la Junon et la Minerve sont employées dans des missions de patrouille et de protection dans la bataille pour les convois de Mourmansk. Régulièrement, elles mènent des opérations spéciales de débarquement de commandos et de matériel au profit de la résistance norvégienne. C'est notamment dans ce cadre que le 11 septembre 1942, la Junon participe à la bataille de l'eau lourde. Il s'agit d'empêcher l'Allemagne d'obtenir les composantes nécessaires à la fabrication d'une arme atomique. Le sous-marin FNFL dépose un commando chargé de faire sauter une usine. La mission est une réussite totale.

Pendant ce temps en Méditerranée, les nouvelles unités ralliées aux FNFL, sont rapidement réutilisées. Dès le 14 décembre 1942, le Casabianca mène une opération spéciale en débarquant des agents en Corse. Il participe activement à la libération de l'île en transportant armes, munitions et hommes. Aujourd'hui encore, le kiosque du sous-marin est exposé sur une place de Bastia. Les autres sous-marins français en Méditerranée sont employés tantôt dans des patrouilles, tantôt dans des opérations spéciales sur les côtes françaises ou espagnoles. Immobilisé pendant trois ans dans le port d'Alexandrie, le Protée reprend du service en 1943. Le 23 novembre, il parvient à couler un cargo allemand au large de Saint-Tropez avant de participer à un débarquement d'agents en Espagne le 5 décembre. Cependant, le 29 décembre, alors qu'il opère en surface dans les environs de Cassis, il subit des tirs venant de la terre. Le sous-marin plonge pour y échapper, mais le commandant ignore qu'il se trouve en fait dans un vaste champ d'un millier de mines. Touché au niveau du kiosque, le submersible disparait avec tout son équipage. L'épave est retrouvée en 1995 et déclarée "sépulture maritime" par la Marine nationale.

Privées de chantier naval, les FNFL ne peuvent compter que sur leurs maigres ressources pour remplacer les unités perdues. En novembre 1943, un accord franco-britannique permet à la France Libre "d'emprunter" trois sous-marins à la Royal Navy : le Curie, le Morse II et la Doris. Des submersibles neufs bien plus modernes que les antiques 1 500 tonnes construits dans les années 20. Les 2 et 3 octobre 1944, le Curie attaque deux convois allemands, coule trois navires et en touche un quatrième.

A la fin de la guerre, la flotte sous-marine française est bien mal en point. Toutes les unités d'avant 1940 sont à bout de souffle. En 1946, le Curie, le Morse II et la Doris sont rendus à la Royal Navy mais dans le même temps, la France récupère six U-Boote capturés. Le renouveau des submersibles français viendra avec l'arrivée des unités de la classe Aurore dont la production avait été stoppée en 1940 par l'avancée allemande.

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:34

Les sous marins Allemand

A la terreur inspirée par les submersibles répondait la terreur que pouvaient éprouver leurs équipages. Car, au cours de la Seconde Guerre mondiale, être officier ou matelot à bord d'un sous-marin représentait un sort périlleux entre tous. Les statistiques parlent d'elles-mêmes: au cours de la guerre, l'Allemagne perdit 28 542 de ses 41 300 sous-mariniers, et 753 de ses 863 U-Boote opérationnels. Les photographies des pages suivantes montrent les diverses étapes de la fin d'un U-Boot, depuis le moment où explosent les toutes premières grenades jusqu'à celui où les sous-mariniers du submersible endommagé sont recueillis pour être envoyés dans un camp de prisonniers de guerre.
Tout commença quand le commandant de l'U-175 Gerhardt Muntz repéra un convoi dans l'Atlantique Nord, à 600 milles à l'ouest de l'Angleterre. Découvert à son tour par l'escorteur américain Spencer, qui se tenait à la tête du convoi HX-233, composé de 19 pétroliers et de 38 cargos, l'U-175 dut plonger. Mais la proie était bien trop tentante et Muntz prit sur lui de passer malgré tout à l'attaque. Cette décision lui fut fatale: alors que l'U-175 remontait des profondeurs de l'Océan, le Spencer passa juste au-dessus de lui et l'asdic de l'escorteur décela tout de suite la présence du sous-marin.
Le commandant du Spencer Harold S. Berdine fit immédiatement lancer 11 grenades sous-marines, réglées pour exploser entre 15 et 30 mètres. Pressé de neutraliser le submersible avant l'arrivée du convoi, il ordonna de lancer derechef 11 grenades supplémentaires. Ce tir de barrage fut couronné de succès: ses compresseurs d'air et ses commandes de plongée endommagés, l'U-175 se trouva dans l'obligation de faire surface.
Sa passerelle émergea à un mille et demi sur l'arrière de l'escorteur; aussitôt, tous les navires du convoi et un autre escorteur américain, le Duane, ouvrirent le feu. Tout prit fin en l'espace de quelques instants. Le commandant Muntz et six de ses hommes furent tués sur le pont du sous-marin; les autres membres de l'équipage se jetèrent à la mer, et ils étaient encore en train de se débattre dans l'eau, avec l'énergie du désespoir, quand l'U-175 disparut, englouti à jamais par les flots.


