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Les Sumériens

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Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 11:32

Les Sumériens

ORIGINES ET HISTOIRE


Il y a 5000 ans, dans la vallée du Tigre et de l’Euphrate

On ne sait pas exactement d'où viennent les sumériens, leur langue n'est ni indo-européenne, ni sémitique

Les premiers occupants ( période préhistorique ) occupaient de modestes villages sur tout le territoire. Toutes ces populations semblent avoir été résorbées par les deux groupes ethniques Akkadiens ( Sémites ) et Sumériens. C''est donc en Mésopotamie ( ce qui veut dire en grec " entre deux fleuves " ) que les akkadiens ont rencontrés l'autre groupe ethnique et mystérieux, les sumériens. Ces deux groupes ethniques donnera naissance à la civilisation antiques de Mésopotamie, en particulier celles des Sémites d'Akkad et d'Assyro-Babylonie puis au grand empire de Babylone, qui dominera longtemps la région avant les conquêtes Perses et Macédonienes...

Les Sumériens Carte1

Les Akkadiens vennaient probablement des terres du nord ( Syrie, Liban ... ) et de l'arabie toute proche. Par contre, on ne sait pas d'où viennent les Sumériens. Ils ne sont pas originaires de Mésopotamie et leur langue, mal connue, n'est ni indo-européenne, ni sémitique. Le fameux mythe des " sept sages " impute la première civilisation du pays à de nouveaux arrivant étranges " arrivés de la mer ". Il est possible qu'il soient arrivés en suivant le littoral iranien, venant de l' inde ou d'asie en longeant les côtes...

Le plus étrange est qu'ils ont coupés les liens avec leur ancienne civilisation et son passé, oubliant completement leurs origines, à la différence des akkadiens qui ont gardés des liens avec leurs cousins de Syrie notament.
Les sumériens n'ont apparement jamais été alimentés de sang frais, aussi ils ont été au fils du temps phagocytés par les akkadiens plus vigoureux. Ils sont supérieur militairement avec la maîtrise de l'arc.


Mais le déclin rapide de la dynastie akkadienne entraîne une renaissance de Sumer et la montée en puissance de la cité d' Our ( Ur ). Les cités sumériennes de cette époque se dotent de ziggourats, monumentales tours à étages destinées au culte, en simples briques de terre cuite comme toutes les constructions de la région. L'histoire biblique de la tour de Babel est sans doute inspirée par ces ziggourats.

Les cités-États de Sumer ne cessent de se combattre entre elles. Le pays n'était pas un royaume unifié, mais un ensemble de cités-États rivales et indépendantes ( une douzaine au sud de la Mésopotamie ), formant des royaumes au gré des alliances et des conquêtes. Ce conglomérat d'états-cités ne favorisa pas l'émergence d'une capitale précise car le centre du pouvoir se déplaçait sans cesse. Les cités d'Ourouk, Our, Eridou, Nippour, Kisch et Lagash furent les plus importantes. Our ( Ur ) était la ville principale vers 3000 avant J.C. et fut la capitale de Sumer sous la III ème dynastie.

Les Sumériens Carte2

Vers 2000 avant JC, l'effondrement des cités sumériennes et d'Our en particulier ouvre la voie à de petits royaumes indépendants. L'un d'eux va connaître un destin exceptionnel. Il s'organise autour de la cité de Babylone, à une centaine de kilomètres au sud de l'actuelle Bagdad. Cette région, la Chaldée ( ou la Babylonie ), occupe l'ancien pays d'Akkad. Babylone atteint son apogée sous le long règne du souverain illustre Hammourabi ( 1792-1750 avant JC ).

Hammourabi achève la conquête des pays de Sumer et d'Akkad et détruit le royaume de Mari, dans la Syrie actuelle. Avant de disparaître completement, les sumériens auront eu le temps de marquer profondément la destinée du pays. Hammourabi a soin de placer toutes les divinités locales sous l'autorité d'un dieu suprême, Mardouk, le dieu de Babylone. On peut y voir l'ébauche du monothéisme.


Ce premier empire babylonien est ruiné vers 1595 avant JC par les Hittites sous la conduite de leur roi Mursili. Ces Hittites, nouveaux venus au Moyen-Orient, sont un peuple de langue indo-européenne établi au cœur de la Turquie actuelle en un royaume du nom de Hatti. Leur capitale est Hattousa. Ils ont l'avantage de maîtriser la métallurgie du fer, leur armement s'avère plus résistant. Abattus, les Babyloniens passent sous la coupe des Kassites, un peuple venu de l'Est. Les Assyriens ont même culture que les Babyloniens et comme eux, parlent l'akkadien, ( langue sémitique ). Mais ils se montrent plus brutaux et plus rustres. Leur capitale, Ninive, ( l'actuelle Mossoul ), se signale par des palais colossaux et sans grâce.

Les Sumériens Carte4

Les Hittites ayant détruit le royaume du Mitanni qui faisait de l'ombre aux Assyriens, ces derniers montent rapidement en puissance avec le roi Salmanasar 1er, vers 1274 avant JC. Ils soumettent peu à peu tout le Moyen-Orient à leur loi. Le roi Sargon II envahit le royaume d'Israël en 721 avant JC. Son fils et successeur, Sennachérib, déporte les Hébreux d'Israël entre le Tigre et l'Euphrate.
Assourbanipal, petit-fils du de Sennachérib, accède au pouvoir en 668 avant JC et étend la domination assyrienne jusqu'en Égypte. Il porte l'Assyrie à son apogée, mais le roi s'épuise à combattre les séditions locales et les ennemis des frontières. Vers la fin de son règne, il doit renoncer à l'Égypte. A peine vingt ans après sa mort, survenue en 630 avant JC, l'empire assyrien s'effondre, victime d'une coalition entre Cyaxare le roi des Mèdes ( peuple originaire de l'Iran actuel ) et Nabopolassar le gouverneur de Babylone.

C'est ainsi que le gouverneur de Babylone s'allie à Cyaxare, le roi des Mèdes. Les Assyriens sont défaits en 615 avant JC à Arapkha ( aujourd'hui Kirkouk ) et leur capitale Ninive est détruite en 612 avant JC. Babylone va retrouver sa grandeur pour plusieurs siècles. Le 23 septembre de l'an 605 avant notre ère, Nabuchodonosor II ( fils de Nabopolassar ) est couronné roi de Babylone. Peu avant son couronnement, il vainc les Égyptiens à Kharkémish et les chasse du Moyen-Orient. Un peu plus tard, il soumet Jérusalem et le royaume de Juda. Il réduit aussi la cité de Tyr, en Phénicie. Le 28 mai de l'an 585 avant JC, une éclipse de soleil interrompt un combat entre les Mèdes et les Lydiens. Nabuchodonosor, allié des Mèdes, en profite pour annexer la Lydie ( l'éclipse a été identifiée et a permis aux historiens de dater avec précision la bataille ).

Les Sumériens Babylone

Nabuchodonosor II de Babylone se consacre à l'embellissement de sa capitale. Il fait aménager une enceinte de 18 kilomètres de long, dont le principal point de franchissement est la porte d'Ishtar. De celle-ci, une voie processionnelle en brique émaillée conduit au temple de Mardouk, le dieu de Babylone. Le roi fait aussi rénover la grande ziggourat, ( la tour de Babel ). Elle s'élève à 90 mètres de haut et sa base a 90 mètres de côté. Enfin, le roi fait aménager les jardins suspendus. Une légende prétend qu'il aurait ainsi voulu faire une faveur à son épouse d'origine mède qui regrettait les montagnes verdoyantes de son enfance.

Les Sumériens Carte5

L'empire néo-babylonien de Nabopolassar et Nabuchodonosor n'aura qu'une existence éphémère. Nabuchodonosor s'éteint en -562 et peu après, un usurpateur, Nabonide, s'empare du trône. Son fils Balthazar lui succède en 548 avant JC mais il est lui-même chassé par l'invasion perse...
En 539 avant JC, Cyrus le Grand, Roi des Perses et des Mèdes, s'empare de toute la Mésopotamie, y compris de la prestigieuse Babylone, réduite désormais à n'être plus qu'une ville provinciale. Il délivre au passage les Hébreux.

Babylone reprend espoir avec l'irruption d'Alexandre le Grand. Le conquérant macédonien entre dans la ville en 331 avant JC et songe à en faire la capitale de son empire, unissant l'Orient perse et l'Occident héllénique. Il engage de grands travaux dans la cité et restaure le magnifique temple consacré à Mardouk, le dieu de Babylone.

Malheureusement, Alexandre ne revient à Babylone huit ans plus tard que pour y mourir. Avec l'éclatement de son empire, le rêve babylonien s'évanouit à jamais. Le site, qui s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres carrés, revient peu à peu à la steppe après avoir donné vie à une cité qui rayonna sur l'Orient civilisé pendant près de... quinze siècles ! Le général Séleucos 1er, qui gouverne la région après la mort d'Alexandre, transfère sa capitale dans un camp grec du nom de Ctésiphon, aujourd'hui dans la banlieue sud de Bagdad. Disputée entre les Perses et les Romains, la Mésopotamie tombe beaucoup plus tard sous la coupe des Arabes.

Babylone retrouve un rôle de première importance avec la fondation de Bagdad ( en arabe, la cité de la paix ), sur les bords du Tigre, et la montée en puissance de l'empire abbasside.

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Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 11:32

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Inventions de l'écriture

Les Sumériens Tablettes

Il y a environ 5500 ans naissaient, quelque part entre le Tigre et l'Euphrate, les germes de ce qui allait devenir la première forme d'écriture de l'humanité. Devenus agriculteurs, les Sumériens durent concevoir un système de comptabilité durable afin de gérer les surplus de nourriture. Ils se servirent donc de l'argile, matériau abondant dans ce territoire fluvial, pour garder des traces de leurs récoltes et troupeaux. Les comptables sumériens utilisaient des boulettes d'argile, appelées "calculi" pour enregistrer les livraisons et les échanges.