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 Uboot-sort

 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 Uboot-sort1

Les U-Boots furent une composante majeure de la bataille de l'Atlantique, qui dura jusqu'à la fin de la guerre. La stratégie de l'amiral Dönitz, Befehlsbaber der U-Boote (commandant des U-boote) était d'étrangler l'Angleterre qui continuait le combat contre l'Allemagne nazie, en coulant les navires qui traversaient l'Atlantique pour la ravitailler. L'arme sous-marine fut incontestablement la plus dangereuse de la deuxième guerre mondiale: 743 U-Boote furent perdus et 30 000 des 40 000 sous-mariniers qui servirent durant le conflit périrent en mer.

https://www.dailymotion.com/video/x349xq_u-boot-bataille-de-l-atlantique-194_news

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Message par Jycé Ven 8 Juin 2018 - 15:36

Pour les curieux, quelques réponses......

Certains d'entre vous se demandent peut être pourquoi les alliés ont débarqué en Normandie et non en Belgique par exemple. Pourquoi le 6 juin et non le 8 ? Nous allons tenter de vous éclairer sur ces points.

Nous sommes en 1943 et la guerre est devenue mondiale. Les américains se battent dans le pacifique contre les japonais et acheminent également des troupes sur l'immense porte-avions qu'est devenu la Grande-Bretagne. Les forces allemandes enregistrent leurs premiers revers depuis l'opération Torch et le débarquement allié réussi en Afrique du Nord en novembre 1942. A l'Est la défaite de Stalingrad a aussi mis un coup d'arrêt brutal à leur soif de conquête.

Le 24 janvier 1943, pressés par Staline, Roosevelt et Churchill se réunissent à Casablanca et tombent d'accord sur l'ouverture d'un nouveau front en Europe de L'Ouest. Une vaste opération amphibie devra installer une solide tête de pont et porter rapidement un coup mortel au régime nazi sur son sol. Décision est prise d'établir à Londres un état-major chargé d'étudier et de rendre possible un débarquement en Europe. Ce service est chapeauté par le Général de Corps d'Armée Britannique Frederick Morgan, qui prend le nom de COSSAC : Chief Of Staff, Supreme Allied Commander.  


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 Churchill   Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 Roosevelt
Sir Winston Churchill à gauche, premier ministre du Royaume-Uni, et Franklin Delano Roosevelt, président des Etats-Unis d'Amérique de 1933 à 1945.

Une autre rencontre a lieu à Téhéran le 28 Novembre de la même année entre les 2 mêmes protagonistes et Staline. Le débarquement devra avoir lieu en mai 1944, ce sera l'opération Overlord. Déjà depuis janvier 1942, un premier processus codé Boléro a été lancé. Les USA transfèrent leurs troupes vers la campagne anglaise, plus de 3,5 millions de soldats peuplent l'île, dont 1,5 million d'américains. Les Britanniques fournissent les zones de cantonnement, l'oncle Sam apporte une grande partie des équipements. Ce dernier se portant garant de la majeure partie des forces d'attaque, le commandant de l'opération Overlord doit donc être américain. En décembre 1943, le président Roosevelt nomme le Général Dwight Eisenhower commandant suprême allié. Dès sa prise de poste, le COSSAC est remplacé par le SHAEF ( Supreme Headquaters Allied Expeditionary Forces ), et est occupé par une équipe mixte d'officiers anglais et américains. Ce collectif va donc peaufiner le plan d'invasion pendant 5 mois, tout en tenant éloignés du projet les espions allemands. Pour leurrer les services de renseignements nazis, l'opération Fortitude est ébauchée : Les côtes anglaises sont interdites aux civils tandis que dans le nord du pays, une armée fictive sous les ordres du Général Patton est créée. Des avions en bois, des chars gonflables, de faux baraquements sont exposés bien en vue de l'aviation de reconnaissance allemande, qui ne va pas perdre de temps pour transmettre ses rapports au haut-commandement. L'intoxication fonctionne, les allemands sont persuadés que l'offensive alliée se fera dans le Pas-de-Calais ( à l'exception d'Hitler, perplexe sur cette conclusion hâtive, et Rommel ). Autre avantage pour Eisenhower, les agents nazis infiltrés en Grande-Bretagne ont été repérés et retournés. Ces espions envoient alors leurs rapports, rédigés sous la dictée des officiers alliés.