Les documents écrits les plus anciens (-3000) ont été retrouvés dans les ruines d’Uruk lors de fouilles en 1929-1931. Le cunéiforme est une forme d'écriture inventée dans l'ancien Sumer aux environs de la moitié du IVe millénaire avant notre ère. Le système était à l'origine pictographique, mais en s'adaptant aux autres langues de la région (akkadien, perse, etc.) il devint plus phonétique.

L’utilisation de l’écriture débouche sur une organisation complexe de la société. Elle est administrée, de façon méticuleuse et tâtillonne, par un État monarchique et sacerdotal. Les méthodes d'agriculture, exigeant l'irrigation des terres afin de les fertiliser par le limon, demandaient une organisation sociale complexe, donc une structure hiérarchique qui allait devenir de plus en plus importante avec le temps. La population croissant, les surplus de nourriture devant être gérés, l'écriture est vite devenue un besoin pour la civilisation naissante.

La découverte en 1961 à Tartaria (Roumanie) de tablettes d'argile avec des signes pictographiques, datées par C-14 à peu près 1000 ans avant Sumer, ont conduit certains scientifiques russes, britanniques et américains a suggérer que les sumériens ont leur origine dans l'espace carpato-danubien.

Les sumériens se servirent donc des techniques qu'ils connaissaient pour expliciter d'avantage leurs notations comptables, sous forme de pictogrammes tout d'abord. Ces pictogrammes se multiplièrent par la suite, se stylisèrent, ce qui donna une écriture complexe, la première connue. Le cadre d'utilisation dépassa la comptabilité des récoltes et des troupeaux, pour témoigner de la richesse de la culture sumérienne à travers des témoignages et même du premier texte littéraire connu, "l'Épopée de Gilmalesh". Voir : religions et Textes et Littérature

Le terme "cunéiforme" qui désigne cette écriture particulière signifie "en forme de coin" (de cuneus qui signifie "clou" ou "coin"). Cette appellation dépend du dessin caractéristique de cette écriture formée de petits traits triangulaires. Le cunéiforme était principalement écrit avec un calame en roseau sur des tablettes d'argile.

Les premières notations numériques étaient très simples. Les premiers agriculteurs s'étaient en effet contenté de plonger une tige dans une motte d'argile, laissant un point en creux. La motte d'argile, cuite, pouvait alors durer très longtemps, et même se rendre jusqu'à nous pour nous porter son message. L'écriture cunéiforme est dérivée de ce système simple: le scribe tenait son instrument, le calame, de plein poing, et le plongeait dans l'argile afin de laisser une simple trace. Ce type de marque avait de plus l'avantage d'être très rapide, ce qui est important puisque l'argile sèche rapidement. Cette particularité de l'argile va aussi amener une simplification progressive des signes à travers les âges.

Le calame, lui-même, était une tige de roseau taillée en biseau à une extrémité et en pointe de l'autre. Calame vient d'ailleurs du latin calamus, qui signifie «roseau».
Les témoignages extrêmement riches laissés par l'écriture cunéiforme ne vont pas l'empêcher de disparaître, lorsque le papyrus remplacera l'argile.

L'écriture cunéiforme sumérienne ne compte pas moins de 20000 signes! Les premières traductions sont dues à Sir Henry Creswicke Rawlinson (1810 - 1895).

Les Sumériens Ecriture1

La plupart des peuples de l'Asie occidentale adoptent le cunéiforme qu'ils transcrivent dans leurs langues respectives. Ils l'utilisent jusqu'au premier siècle av. J.-C. .Ce sont d'abord les Akkadiens (peuple sémitique, ancêtre des Hébreux et des Arabes), puis les Babyloniens et les Assyriens, puis les Hittites, les Perses... Pendant ces 4000 ans, des milliers de documents administratifs et économiques ainsi que la plupart des connaissances scientifiques et des oeuvres littéraires sont écrites en cunéiforme, dans différentes langues, par toutes ces civilisations. Le courrier et les livres de comptes sont inventés, on écrit les hymnes sacrés et les prières.

Dans "l'Épopée de Gilgamesh", oeuvre sumérienne écrite à cette époque, on devine une source de la mythologie grecque (les exploits d'Héraclès), et de la Bible (le Déluge y est conté).

Vers 2300 av JC, le sumérien cesse d'être la langue prépondérante en Mésopotamie. L'akkadien avait pris la relève. Dès la fin de l'époque dite "proto-littéraire", les Akkadiens avaient emprunté l'écriture sumérienne et l'avait adaptée aux besoins de leur langue sémitique bien différente du sumérien.

En 2000 av JC, le sumérien n'était plus parlé. L'akkadien, puis l'assyro-babylonien, l'avait définitivement remplacé. Le sumérien devait cependant rester la langue de la religion, de la science, des affaires et du droit pendant encore bien des siècles. Abraham, en 1900av JC, a donc vraisemblablement été en contact d'une manière ou d'une autre avec le sumérien.

On pense que le sumérien, comme langue littéraire, fut en usage jusqu'à la disparition définitive de l'écriture cunéiforme.

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Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 11:34

Les Sumériens et la science

Inventions - Astronomie - Confrérie du serpent - Nibiru - A.D.N.


La civilisation sumèrienne est la première grande civilisation dont nous avons des preuves. Elle fut fondée entre l'Euphrate et le Tigre il Il y a 6000 ans. Au 6ème siècle av. J.-C les scribes d' " Enuma Anu Enlil " étaient un groupe d'hommes experts en astronomie et astrologie à la cour babylonienne. Les textes se réfèrent à ce groupe de scribes, mais nous ne connaissons pas exactement qui ils étaient, ce qu'ils ont fait et comment ils ont été formés. L'Antiquité commence donc à des dates différentes selon les civilisations considérées. La plus ancienne civilisation antique connue serait celle de Sumer. qui inventa l'écriture cunéiforme, à base de pictogrammes pointus, dus à la forme biseautée du calame...

Les Sumériens Aile


LES INVENTEURS

8000 av. J.-C. Traces d'agriculture dans une région appelée le Croissant Fertile (frontière de l'Iran et l'Irak actuels). Engrain, épeautre, orge, millet, blé amidonnier sont cultivés sur de petites surfaces près des premiers villages d'agriculteurs sédentaires.

5000 av. J.-C. Développement d'une numération parlée de base 60. Ils inventent le travail du cuivre, puis ils ont combiné le cuivre et l’étain pour obtenir du bronze. Premières utilisation de la charrue et premiers usages de la voile.

3500 av. J.-C. Apparition de l'écriture pictographique (qui évoluera pour donner l'écriture cunéiforme) gravée par des scribes sur des tablettes d’argile afin de mieux gerer leurs récoltes. L'araire, instrument labourant superficiellement les champs est inventé. La base de l'alimentation reposait sur l'orge et le blé amidonnier, mais il n'y a aucun éléments attestant la consommation de pain levé. Maîtrise la fabrication de la bière. Invention de la roue pleine.

3300 av. J.-C. - 3200 av. J.-C. Edification au fond du golfe Persique et sur les bords de l'Euphrate des premières cités-États (Ur, Lagash, Uruk etc.), ils utilisent la brique dans la construction, l’arche. et inventent la première architecture religieuse connue (temples puis ziggourats). Apparition à Uruk des premiers signes, les chiffres sumériens et proto-élamites, tous deux considérés comme les plus anciens systèmes de numération connus. Introduction de la poterie au tour.

3000 av. J.-C. L'abaque, ancêtre de la machine à calculer, est inventé à Babylone. Il s'agit d'un aide-mémoire pour le calcul mental. Les unités, dizaines et centaines sont représentées par des colonnes de perles (toujours utilisé en Asie orientale). En medecine, les Sumériens utilisent les plantes dans le traitement de la maladie, la phytothérapie est née. Les Sumériens fabriquent les premiers savons. Les Sumériens découpent le ciel en constellations.

2700 av. J.-C. Apparition des chiffres cunéiformes sumériens.

2500 av. J.-C. Les premiers textes mathématiques sont écrits en Mésopotamie, l'écriture des nombres en système sexagésimal. L'astronomie se développe, ils inventent l'astrologie, les 12 signes du zodiaque, que nous avons conservé depuis (sous des noms différents), le cercle de 360 degrés et le calendrier de 12 mois et 30 jours. Fabrication des premiers véhicules à roues (pleine) dont les premier chars de combat.

2350 av. J.-C. Sargon I, roi d'Akkad, ayant conquis Ur et les autres villes de Sumérie, institue une semaine de sept jours, la première enregistrée.

2200 av. J.-C. Invention de l'écriture cunéiforme (en forme de clou), la première forme d'écriture du monde, afin de mieux gerer leurs récoltes et écrire leurs lois afin que la justice soit la même pour tous. Le premier drame épique de l’humanité, le plus ancien livre du monde "L’Epopée de Gilgamesh" écrit vers -2330/2200, n’a cessé d’être enrichi au fil des siècles. Il a aussi été considérablement imité en particulier par les auteurs de la Bible et les écrivains grecs.

2000 av. J.-C. Leur religion est le premier culte de nos civilisations. La civilisation est régie par une législation particulière (-2100), le plus ancien code de loi connu, celui d'Hammourabi, sixième roi de la première dynastie de Babylone. Les Sumériens ont aussi légué à l'humanité les concepts de gouvernement et de vie urbaine. Ce sont les premiers à payer des taxes et des impôts. A cette époque, le fer est travaillé pour la première fois, création de la métallurgie du fer. La première roue à rayons est fabriquée.