Le SHAEF soumet bientôt son projet du débarquement en France : La force d'assaut doit prendre pied sur la côte normande, sur une bande de plus de 80 km, allant de Ouistreham jusqu'à la face Est du Cotentin. 6 divisions d'infanterie sont concernées : 2 britanniques, 1 canadienne, 3 américaines. Pour les protéger sur leurs flancs et préparer l'attaque, 2 divisions aéroportées américaines et 1 britannique seront larguées quelques heures auparavant. Les hommes vont consommer une quantité considérable de matériels et véhicules de tous genres. L'échec cuisant de la capture du port de Dieppe en août 1942 a appris aux alliés que l'attaque de face d'un port peut être suicidaire. Néanmoins l'appui d'une rade est vital pour la réussite de l'entreprise. S'ils ne peuvent s'emparer d'un dock, alors ils le construiront. L'idée était née dans l'esprit de Churchill, et fut mise en chantier en 1943. D'énormes caissons et autres rampes deviendrons les organes vitaux de deux ports artificiels, armes logistiques dévolues à l'efficacité de l'approvisionnement des soldats. Le premier port, dénommé Mulberry A, se posera en secteur Omaha face à Saint-Laurent-sur-mer. Le second, le Mulberry B, prendra ses aises face à Arromanches, sur Gold Beach.


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Ainsi plus de 150 000 hommes doivent avoir débarqués à H+12, acheminés et protégés par plus de 7 000 navires et 12 000 avions. La côte normande est divisée en 5 secteurs de débarquement par les stratèges alliés, d'Est en Ouest on trouve : Sword, Juno, Gold, Omaha et enfin Utah.

Prévue pour mai, l'opération sera finalement reportée au mois de juin.

Les alliés devront se heurter au Mur de l'Atlantique, et son responsable avisé depuis Novembre 1943, le Maréchal Edwin Rommel ( photo de droite - archives fédérales allemandes ). Ce dernier connaît les faiblesses de sa forteresse, et sait que ses ennemis vont débarquer en Normandie, là ou les défenses sont moins établies contrairement au Pas de Calais. Il sait au début d'année 1944 que l'invasion est proche, mais une question le taraude : Quand ?

Nous sommes début juin, et l'air est paisible sur la côte normande, tout au plus les allemands ont-ils eu à faire avec des bombardements aériens plus nombreux qu'à l'accoutumée. Le Maréchal Rommel est préoccupé. Son expérience acquise en Afrique du Nord lui est utile. Il sait qu'en cas d'attaque alliée, l'aviation jouera un rôle prépondérant. Hors la Luftwaffe ne peut rivaliser avec la RAF ou l'US Air Force. De plus, le mur de l'Atlantique n'est pas l'obstacle infranchissable vanté pas la propagande de Goebbels. Il veut prélever des troupes en Norvège et les repositionner  dans le Nord-Ouest de la France. Mais le führer s'y oppose, préférant consolider tout le front Ouest. Cependant, Rommel connait trop bien la maxime " Qui veut tout défendre ne défend rien du tout !"


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De plus, sa vision s'oppose au commandant des forces de l'Ouest, le Maréchal Von Rundstedt. Celui-ci est favorable en cas d'invasion ennemie à laisser les alliés prendre pied sur le littoral et ensuite, par le biais d'une puissante contre-attaque, à les repousser hors du territoire. Rommel connait le potentiel humain et technique des américains, et il pense qu'il faut à tout prix empêcher les alliés de débarquer. Convaincu qu'une armée d'invasion est vulnérable dans les premières minutes de son débarquement, quand elle cherche ses repères et qu'elle attend son appui blindé, il espère refouler l'ennemi avant qu'il n'atteigne l'arrière des plages. Sur ses conclusions, il quitte donc au matin du 5 juin son Q.G de la Roche-Guyon et part en direction de Berchtesgaden pour s'entretenir avec Hitler. Son intention est de convaincre ce dernier de soutenir les troupes âgées basées en Normandie, en stationnant près de la côte deux divisions blindées. En chemin, il fera étape à Herrlingen pour voir sa femme, dont c'est l'anniversaire.