1900 av. J.-C. Les Babyloniens développent le premier système de numération de position connu à ce jour. Utilisant la base 60, d’où 60 minutes, 60 secondes (cette numération ne compte pas encore le zéro des indiens). L’invention de la minute et de la seconde serait également d’origine babylonienne, même s’il est très improbable qu’ils aient été capable de se situer dans le temps avec une précision supérieure à quelques dizaines de minutes (1900/1600).

1800 av. J.-C. Ils établissent un calendrier basé sur la course du Soleil et sur les phases de la Lune. Les tablettes cunéiformes prouvent qu'ils savaient prédire des événements tels que les éclipses avec une précision de l'ordre de quelques minutes. Un premier code de déontologie, régissant, entre autres, les rapports des médecins et du peuple est établi. Il est appelé Code d'Hammourabi, d'aprèes le roi de Babylone.

750 av. J.-C. Les Babyloniens font les premières prédictions empiriques des dates d'éclipses de Soleil et de Lune grâce à l'utilisation du saros. Le premier horoscope individuel est probablement un texte babylonien (daté de -410).

300 av. J.-C. Invention du zéro par les Babyloniens. Le zéro babylonien n'est pas conçu comme un nombre pouvant être utilisé lors de calculs. Il sert simplement à exprimer l'absence d'unités d'un certain ordre.

Le développement de l'armement, la présence sur les champs de bataille sumériens de la massue fait apparaître le casque (réalisé en cuivre), pour contrer cette avancée est utilisée la hache pour la première fois emmanché. Du danger des traits des archers naît le manteau blindé (bouclier), sorte de cape en toile ou cuir renforcée de disques de cuivre ce qui entraîne en réaction un développement de l'arc qui devient composite vers 2350-2250 avant J.-C. Des techniques de combat seront aussi utilisées pour la première fois: chariots de combat et infanterie équipée à l'identique du casque, du manteau blindé et de la lance créant ainsi une organisation militaire.


ASTRONOMIE

Après leur développement rapide (la majorité des découvertes ayant déjà été faites à la moitié du IIè millénaire), les mathématiques vont être utilisés pour l'astronomie. Il faudra cependant attendre le Ier millénaire pour que cette discipline prenne son essor. C'est alors un domaine dans lequel excellent les Chaldéens, qui sont parmi les meilleurs astronomes du monde d'alors, et vont apporter leurs connaissances considérables à leurs homologues Grecs.

Les astronomes étaient nommés au premier millénaire "Tupshar Enuma Anu Enlil". Ils étaient en fait des prêtres ayant reçu une formation spéciale, et sachant lire et écrire. De ce fait, leur fonction est avant tout religieuse. C'est pour cela qu'ils sont à la fois astronomes et astrologues (c'est une différence pour nous, mais pas pour les Mésopotamiens. Ils officiaient dans les temples, qui ont de ce fait livré de nombreuses archives de textes astronomiques et astrologiques qui étaient gardées dans des salles spéciales.

L'astronomie se base avant tout sur l'observation du ciel, et principalement des étoiles. Le plus ancien texte astronomique exhumé est une liste d'observations des mouvements de la planète Vénus, très importante en Mésopotamie, puisqu'elle est identifiée à la déesse " Inanna " (Ishtar), couvrant tout le règne d'Ammi-saduqa, roi de Babylone entre 1646 et 1626. L'astrologie connaîtra son véritable développement au Ier millénaire. On a exhumé de nombreux compte-rendus d'observations des phénomènes météorologique à partir de la fin du VIIIè siècle. Les souverains assyriens et babyloniens l'encouragèrent, avant tout pour l'astrologie. Elle connut ainsi une période de progrès, et atteint son apogée sous la période séleucide, avant de passer le relai aux Grecs. Les textes retrouvés ont une utilité particulière pour les historiens, puisqu'à partir des signalements d'éclipses, on peut connaître la date exacte de certains évènements. C'est à partir du signalement d'une éclipse de soleil, qui a eu lieu le 15 juin 763, sous le règne du souverain assyrien Assur-dân III (773-755), qu'on connaît avec précision la date des évènements ultérieurs de l'histoire mésopotamienne. Les souverains assyriens entreprendront un regroupement des observations astronomiques, et entretiendront un groupe important d'astronomes/astrologues autour du palais royal. De ce fait, ils aideront beaucoup l'essor de cette discipline.

Certains astres étaient considérés par les Mésopotamiens comme des divinités. Le Soleil (Utu - Shamash), ainsi que la Lune (Nanna - Sîn) sont les meilleurs exemples. Dans un texte du XIIè siècle, le ciel est divisé en trois grands chemins, attribuées au trois grands dieux de la Triade : "An", "Enlil" et "Enki" (Ea). Le "chemin d'An" occupait la partie centrale, le long de l'axe Nord-Sud. Au-dessus se trouvait le "chemin d'Enlil" , et au-dessous, le "chemin d'Ea".

Pour rendre compte de la position des astres, les astronomes se servaient de l'écliptique (le plan sur lequel la Terre tourne autour du Soleil, donc sur lequel on a l'impression que le Soleil se déplace vu de la Terre), pour évaluer la latitude, et ils avaient divisé le ciel en 12 zones constituées par des arcs de 30°, qui prirent le nom de la constellation principale qui s'y trouvait. Ce sont les signes du zodiaque, conservé depuis sous des noms différents. Généralement, les constellations mésopotamiennes sont les mêmes que les notres, à quelques variations près, comme la constellation dite de la Charrue, qui regroupe deux étoiles de notre constellation du Triangle et une de notre Andromède.

Vers -1000 av. J.-C. les astrologues Mésopotamiens connaîssent déjà toutes les planètes visibles à l'oeil nu, et ils a observent que toutes se lèvent à l'Est et se couchent à l'Ouest, en suivant dans le ciel la même trace que le Soleil : la bande où se déplacent ces astres est donc appelée "zodiaque". Une tablette babylonienne enregistre toutes les éclipses lunaires qui se sont produites entre le règne de Nabuchodonosor et l'an 317 avant JC (soit pendant 400 ans).

Les Sumériens Akkadtablette

La longueur de l'année fut calculée à 0,001% près et, les mouvements du Soleil et de la Lune, étaient connus avec une marge d'erreur égale à trois fois seulement leur valeur selon les connaissances de notre XVIIème siècle.

Durant des centaines d'années les scribes ont tenu les rapports précis d'événements naturels sur la terre et dans le ciel afin de prévoir l'avenir. Les sumériens connaissaient parfaitement les "étoiles" de notre système solaire, et d'autres aussi. Deux mille ans plus tard, les Grecs parleront de "planêtes", terme qui signifie "vagabond". Assimilées à des divinités, les planètes porteront le nom d'un dieu grec puis romain. Les Mésopotamiens connaissaient au moins cinq planètes, Sihtu / Mercure (divinité: Nélo), Delebat / Vénus (divinité: Ishtar), Salbanatu / Mars (divinité: Nergal), Neberu / Jupiter (divinité: Marduck), Kayamanu / Saturne (divinité: Ninib). Mais très certainement avaient-ils des connaissances à propos d'autres planètes, certainement au moins 7, voir même beaucoup plus!

Les Babyloniens avaient constaté que, sur fond d'étoiles fixes, des astres se déplaçaient. Ils en comptèrent au moins 7 et, dès le XXe siècle avant notre ère, leur donnèrent le nom d'une divinité sans pour autant que l'astre soit identifié à la divinité. Pour prendre un exemple, on disait "l'astre de Mars" et non pas "Mars". Par la suite, l'expression disparut au profit du nom simple.

En Babylonie, le nombre sept était considéré comme néfaste et il était de coutume dans la classe aristocratique de ne rien entreprendre les 7, 14, 21 et 28 du mois. On peut voir dans ces faits à la fois l'existence d'une semaine de sept jours (qui aurait été interrompue puisque le mois comportait 30 jours) et les prémisses du repos hebdomadaire. Si on y ajoute le fait que les babyloniens (et, avant eux, les Sumériens) connaissaient sept "planètes" qu'ils rattachaient chacune à un dieu, on tient peut-être une explication à l'origine de la semaine de sept jours. Mais ce n'est qu'une hypothèse.


LE MUL APIN

A partir des années -1000 (environ), l'astronomie de Mésopotamie tout en restant encore assez descriptive, émerge lentement de son contexte astrologique de départ : les astronomes ou les veilleurs vont noter nuit après nuit tous les phénomènes célestes observés, surtout ceux qui sont visibles au début et à la fin de la nuit divisée en trois "veilles" (massartou). Les veilleurs observent bien sûr tout ce qui concerne les éclipses, mais les ils vont aussi repérer et noter les positions des planètes par rapport à des étoiles brillantes, la durée écoulée entre le coucher du soleil et le coucher du premier croissant de Lune en début du mois, etc. Ces textes étaient refondus par la suite sur une tablette unique portant sur l'ensemble des événements du mois (des almanachs), puis seront archivées dans la bibliothèque du temple.


En dehors des almanachs, un texte majeur d'astronomie le "MUL. APIN" (1000 avant J.-C) liste 66 constellations (ou astérismes). Première carte céleste connue (découverte à Ninive). C'est un planisphère en argile, divisée en 8 sections, et montrant une ou deux constellations avec les étoiles importantes (Sirius, l'Épi, Pégase, la Balance, etc.). "Mul APIN" veut dire étoile d'Andromède; [mul = étoile + APIN = champ : premiers mots du texte]; ce texte regroupe sur 3 tablettes à l'écriture serrée toutes les connaissances de l'époque en Astronomie. Les indications sont données dans un calendrier de "travail" contenant 360 jours dans l'année. On y trouve des indications sur la durée des jours et des nuits tous les mois de l'année, une sorte de catalogue d'étoiles situant celles-ci les unes par rapport aux autres, une liste d'étoiles dites "ziqpu" qui permettent de se repérer par rapport au méridien selon la date, la liste des constellations qui se trouvaient sur le "chemin de SIN" (dieu de la Lune), c'est à dire sur l'écliptique, la longueur de l'ombre portée d'un style vertical pour un temps donné depuis le lever du Soleil (cadran solaire), les périodes de visibilité et d'invisibilité des planètes, etc.

Cet état des lieux fourni aussi quelques règles de calcul; cela permet de constater que déjà une modélisation numérique est utilisée dans des cas simples. L'essentiel des repérages d'événement astronomique se fera par rapport à des étoiles brillantes connues. Les distances sont données en shu-si "doigts" (1/12 de degré) et en kush (2,5 degré) en spécifiant la direction Nord Sud Est ou Ouest à partir de l'étoile de référence; celles-ci sont au nombre d'une trentaine et sont connues par des listes références.

Ultérieurement les textes les plus nouveaux concernent les éclipses; des relevés qui s'étagent sur plusieurs siècles contiennent des observations qui croissent en précision : celles des moments du début et de la fin de l'éclipse par rapport soit au lever soit au coucher du Soleil; l'unité utilisée est l'OUSh (= 4 minutes de temps); on peut de nos jours vérifier les données et constater que l'unité est stable; cela suppose donc l'utilisation d'une horloge (à eau?) étalonnée!

Les Sumériens Mulapin

Dans ce texte il y a 18 constellations dans lesquelles nous retrouvons déjà les signes du zodiaque : 1.Journalier (Bélier), 2. Les étoiles (Pléiades), 3. Le taureau du ciel (Taureau), 4. Le fidèle pasteur d'Anou (Orion), 5. Le vieil homme (Persée), 6. Le bâton brisé (l'Aurige), 7. Les grands jumeaux (Gémeaux), 8. Le crabe (Cancer), 9. Le Lion, 10. L'épi d'Orge (Vierge), 11. La Balance, 12. Le Scorpion, 13. Pabilsag (Sagittaire), 14. Le poisson chèvre (Capricorne), 15. Le Géant (Verseau), 16. Les Queues (Poissons), 17. l'Hirondelle (S-O Poissons) et 18. Announitou (N-E Poissons)

Hérodote, historien grec du Ve sc. av. J.-C. rapporte que gnomons et polos (cadrans solaires) sont des legs babyloniens. Mais les astronomes grecs emprunteront aux Babyloniens plus que ces outils. L'emprunt touche tout ce qui concerne la mesure du temps, que ce soit le procédé numérique de calcul de la durée des jours et des nuits tout au long de l'année ou les évaluations de la période synodique (temps de retour à une même phase) des planètes. On peut aussi mentionner une liste d'éclipses datées et archivées depuis le VIIIe sc. qui remonterait donc à l'époque de Nabonassar, liste dont Hipparque aurait eu connaissance et dont il se servit pour préciser sa théorie de la Lune. Certains chercheurs comme G. J. Toomer (dans "Astronomy before the telescope" British Museum Press Londres 1996) disent même très clairement que Hipparque n'aurait pu faire tout le travail qu'il a fait si il n'avait pas eu connaissance à la fois des données d'observations et des techniques de calcul des Babyloniens; il ajoute que les Babyloniens avaient ouvert à Hipparque la voie de la pratique de la prévision chiffrée. Le même Hipparque choisira de faire ses calculs en base 60; il utilisera aussi la découpe babylonienne du Ciel le long de l'écliptique en 12*30 OUSh (repère en longitude par le nombre de degrés dans les 12 constellations du Zodiaque); de là nous vient l'habitude de découper un cercle en 360 degrés.


ASTROLOGIE

L'astrologie est une discipline à la croisée de deux autres : l'une, "scientifique", l'astronomie, et l'autre faisant partie du domaine des croyances, la divination. Mais ceci est tout à fait incongru pour les Mésopotamiens, puisque du fait de la place de la religion dans les mentalités, l'astronomie et l'astrologie sont une même chose.

L'astrologie était principalement basée sur l'étude des phénomènes météorologiques : l'observation des astres (couleur, visibilité, mouvement, position), des éclipses (signe de la colère divine aux temps anciens), mais aussi le vent, les nuages, etc. Comme pour toute pratique divinatoire le phénomène observé prédisait un évènement futur. Les astrologues s'aidaient de nombreux textes comportant des listes de phénomènes avec leurs conséquences pour déduire le message envoyé par les Dieux (la divination étant l'interprétation par les hommes de messages envoyés par ceux-ci). Certaines de ces prédictions pouvant avoir trait à la destinée du royaume, les souverains se tenaient informés de toutes les observations et avaient toujours un groupe d'astrologues autour d'eux. L'astrologie horoscopique s'est développée plus tardivement, quand dans le troisième quart du premier millénaire les astronomes ont découvert le zodiaque et les phénomènes tels que les équinoxes et les solstices nécessaires à l'établissement du thème astral d'un individu au moment de sa naissance.

Tous les présages sont étudiés, et pas seulement les signes venus des astres (on a par exemple retrouvé 4000 tablettes de présages dans la collection du roi Assourbanipal, VII° siècle avant Jésus-Christ). Quand une comète apparaît, on la considère en général comme un présage néfaste pour tout le pays. En -2259, le roi d'Akkad Naram-Sîn meurt au moment où se produit une éclipse de Lune (Sîn): peu à peu, des rois se persuadent que le ciel est là pour leur envoyer des messages. Ils entretiennent qui des savants, qui des prêtres (ce sont souvent les mêmes personnes) chargés d'interpréter les "signes". Le premier horoscope individuel est probablement un texte babylonien (daté de -410).


UFOLOGIE

La planète "Nibiru". Selon des chercheurs et ufologues (notament Zecharia Sitchin), les habitants de cette planète, les Nibirians ou Marduck, etc., atterrirent sur notre Terre pour la première fois il y a environ 450.000 ans pour sauver leur planète. Ils se mirent à extraire l'or et d'autres matières premières dont ils avaient besoin et créèrent l'homo sapiens il y a 300.000 ans environ par manipulations génétiques sur des femelles d'hominiens. Ils avaient besoin d'aide, car ils ne voulaient plus extraire eux-mêmes ces matières premières. La Mésopotamie fut leur première colonie.

Les "Annunakiens" des mythes sumériens, "ceux qui descendaient du ciel sur la Terre", étaient des extra-terrestres venant d'une planète encore inconnue de notre système solaire qui fait le tour du soleil en 3.600 ans, la planète "Nibiru". Cette planète fut décelée en 1983 par le satellite astronomique à infrarouge (IRAS), et c'est en 1987 que son existence fut reconnue officiellement comme probable par la NASA sous le nom de "Planète X". Les dirigeants des civilisations extra-terrestres devaient faire face à des rivalités dues à la conduite à mené face à leur création. Les hommes qui n'étaient rien d'autre que des esclaves, furent soumis à la famine, aux maladies et à des guerres biologiques. Les textes de Mésopotamie montrent que tous ces moyens s'étant révélé inefficaces pour faire régresser la population humaine, les extra-terrestres décidèrent d'exterminer les hommes en provoquant un grand déluge.

Les Sumériens Sceau_planetes Les Sumériens Sceau_annunaki Les Sumériens Ailes

Les tablettes Mésopotamiennes indiquent que "EA", Prince extra-terrestre de la terre, créateur de l'homo sapiens, se rebella, n'acceptant pas les cruautés que ses congénères infligeaient aux hommes, et fonda la "Confrérie du Serpent" afin d'organiser la résuistance. Mais la confrérie fut vaincue par d'autres groupes des extra-terrestres régnants et "EA" fut banni sur Terre. De "Prince de la Terre", il passa "Prince des ténèbres". On enseigna aux hommes que tout le mal de la Terre était de sa faute et qu'il voulait que les hommes deviennent des esclaves. On exhorta les hommes à le démasquer chaque fois qu'il se réincarnerait et à l'anéantir avec ses créatures s'ils les rencontraient. La secte des Illuminatis descendrait directement de cette ancienne confrérie d'origine sumer, bien que les intentions aient plus ou moins changées !


LA MÉDECINE ET LA GÉNÉTIQUE

La médecine s’est dégagée assez tôt de la magie, et s’est constituée en science indépendante à côté d’elle. Les maladies étaient attribuées à la présence de démons malfaisant dans le corps des malades, la médecine s’occupait de soigner le corps. La médecine était déjà fort avancée vers la fin du III millénaire : utilisation d’onguents et de filtrats, de nombreuses plantes, substances animales et minéraux.

La médecine mésopotamienne a eu comme principal défaut d'être incapable d'éliminer toutes les considérations religieuses qui l'ont empêché de progresser réellement. L'exorcisme est une pratique qui nous parait plus folklorique qu'autre chose, et il est probable que ses résultats aient été assez faibles, sans parler du fait qu'elle a empêché les Mésopotamiens de pouvoir franchir le pallier nécessaire pour faire progresser leurs connaissances médicales. De ce fait, la médecine de ce pays fut moins élaborée que la médecine égyptienne contemporaine malgré certains aspects assez intéressants et témoignant de l'intelligences des médecins de la Mésopotamie, certains d'entre eux ayant fait parti des plus efficaces de leur temps dans tout le monde antique. La médecine grecque, grâce à des hommes brillants tel qu'Hypocrate, a elle su parfaitement utiliser les connaissances héritées de ses predécesseurs pour atteindre un niveau d'efficacité et a ainsi réussi à révolutionner cette science.