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A gauche, Gerd Von Rundstedt, commandant les forces allemandes du front Ouest.
A droite, le Général Friedrich Dollmann, chef de la 7ème Armée ( photos : archives fédérales allemandes )

Chose incroyable, les troupes germaniques sont au courant du débarquement allié avant même que le premier avion ne décolle d'Angleterre. Comme ses confrères Britanniques, l'Abwehr, les services de renseignements allemands, n'ont pas chômé. Ils savent que les alliés et la résistance française communiquent par le biais des émissions de la BBC. Tous les soirs, la radio anglaise égraine des messages personnels dans lesquels se dissimulent des codes à l'intention des résistants. Ceux-ci doivent rester à l'écoute des ondes, et une fois le code annonçant le débarquement entendu, mettre à exécution deux plans : le vert, de multiples sabotages des chemins de fer et des routes. Et le plan tortue, visant à interrompre les moyens de communications et à détruire certains ponts. L'Abwehr connait le code qui annonce la mise en marche d'Overlord : les  premiers vers du poème de Verlaine. Une fois annoncés, l'invasion se déroulerai dans les 48 heures. De fait, les services de la 15ème Armée du général Von Salmuth basés à Tourcoing sont à l'affût des dires de la BBC. Les 1er, 2 et 3 juin, ils entendent la première partie du code : " Les sanglots longs des violons de l'Automne ..." Puis le 5, à 21h15, la seconde partie tombe : " ... blessent mon coeur d'une langueur monotone." Le bureau allemand est en effervescence. La 15ème armée est en état d'alerte. Mais pas les autres, dont la 7ème qui garde la Normandie ! Le groupe d'armées B ne met pas dans la confidence le Général Dollman, et encore moins le 84ème corps du Général Marcks dont les hommes défendent le secteur visé par les alliés !

Pourquoi ? On peut penser que le Maréchal Von Rundstetd trouve cette information fantaisiste. Les américains n'annonceraient quand même pas leurs plans à la radio, sur la BBC en plus ! Des vers de Verlaine, quelle plaisanterie ! L'avantage décisif fourni par l'Abwehr est ainsi jeté aux orties et la victoire donnée aux alliés par leur ennemi..

Depuis 23h30, des mouvements soutenus d'avions sont constatés au dessus du Cotentin. On signale des largages massifs de parachutistes aux alentours de Sainte-Mère-Egliseet Sainte-Marie-du-Mont, dans la Manche. Aux mêmes instants, des escarmouches avec d'autres paras se produisent au Nord-Est de Caen. On parle de Britanniques. Le 6 juin, à 1h11 du matin, le téléphone sonne au P.C du 84ème Corps de St-Lô. Le Général Marks décroche. Le 3ème bureau de la 716ème division s'égosille à l'appareil et annonce des mouvements ennemis aux abords de l'Orne. Marcks et ses officiers sont circonspects. Quelques instants plus tard le doute est levé : le Colonel Hamann de la 709ème division appelle à son tour : "Parachutistes ennemis près de Ste-Marie du-Mont." L'alarme est donnée dans tous les abris allemands. Plusieurs centaines de paras, victimes d'erreurs de largages, sont faits prisonniers et interrogés. Certains restent muets, d'autres sont plus loquasses. Parmi eux, quelques uns demandent sans cesse l'heure à leurs gardiens, l'air inquiets. Comme ces américains de la 101st Airborne capturés à La Madeleine par les hommes du Lieutenant Jahnke. Dans quelques heures, ces dunes vont se transformer en secteur Utah Beach. Depuis leur arrivée dans le bunker du Wn 5, les paras sont nerveux et demandent impatiemment à être transférés à l'arrière. Jahnke est dubitatif. Mais pour quelle raison ne veulent-ils pas rester sur le littoral ? Puis vers 4 h 30, les sentinelles allemandes aperçoivent un épais brouillard au large. Des milliers d'ombres s'en détachent et certaines envoient un feu d'enfer sur leurs positions. La mer devient noire, sur Omaha Beach, plus tard, elle sera rouge. La flotte approche et commence le bombardement naval avant l'assaut des troupes terrestres. Ce 6 juin à l'aube, la placide région normande perd son calme et devient un champ de bataille.