Les Sumériens Ninkishzidda

Des avances récentes dans la recherche sur l'ADN ont établi qu'il y avait une "EVE" qui a vécu il y a environ 250 à 270 milles ans, une première mère de l'humanité moderne, peu importe que l'héritage racial. En 1987, les scientifiques des Universités de la Californie et le Michigan ont annoncé que tous les humains sont descendent d'une "EVE" mitochondrial simple : qui aurait vécu en Afrique. Quelques années plus tard la science nous aprendra qu'il y avait aussi un "ADAM" réel. Finalement, des avances génétiques ont fait des bébés-éprouvettes possibles en mélangeant le sperme masculin avec des oeufs feminin en les réimplantant.

La connaissance, que nous avons acquis corrobore ce que le Sumeriens connaissait il y a six mille ans. Le symbole des serpents entrelacés, que nous employons toujours aujourd'hui pour représenter la médecine et la guérison, la biologie, existe depuis 6000 ans. C'est le symbole du dieu "Inkishzidda". Ce symbole est aussi celui de l'ADN, la spirale double de l' ADN !
La représentation du dieu sumérien "Ninkishzidda" représente deux serpents entrelacés et l'échelle semblable à des rubans entre les corps de serpents. Découverte par la science moderne, la structure de spirale double d'ADN est qussi le symbole des "Serpents entrelacés" sumèriens, qui ont imité la structure du code génétique, dont la connaissance "secrète" auarait permis la création d'"ADAM", le premier homme que les "Annunakiens" ont créés, selon le mythe...

Qui était les "Annunakiens" et d'où venaient ils ? Le Sumeriens on dit : "Ils sont venus de Nibiru". Et sur Nibiru les smumériens on dit: "C'est encore une planète de notre système solaire".


En 1973, le Prix Nobel Francis Crick qui avait codécouvert la structure de l'ADN, émettait l'hypothèse que "la vie sur la terre émanait peut-être d'organismes venant d'une planète lointaine". Les anthropologues n'arrivent toujours pas à faire le lien entre notre race et ses plus proches parents, les "simiens". Il y a environ 300.000 ans, après un demi-million d'années d'évolutions minimes, l'homo erectus se transforma alors soudainement en homo sapiens, se caractérisant par une augmentation de 50 % de la capacité de la boîte crânienne, et cela sans explications sur la rapidité de la transformation.

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Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 11:35

LES DIEUX SUMÉRIENS

Des divinités encore dans nos esprits


Les sumériens adoraient des centaines de dieux et de déesses qui jouaient un rôle crucial aussi bien au niveau collectif qu'au niveau personnel. Les sumériens établissaient des liens privilégiés avec un ou plusieurs dieux de leur choix. Il ressort de l'étude de leurs textes ou de leurs stèles que ces habitants de Mésopotamie n'hésitaient pas à se tourner vers leurs dieux pour obtenir assistance et protection concernant une foule de choses fort variées.

Les récits bibliques des 11 premiers chapitres de la Genèse sont inspirés des légendes et mythes sumériens.

Les dieux sont des êtres célestes, ils rayonnent d’une grande lumière. Ils étaient anthropomorphiques, aussi bien physiquement que dans leur caractère et leurs actions. Liée aux divinités ouraniennes, la symbolique taureau–cornes a une grande importance. Les dieux sumériens paraissent plus immergés dans la nature que ceux des babyloniens. Ils ont gardé à la fois plus de brutalité et de douceur, et un certain amoralisme. Chez les sémites, les dieux s’éloignent des forces naturelles.

On constate 3 sortes de divinités, qui trahissent un sentiment de communion intense avec la nature :
Les Sumériens Puce Les dieux correspondant aux diverses parties du monde (le ciel, la terre, les enfers).
Les Sumériens Puce Les divinités astrales (soleil, lune, étoiles).
Les Sumériens Puce Les forces de la nature (foudre, ouragan, et les dieux de la fécondité).

L’amour entre les dieux était la source de toute vie sur terre, et les poètes sumériens le décrivaient de façon très explicite. C’est évidemment Inanna qui inspire les images les plus érotiques. Mais à l’image d’un souverain, la communication avec les plus grands dieux étant difficile, les sumériens préféraient s’adresser à des dieux plus proches, les dieux "personnels" .A chaque nouvel an, les dieux fixent le sort des 12 prochains mois. Cette fête, à-ki-til, régénère le monde, le purge. Les temples, imago mundi, sont très importants. Leur plan, comme celui des cités, est inspiré par les dieux aux souverains.

Les Sumériens Pyramide

Les 4 dieux créateurs :
An ( Anu, Antu ) qui règne sur les cieux.
Enlil ( Ellil ) qui dirige l'air ou l'atmosphère.
Enki ( EA, Nudimmud ) maître des eaux.
+ " Ninhursag " ( Ninmah, Nintu, Mammi, Ki ) déesse de la terre.

Les trois divinités astrales :
Nanna ( Sin, Yerah ), dieu de la lune.
Utu Babba ( Shamash ), dieu du soleil.
Inanna " ( Ishtar ), déesse de Vénus.

Les Sumériens Puce Nammu (Namma), la Mère, forme les eaux primordiales, on ne sait rien de sa naissance. Elle était considérée comme la déesse de la Mer Primordiale, la Mère qui engendra Enki et An, et par là, le Ciel et la Terre. Bien qu'étant au-dessus de la Triade en terme d'origine (elle engendre), elle ne joua jamais un rôle aussi important que ses fils dans l'histoire des dieux du pays de Sumer.

Les Sumériens Puce La Divine Triade: An " ( Anu, Antu ), Enlil " ( Ninlil ), Enki " ( Ninki, EA ). Le pouvoir suprême était divisé à part égale entre ces trois divinité, ce qui n'était pas le cas, " An " étant le dieu le plus puissant des trois.

Les Sumériens Puce Les 7 dieux " qui décrètent le destin " se subdivisent eux-mêmes en deux sous-catégories ( Une Parèdre : (n.f. et adj.) est une divinité associée, à un rang subalterne, au culte et aux fonctions d'une autre divinité).

Les Sumériens Puce L' Annunnaki est l'appellation collective pour les 50 grands dieu fils de An.

Les Sumériens Puce Les 7 dieux " qui décrètent le destin ", juste au-dessus des hommes, sont des dieux prolétaires au service des 50 grands dieux.

Ces dieux sont représentations des forces de la nature ne transcendent pas la nature, ils la représentent seulement, à l'inverse du Dieu biblique. La hiérarchisation des dieux ne repose pas uniquement sur leur importance les uns envers les autres mais se fonde également sur leur rôle respectif. Ainsi, les dieux sont classés en créateurs, en divinités qui dirigent le destin, etc. expliquant la présence de certains dieux à plusieurs endroits de la pyramide. Leur classification dépend aussi de leur nature.

Chacun a une représentation symbolique que l'on retrouve sur les sceaux cylindres et sur les monuments. Les dieux secondaires représentent les forces animistes présentes dans la nature ainsi que les divinités protectrices personnelles, les esprits qui œuvrent dans l'imagination quotidienne des citoyens sumér puis babyloniens. Les dieux étaient conçus à l'image des hommes et rarement, voire jamais, représentés sous un aspect qui n'était pas anthropomorphe.. Ils n'étaient pas tout-puissants non plus et leurs comportements sont loin d'être raisonnables en toutes circonstances, ces divinités étaient davantage considérés comme des " sur-hommes " que comme des dieux. La structure du panthéon sumérien peut aisément se comparer à une structure pyramidale très hiérarchisé, ce qui devait d'ailleurs être plus tard une constante de toutes les religions polythéistes de l'Antiquité.

Sumer, par l'influence de sa littérature, étaient encore vénérés jusqu'à l'époque Assyro-babylonienne, certains dieux sumériens sont familiers de la Bible, puisque celle-ci les mentionne dans le panthéon des peuples polythéistes ennemis des hébreux. Avec la religion sumérienne on touche à l'origine de ces dieux. On les voit apparaître sous leur forme et leur nom primitifs. Le récit apparaît ainsi bien plus fantastique et énigmatique chez les smuériens que dans la Bible qui l'adapte au monothéisme. Dans la principale ville OUR il y avait deux temples dédiés à " Anou ", le dieu suprême et à " Inanna ", la déesse de la fertilité et de l'amour. C'étaient les édifices religieux principaux de la ville. Il semble qu'à cette époque chaque ville eut ses dieux ou déesses. Ainsi " Enlil ", le dieu de l'atmosphère était vénéré à Nippur tandis que Nanna, le dieu de la lune l'était à Our. Chaque dieu principal avait sa famille et chaque membre de cette famille possédait un temple de moindre importance ou une simple chapelle.


NAMMU ( NAMMA )

Déesse primordiale, qui existe depuis le début. C'est la déesse de la mer, des eaux profondes, d'où elle a engendré le Ciel ( An ) et la Terre ( Ki ).


AN ( ANU )

An signifie " ciel " et " divinité ". Il règne par excellence. Son chiffre est le 60 il est représenté avec une tiare à cornes, il est adoté à Babylone. Sa parèdre est Antu: des démons et annunaki naissent de ce couple, cependant sa parèdre la plus répandue est Ishtar. On lui rattache Enlil, Nergal et Sin. Le premier mois de l'année lui est consacré chez les babyloniens, en commémoration de la création du monde (les assyriens lui substituent Ashur, Anu partage le temple avec Adad). Il aurait remplacé Enlil vers ~2300 à la tête du panthéon. Sa ville dévouée est Uruk où il est célébré avec Ishtar.

La Swastika nazi est à l'origine un symbol du dieu AN


ENLIL ( ELLIL )

Aux côtés de " An "et de " Enki " il compose la triade suprême suméro-akkadienne. Il est le seigneur-souffle, divinité de la terre ferme. Il est représenté avec une tiare à cornes et symbolisé par le chiffre 50. Divinté violente et active, il est l'auteur du Déluge et il fixe les destins. Il règne à Sumer avec sa parèdre, Nin-Lil, sa ville dévouée étant Nippur. Vers ~2230, Anu le remplace à la tête du panthéon et Marduk l'absorbe au ~XII°. Il est alors remplacé, en Assyrie, par Assur.


ENKI ( EA )

Aux côtés de" An " et de" Enlil " il compose la triade suprême suméro-akkadienne. Il apparaît dàs les textes sumériens (les assyro-babyloniens le nomment Ea).

Il règne sur l'abîme des eaux profondes (sur lequel repose la terre) et est représenté en tant que chèvre-poisson. Sa ville dévouée est Eridu mais son culte s'étend rapidement. Il règne également sur les sources et fleuves et devient le maître des magiciens (grace au pouvoir incantatoire de l'eau). Il a transmis sa science à son fils " Marduk ". Il apparaît comme le créateur de l'humanité et son protecteur face à Enlil. Sa parèdre est Ninki, il est symbolisé par le poisson et le chiffre 40.

C’est grâce aux druides Wallans, les seigneurs des bois, que fut introduite sur les îles britanniques la culture de Barat An-na, femme du dieu sumérien Anu et mère de Enki (Seigneur-Adon-Baal). Son nom raccourcit en « Britanna ». Dans le royaume phénicien, elle était représentée assise au bord de la mer, tenant une torche de feu, et à côté d’elle se trouvait un coquillage rond portant la croix de la Rosi-crucis. Sa torche est devenue un phare et la Rosi-crucis de son coquillage a été modifié pour devenir l’Union Jack. Mais après tout ce temps, elle est toujours la Déesse Mère du pays, la Dame de la pierre de feu : Britannia.

Les Sumériens Enki


NINHURSAG ( KI )

La déesse " Ki " ( Ninhursag )" ce qui veut dire la terre, est la reine des montagnes. C'est une déesse de fertilité qui a créé toute la végétation. Ninhursag est l'un des membres les plus âgés du Panthéon sumérien et a des titres prestigieux comme la " mère des dieux " et '" la mère de tous les enfants ". Elle s'appelle également " Ninmah ", " Nintu " ou encore " Mammi ". Elle était la déité des gouverneurs sumériens, qui se sont dénommés comme des " enfants de Ninhursag ". Sous la direction d'Enki, elle participe à la création des Hommes dans un texte sumérien tardif. Sous l'appelation " Nintu ", elle est la déesse des accouchements.


NANNA ( SIN - YERAH )

Divinité sumérienne de la Lune, sa parèdre est Ningal. Il est représenté par la lune et symbolisé par un croissant et le chiffre 30. Ses villes dévouées sont Ur et Harran. Sîn est assimilé à Nanna chez les Babyloniens. Sîn mesure le temps et c'est à lui de faire se terminer dans les soupirs et dans les larmes les jours, les mois et les années des rois coupables. Son symbole est le croissant lunaire. Ses villes saintes étaient Ur, où il est honoré sous le nom de Nanna et Harran, d'où son culte s'est répandu dans les pays araméens.


UTU UBBA ( SHAMASH )

Divinité sumérienne de la justice, sa parèdre est Aja. Il est représenté par le Soleil et symbolisé par un disque solaire et le chiffre 20. Ses villes dévouées sont Larsa et Sippar. Shamash était le dieu-Soleil en Mésopotamie, appelé Utu Babba chez les Sumériens, il est avant tout le juge suprême dont les enfants sont Kittou et Mesharou, la justice et le droit. On le considérait comme le dieu de la justice, car de sa position dans le ciel il pouvait voir tout ce qui se passait sur la terre.
C'est probablement pour la même raison qu'on le considérait aussi comme le dieu qui connaissait l'avenir et qui pouvait le révéler à l'humanité au moyen des entrailles d'un mouton sacrifié. Ce rôle l'impliquait directement dans les décisions politiques et sociales prises par les rois. Il dicte lui-même aux rois les lois équitables. Son symbole est un disque orné d'une étoile à quatre branches séparées par des faisceaux de rayons ondulés. Il est caractérisé sur des monuments et des cylindres par des flammes qui s'élèvent au-dessus de ses épaules. La légende dit qu'il épousa " Ishtar " (Innana) sa soeur.

Les Sumériens Inanna

Inana était avant tout renommée pour être la déesse de la liberté et de l'indépendance personnelle, sans oublier bien sûr son titre de déesse de l'amour. Elle était donc, à cause de ces titres et de ce pouvoir d'être une déesse personnelle pour ceux qui l'invoquaient pour des requêtes précises, la déesse des " immigrants " qui se rendaient à Babylone.

L'histoire ancienne relate des rituels comme celui du roi qui devait entretenir une nuit de relations sexuelles avec Ishtar, une déesse qui était censée descendre depuis les cieux, de Sirius dans les Pléiades, dans un objet, (un OVNI), ayant la forme d'un croissant. Cette cérémonie du " mariage secret " se tenait au Festival du Nouvel An pendant une nuit entière au terme de laquelle le roi était reconduit pour une année entière. L'échec n'était pas permis et pouvait coûter la vie au roi. Ishtar était représentée avec une coupe ou avec une torche en main, une couronne sur la tête puisqu'elle était " reine des cieux ", chargée de bijoux et vêtue de pourpre et d'écarlate comme le relatent les versets Johanniques.

Cette relation entre un être humain et une " extra-terrestre " est une image seulement inversée dans ce genre d'abominations, de celle que relate Genèse 6 avec les fils de Dieu et des filles des hommes:
" [...] Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. Alors l'Éternel dit: Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants: ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité ". (Genèse 6/1-4).

Selon un certain nombre d'historiens instruit du contenu de tablettes cunéiformes Sumérienne, elle n'avait jamais été mariée, n'avait jamais conçu d'enfant et ne pouvait prétendre être une " déesse mère " d'où serait issu le culte marial mais plutôt la promotrice de toutes les formes de sexualité, incluant toutes les perversités possibles. Parce qu'elle était la déesse principale vénérée à Babylone, Ishtar était la déesse des prostituées et un temple lui était dédié à ce titre. Ce statut de prostituée " sacrée " la distingue de la déesse Sémiramis, plus mythique certainement que la femme de Nemrod, dont le culte apparenté est plus directement lié à celui dune " Vierge à l'enfant ". Avoir des relations sexuelles avec une prêtresse de ce temple permettait d'être lavé de tout péché et le " pénitent " devait alors s'acquitter d'un don.

Elle est la sœur de Shamash, dieu de la lumière, et en même temps d'Ereshkigal, la divinité du monde infernal. Elle était adorée à Ourouk la capitale où son culte supplantera celui de son père Anou, Fille de Sîn, elle a pour emblème une étoile; aussi une déesse guerrière, debout sur un ou deux lions, elle porte le carquois; d'une main elle tient une arme courbe et de l'autre un sceptre. Son temple à Babylone s'appelait l'Etourkalama, la "maison qui est la bergerie du pays". Les cérémonies qui s'y déroulaient avaient une forte connotation érotique et semblaient plutôt liées à la prostitution sous ses formes sacrée et profane.

Chez les Assyriens, elle revêtait deux visages bien différent. Elle était d'abord la déesse de l'amour et du sexe sans être cependant ni la patronne du mariage ni la déesse-mère. Sa personnalité a vraisemblablement absorbé d'autres déesses. Elle incarne la femme par excellence : belle, voluptueuse mais aussi versatile, perfide et sujette à la colère. Ses amants sont sans nombre, demi-dieux comme Dumuzi ou simples mortels qu'elle séduit avant de les rejeter aux Enfers en les transformant en animaux répugnants. Elle disposait de deux sanctuaires très renommés, celui d'Arbèles et surtout celui de Ninive. Elle était ensuite la déesse de la guerre, qui assistait le roi et marchait à ses côtés. Cet aspect belliqueux lui vaut d'être représentée debout sur un lion ou une lionne brandissant un poignard à lame courbe (harpè).

Parèdre du dieu Bêl dans le panthéon ouest-sémitique, c'est pour elle que l'on pratique, sur les hauts lieux , la prostitution sacrée, qui vise, à accroître, par analogie, la fertilité du sol et la fécondité des troupeaux. Les Grecs l'assimileront à Aphrodite, les romains à Vénus. Ishtar est aussi connue sous le nom Biblique d'Astarté ( étoile ) la divinité féminine principale des Phéniciens adorée pour la guerre et la fertilité. La " statue de la liberté " à New-York est une représentation moderne d'Ishtar : la déesse des immigrants qui se rendent à Babylone.


NINURTA

Ninurta est la divinité babylonienne ( d'origine suméro-akkadienne ) de la guerre et de la chasse, mais aussi de la pluie ... , il a comme parèdre " Gula " ( déesse de la médecine ). Il apparaissait comme le champion des dieux, vainqueur des monstres.

Il fut connu sous le nom de Ningirsu à Lagash, son culte gagna l'Assyrie vers ~1000. La cité de Kalah lui était dévouée depuis Ashur-Nasir-Pal I. Il est représenté par l'ouragan et symbolisé par un sceptre à double tête de lion et le chiffre 50.

Les Sumériens Ninurta


GIBIL ( GIRRU )

Divinité suméro-akkadienne. Il est représenté par le feu et symbolisé par une lampe.


ISHKUR ( ADAD )

Divinité sumérienne représentée par l'orage et symbolisée par la foudre et le chiffre 10. Sa parèdre est Shapash et sa ville dévouée est Ur. Ishkur est le dieu des phénomènes climatiques tels que le régime de la pluie, et surtout l'orage ( son symbole est la foudre ), et la tempête. Son pendant babylonien était " Adad ", qui occupait les mêmes fonctions ( surtout la pluie ). Sa parèdre est Shalla. Grâce à ses fonctions, il assure la bonne conduite des récoltes, malgré les malheurs qu'il peut causer en contrepartie. Il a eu une certaine importance, bien qu'inférieure à celle des dieux précédents. Il est associé à des dieux étrangers tels que le canaanite Hadad, le hurrite Teshub et le phénicien Baal, voire le syrien Dagan. Il était de ce fait assez populaire en Syrie ( il avait un temple important à Alep ).