Qui commande l'opération ?

Voici une revue des hommes responsables de la réussite d'Overlord :
•le général Dwight Eisenhower, commandant suprême du corps expéditionnaire allié, prend ses fonctions en janvier 1944.
•l'aviation sera sous les ordres d'Arthur W. Tedder, Air Chief Marshall
•L'amiral Bertram Ramsay est responsable des unités maritimes
•les forces terrestres seront sous le commandement du général Britannique Bernard Montgomery ( photo de droite )
•il a sous ses ordres le général américain Omar Bradley, commandant de la First US Army, et le général anglais Miles Dempsey qui commande la Second British Army


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 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 37622308ike-et-ses-generaux-jpg
de gauche à droite : le général Omar Bradley (commandant la first US Army), le général Léonard T. Gerow (commandant du Ve Corps secteur Omaha), Eisenhower, et enfin le général Collins (commandant le VIIe Corps, secteur Utah)        

Pourquoi le 6 juin ?



Prévu initialement au mois de mai, le débarquement est reporté à juin car toutes les embarcations n'ont pas été livrées le moment venu.

3 conditions sont nécessaires à la réussite d'Overlord :
•un assaut à l'aube, pour permettre aux troupes de bénéficier au maximum de la lumière du jour pour leurs actions
•une marée semi-montante, pour éviter aux fantassins d'avoir trop de terrain à couvrir sur les plages face aux défenseurs, et pour permettre aux embarcations de repérer efficacement les obstacles de plage et ne pas s'éventrer dessus.
•une nuit de pleine lune, pour que les troupes aéroportées sur chaque flanc du débarquement puissent travailler plus aisément.

Ces 3 paramètres ne sont réunis que pendant 3 jours par mois, le 5, 6, et 7 juin. La météo étant très mauvaise le 5 juin, Eisenhower reporte l'attaque au 6.


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 52706227navires-en-convois-jpg
Les navires progressent vers la côte normande en files interminables, protégés par les ballons et les bateaux de déminage

Pourquoi la Normandie ?

Différents sites ont été étudiés pour permettre aux hommes de prendre pied sur le continent, un seul s'est clairement détaché des autres :
•La côte hollandaise est trop éloignée des aérodromes anglais et ne permet pas un appui aérien efficace. De plus l'accès aux plages est difficile et l'arrière pays marécageux n'est pas propice à l'avancée des troupes blindées.
•La Belgique est proche mais les forts courants qui séparent l'Angleterre et ses côtes peuvent faire fortement dériver les navires et les hommes manqueraient leurs objectifs.
•Le nord de la France est le plus proche des bases alliées et propose un trajet plus direct vers le Rhin. Mais les allemands savent aussi lire les cartes et ont puissamment fortifié cette zone. De plus le commandement allemand est persuadé que l'invasion se fera ici, leurré par la désinformation alliée.
•La bretagne et son littoral à plus de 350 km des avions alliés ne se prêtent pas à une invasion. De plus ses plages sont petites et rocailleuses.
•La façade atlantique est trop éloignée pour les navires et l'aviation. La longueur de la traversée augmente les risques de se faire repérer par les allemands.
•Il reste la Normandie : ses plages sont semblables à celles présentes sur le sol anglais et beaucoup d'entre elles sont dégagées et propices à une avancée rapide dans les terres, le port de Cherbourg peut être prit à revers en débarquant sur la partie Est du Cotentin. L'aviation, à 250 km du Calvados, peut apporter un soutien appréciable aux troupes au sol et le front peut être cloisonné entre la Seine et la Loire en détruisant les ponts.


Quelques chiffres parlants :


•14 674 : sorties aériennes côté alliés, et seulement 319 pour les allemands qui perdirent 127 appareils ce jour là
•6 939 : navires impliqués dans l'opération, dont 4 126 bâtiments de débarquement
•152 000 : hommes débarqués
•80 : en km l'espace dévolu aux 5 secteurs de débarquement entre la façade Est du Cotentin et Ouistreham.
•10 000 : les pertes enregistrées au soir du 6 chez les alliées. environ 3 500 soldats ont été tués.


 Été 1944 : la bataille de Normandie - Page 2 71995983debarquement-omaha-jpg

Merci à http://www.plagesdu6juin1944.com

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