NERGAL

Divinité babylonienne ( d'origine suméro-akkadienne ) très importante, il est le maître des enfers. Sa ville dévouée est Kutha et son culte est attesté dès Shulgi. Il fut adoré à Lagash, Larsa et Ur. Les théologiens le confondirent avec Meslamtaéa et en firent le fils de Enlil. Sa parèdre était Mamitum ou Ninshubura. Le mythe classique explique comment il fut séduit par Ereshkigal et dû ainsi partager le royaume des morts. Il devint peu à peu dieu de la guerre et de la peste ( il est représenté par l'épée ou un sceptre à tête de lion, dévorant les hommes ). Il juge l'humanité aux enfers. Il fut exalté par des hymnes vers ~1000 et des louanges. On lui attribue la planète Mars. Il concurrence, en Elam, Inshushinak jusqu'à ~2000; il fut adoré en haute Syrie vers ~2300 et intégra le panthéon de Mari. Il prit une place prépondérante en Assyrie en tant que dieu de la guerre ("activité" favorite des assyriens). Les syro-palestiniens l'assimilent à Reshef.


DUMUZI ( TAMMUZ )

Dieu-berger, protecteur des pasteurs. Divinité agricole, il est représenté par la végétation, symbolisé par le serpent et le palmier. Sa ville dévouée est Uruk. Il est sans doute un ancien roi d'Uruk qui a été divinisé. Il est l'époux de la déesse Inanna / Ishtar. Dans la Descente aux Enfers de cette dernière, il subit son courroux, et se retrouve à passer la moitié de l'année sous Terre. Il devient alors une divinité chtonienne. Il deviendra Adonis chez les Phéniciens et les Grecs.


MARDUK

Marduk était le dieu de Babylone. Il hérite des sciences de la magie et de la compassion de son père, il est le souverain des dieux et des hommes. Marduk fut à l'origine une divinité agraire et n'acquerit son statut national que sous Nebuchadrezzar. Marduk s'approprie le rôle de Enlil ( Nippur ) et son pouvoir divin suprême et actif. Il est cristallisé par le Dragon, Jupiter, la houe et le chiffre 50. Son fils est Nabu, divinité de l'écriture et maître des scribes (d'où son importance, corrélative au grand pouvoir des scribes). Marduk sera nommé " Bel " à la basse-époque. Les assyriens lui manifestent un grand intérêt, et seul Nabu-Naid chercha à remplacer son culte (par celui de Sin). Marduk, le " roi des dieux " ne disparut que par la ruine de Babylone.
Il partageait ainsi avec son père la fonction de dieu de l'exorcisme, sous le nom d' " Assaluhi ", ancien dieu sumérien des incantations auquel il e été assimilé.


NABÛ

Il est le dieu de l'écriture, des sciences et des arts. A l'époque Néo-assyrienne, il acquit une grande importance, sans doute pour l'opposer à son père Marduk. A l'époque Néo-babylonienne, il tendit à devenir le premier des dieux du panthéon mésopotamien, certains milieux lui faisant prendre la place de son père malgré l'opposition du clergé babylonien. Nabuchodonosor lui-même combla son temple. Nabû était le dieu de la sagesse et de la médecine, et aussi des sciences occultes. Comme Enlil, il dispose des tablettes de la destinée et décide donc de la durée de la vie des hommes.

Nabû disposait de temples dans les grandes villes assyriennes et même d'une ziggurat à Dur-Sharrukîn. Mais il était avant tout le dieu tutélaire de Borsippa, et résidait dans l'Ezida, le " temple pur ".


ERESHKIGAL

Fille de " An " ( Anu ) et de " Nammu ". Son époux est " Nergal " ( Gulalamma ). Ereshkigal, " la dame de la Grande Ville ", est la jumelle maléfique d' " Enki " ( Ea ).

Elle était à l'époque sumérienne la seule maîtresse du monde souterrain (elle est alors la parèdre de Gugalamma), et Nergal est devenu son mari simplement à l'époque akkadienne, comme l'atteste une légende expliquant comment il a d'abord été son ennemi avant de la séduire et de l'épouser pour prendre le trône des Enfers. Ereshkigal était la déesse de l'obscurité, de la mort, le juge du monde souterrain. Ils étaient tous deux vénérés dans leur temple principal, l'Ekishibba, situé dans la ville de Kish.


BARAT AN-NA

Les druides Wallans, les seigneurs des bois sur les îles britanniques, iintroduirent la culture de " Barat An-na ". Son nom raccourcit en " Britanna ". Dans le royaume phénicien, elle était représentée assise au bord de la mer, tenant une torche de feu, et à côté d’elle se trouvait un coquillage rond portant la croix de la Rosi-crucis. Sa torche est devenue un phare et la Rosi-crucis de son coquillage a été modifié pour devenir l’Union Jack. Elle est toujours la Déesse Mère du pays, la Dame de la pierre de feu de la Grande Bretagne: " Britannia ". C'est elle que l'on voit sur la pièce de 1 penny anglais, assise sur l'union Jack avec derrière, un phare.


NINLIL

Elle est la déesse de Tummal, un district de Nippur. Elle sera rapprochée de Ninhursag ( Ki ).

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Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 11:38

TEXTES ET LITTÉRATURE


Les documents écrits les plus anciens (-3000) ont été retrouvés dans les ruines d’Uruk lors de fouilles en 1929-1931. Le cunéiforme est une forme d'écriture inventée dans l'ancien Sumer aux environs de la moitié du IVe millénaire avant notre ère. Le système était à l'origine pictographique, mais en s'adaptant aux autres langues de la région (akkadien, perse, etc.) il devint plus phonétique. Le nom cunéiforme signifie "en forme en coins" (latin cuneus), à cause de la forme du stylet utilisé. Le cunéiforme était principalement écrit avec un calame en roseau sur des tablettes d'argile.

Les Sumériens 11tablet_petit

Gilgamesh, animé par la volonté d'accomplir des exploits dignes des plus grands héros, entraîne Enkidu dans une expédition périlleuse : il s'agit de se rendre à la Forêt des Cèdres (le Liban actuel), pour y défier le redoutable gardien des lieux, le géant Humbaba, et pouvoir couper les arbres de la forêt. Avec l'aide de Shamash, le dieu du soleil, ils pénètrent dans les lieux, et commencent à abattre des arbres, lorsque le géant les surprend, et engage le combat. Après un long combat, les deux héros terrassent Humbaba grâce une nouvelle fois à l'aide de Shamash. Gilgamesh peut alors ramener la tête du géant à Uruk en guise de trophée.

Ces exploits ont attiré l'attention des dieux, et plus particulièrement celle d'Ishtar, la déesse de l'amour, qui a jetté son dévolu sur Gilgamesh. Mais le roi d'Uruk repousse les avances de la déesse, en lui rappellant le sort funeste qu'ont subi ses précédents amants. Offensée, celle-ci demande à son père Anu, le plus grand des dieux, d'intervenir. Il lui accorde l'aide du Taureau Céleste qu'il envoie dévaster Uruk et tuer Gilgamesh. Mais le héros et son acolyte vont déjouer ses plans en tuant le monstre. Ils vont même pousser l'offense jusqu'à jetter à la face d'Ishtar, qui a assisté au combat impuissante depuis les remparts de la ville, la cuisse de l'animal sacré.

Cette fois-ci, les deux héros ont dépassé la limite tolérée par les dieux, qui décident de se venger de manière imparable : peu de temps après, Enkidu apprend en songe que l'un des deux compagnons va mourrir. Ce sera finalement lui, et il décèdera après une terrible agonie devant son ami impuissant. Fortement marqué par cette mort, Gilgamesh érige une grande statue en l'honneur d'Enkidu, et proclame une période de deuil dans sa cité. Ayant pris conscience de la mort qui le menace lui aussi, le roi d'Uruk décide de chercher un moyen de vivre éternellement. Il se rend vite compte que sa route ne le mène que vers un seul homme : Ut-napishtim, seul être humain s'étant vu accordé la vie éternelle par les dieux avec sa femme.

Parti pour un long voyage, il rencontre les terribles hommes-scorpions, qui terrifient le commun des mortels, tue des lions venus l'attaquer. Il franchit des montagnes, parvient à la route du soleil qui le mène au bosquet sacré où il rencontre des dieux (qui changent selon la version). Il arrive ensuite chez la cabaretière Siduri, demeurant au bord de la mer. A l'écoute du récit du héros, elle lui conseille dans une des répliques les plus célèbres de l'oeuvre d'oublier sa quête et de plutôt profiter de sa vie. Mais, devant l'insistance de Gilgamesh, elle lui indique où trouver Ur-shanabi, le nocher d'Ut-napishtim, qui l'aide à franchir les eaux de la mort, pour parvenir à l'île où réside l'immortel, à l'écart du monde.

Ut-napishtim n'est cependant d'aucun secours pour Gilgamesh. Après avoir fait le récit du Déluge, et de la manière dont il est devenu immortel, c'est ce que l'immortel annonce au héros. Pour prouver à ce dernier l'impossibilité de sa quête, il le met au défi de ne pas dormir. Gilgamesh, harassé après tous ces périples, ne résiste pas, et s'endort. S'il ne peut éviter le sommeil, comment pourra-t-il éviter la mort ? Cependant, Ut-napishtim va indiquer au roi d'Uruk l'endroit où il pourra trouver une plante qui lui rendra sa jeunesse. Le héros va la chercher au fond de la mer, mais ne s'en sert pas de suite, préférant l'essayer à son retour à Uruk sur un vieillard pour vérifier son efficacité. Mais sur le chemin qui le ramène chez lui, alors que Gilgamesh se délasse dans un bain, un serpent s'empare de la plante. Il ne reste plus au héros qu'à revenir bredouille à Uruk, avec le nocher Ur-shanabi, et d'appliquer les préceptes de Siduri et d'Ut-napishtim.

Les textes sumériens sources sont : Gilgamesh et le Pays des Vivants - Gilgamesh et le Taureau céleste - Le Déluge - La Mort de Gilgamesh - Gilgamesh et Agga de Kish - Gilgamesh, Enkidu et les Enfers


Les Sumériens Puce GILGAMESH AU PAYS DES VIVANTS

Avant de mourir Gilgamesh souhaite réaliser quelque chose qui le rendra célèbre pour l'éternité. Il va donc au lointain pays des vivants afin de ramener les cèdres. Avec le soutien du dieu du soleil Utu il commence son voyage avec une petite armée. Le dragon Huwawa (Humbaba) est le gardien de ce pays et il essaya de faire fuir Gilgameh et ses hommes aui abattent des cèdres. Un combat entre Gilgamesh et le dragon est inévitable, Gilgamesh gagne. Utu le dieu du soleil demande à Gilgamesh de ne pas tuer Huwawa mais avec l'aide d' Enkidu son ami, ils lui coupent la tête.


Les Sumériens Puce GILGAMESH ET LE TAUREAU CÉLESTE


Le dieu Anu lâche contre Gilgamesh le Taureau céleste.


Les Sumériens Puce LE DELUGE (L'ATRAHASIS)

Le mythe d'Atrahasis est un poème de 1200 vers environ rédigé au XVIIè siècle. Ce mythe ressemble en fait à la compilation des deux premiers récits sumériens sur la cosmogonie vus plus haut. Dans la première partie, il est expliqué comment les dieux étaient à l'origine divisés en deux groupes : les uns travaillant pour les autres, qui vivaient tranquillement dans l'oisiveté. Mais comme les premiers avaient du fait de cette inégalité décidé de cesser leur travail jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée, les dieux s'étaient réunis sous la menace de la famine, et Ea (nom sémitique d'Enki) avait proposé pour résoudre le problème de créer l'Homme. Ce dernier est crée avec de l'argile pour le façonner, à laquelle on ajouta le sang du dieu Wê-ilu (qui donna le nom awîlu, "l'homme (libre)"), immolé pour permettre de rendre l'argile plus malléable. Puis la déesse-mère Ninmah donne vie à l'être crée.

Dans la seconde partie, on voit que les Homme exécutent leur tâche à la perfection, mais qu'ils sont cependant très gênants pour les dieux, dont Enlil, maintenant tous oisifs, et qui ne peuvent trouver de repos dans ce vacarme, d'autant plus que les Hommes ne cessent de se multiplier. Pour résoudre ce problème, le roi des dieux envoie des épidémies, puis la famine pour décimer une partie de ses serviteurs. Mais Ea, protecteur des humains, son oeuvre, déjoue ses plans par l'intermédiaire de son protégé Atrahasis, le "Supersage", un homme qui prévient les siens à chaque danger. Enlil, de plus en plus exapéré, décide d'en finir avec les Hommes en déclanchant le Déluge, et en interdisant à Ea de communiquer avec l'un d'entre eux pour l'avertir. Mais Ea contourne le problème en s'adressant à lui en rêve, et en parlant à Atrahasis travers sa palissade. Ce dernier fabrique donc un bateau qui les sauvera du Déluge, lui et les siens, ainsi que chacun des animaux du Monde. Lorsqu'il constate après le désastre que ses plans ont été déjoués, Enlil retrouve néanmoins son calme, car il a réalisé que la disparition des Hommes le ramènerait à la situation qui avait entraîné leur création. Il accorde l'immortalité à Atrahasis, mais fait en sorte que les Hommes troublent moins sa quiétude, en faisant en sorte qu'Ea diminue la durée de vie des Hommes, et en introduisant la maladie, la stérilité, etc.


Les Sumériens Puce LA MORT DE GILGAMESH

Texte très incomplet racontant que Gilgamesh en quête de l’immortalité apprend que l' homme ne peut pas l’acquérir.


Les Sumériens Puce GILGAMESH ET AGGA DE KISH

Ce récit raconte la lutte entre Agga, le roi de Kish, la cité qui dominait Sumer, et Gilgamesh, roi d'Uruk, cité rivale qui refuse cette souveraineté. Agga envoie un ultimanum dans lequel il demande à Gilgamesh de reconnaître sa supériorité, et de devenir son vassal. Devant ce problème, Gilgamesh convoque son "Parlement". Ce dernier est constitué de deux chambres : une assemblée des anciens (un Sénat en quelque sorte), et une autre constituée des citoyens dans la force de l'âge (c'est-à-dire des combattants potentiels). Gilgamesh est résolument pour la guerre, mais les Anciens s'y opposent, et proposent la soumission. Les combattants, en revanche, soutiennent leur seigneur. Gilgamesh tient compte de ce dernier avis (le "Parlement" semble donc avoir surtout été consultatif), et Kish, plus puissante qu'Uruk, assiège cette dernière. Mais devant la puissance de Gilgamesh qui toise les troupes adverses du haut de ses remparts, la terreur s'installe dans le camp ennemi. Agga accepte alors de faire la paix avec son ennemi. Uruk a donc résisté à l'hégémonie de Kish grâce à son puissant souverain.


Les Sumériens Puce GILGAMESH, ENKIDU ET LES ENFERS

Gilgamesh interoge Enkidu sur ce qu’il advient des humains aux Enfers.

Les Sumériens Enkidu


LE MYTHE DU DELUGE

Le mythe sumérien de l’Atrahasis ou Supersage
Texte sumérien (XVIIIème s. avant JC).

Comparer avec le Déluge biblique

A) Les hommes créés par ENKI et NINTU pouvaient vivre 25.000 ans. 250.000 ans plus tard, huit rois des hommes s'étaient succédés. Les hommes étaient prospères, ils avaient étendu leur territoire, ils s'étaient multipliés. Mais le bruit de leurs activités, de leur agitation, de leurs guerres, de leurs fêtes, en un mot leur tapage finit par atteindre... même les cieux.
Lors du Conseil des Grands Dieux ENLIL dit : « La rumeur des humains est devenue trop forte. A cause de leur tapage continuel je n'arrive plus à dormir. Nous leur avons déjà envoyé maladies, fièvres, épidémies et pestilences pour les décimer, mais très vite ils se sont à nouveau multipliés. Nous leur avons envoyé sécheresse, famines et autres fléaux sans plus de résultat. A chaque fois d'ailleurs, ENKI le prince les a aidés à s'en sortir. Maintenant il faut en finir une fois pour toute et envoyer sur les hommes le Déluge afin qu'il n'en reste pas un. » ENKI pris la parole : « J'ai créé l'homme dans l'intérêt des dieux, ne me demandez pas d'approuver un tel cataclysme. Comment pourrais-je porter la main sur mes créatures ! »



B) Les dieux ayant malgré tout pris la décision finale, ENKI en songe, prévint ATRAHASIS, le Supersage, un homme de bien qui avait toujours mérité sa confiance. " ATRAHASIS, jette à bas ta maison, détourne-toi de tes biens pour te sauver la vie . Construit un grand bateau selon l'épure que j'ai tracée sur le sol. Cette embarcation aura forme équilatérale de 60 mètres de coté. Le bateau sera entièrement clos et toituré solidement. Que son calfatage soit épais et résistant. Tu appelleras ton vaisseau Sauve -Vie. Après y avoir chargé ton froment, tes biens, tes richesses, embarques-y ta femme, ta famille, ta parenté et tes ouvriers ainsi que des animaux sauvages, grands et petits, et des oiseaux du ciel ». Supersage n'avait que 7 jours pour construire Sauve-Vie.

C) Les siens et les animaux venaient juste d'embarquer quand un vent furieux rompit les amarres et libéra le bateau. Alors le soubassement de la terre se décolla. Les étoiles elles-mêmes furent déplacées. De profondes ténèbres cachèrent le soleil. Le fracas du Déluge épouvanta les dieux eux-mêmes, pourtant tous réfugiés en la demeure céleste d 'ANOU. ENKI blême de colère vit ses enfants emportés par les eaux. NINTU la déesse mère éclata en sanglots :" Comment ai-je pu dans l'assemblée des dieux laisser prendre cette décision finale ? C'est ENLIL qui par un discours habile, a rendu vaines mes paroles ".

D) Au bout de 7 jours, le vent se calma, le bateau cessa d'être ballotté. Supersage lâcha une colombe, elle revint, ne sachant où se poser. Il lâcha une hirondelle qui revint également. Enfin il lâcha un corbeau qui ne revint pas. Alors Supersage lâcha tous les oiseaux.

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E) Lorsque les eaux se furent retirées du haut de la montagne, Supersage débarqua et prépara un banquet à la gloire d'ENKI, le dieu ingénieux qui l'avait sauvé. L'odeur de la bonne chère attira également les grands dieux, qui, en l'absence des hommes, n'avaient ni bu ni mangé pendant tout ce temps. On peut supposer qu'ils n'en avaient pas vraiment besoin pour vivre, mais que ça leur manquait quand même. ENLIL voyant alors le bateau, entre en colère : « Nous les grands dieux nous avions prêté serment, d'où vient alors qu'un homme ait échappé à la destruction ? ». ENKI : " Oui, j'ai fait cela contre votre volonté à tous, j'ai sauvé ATRAHASIS. Calme-toi ENLIL, si tu as pu manger et te régaler, c'est bien grâce à cet homme. Grâce à lui la race humaine peut être sauvée". NINTU la déesse mère prit alors la parole : « ENLIL, tes solutions sont trop définitives. Trouvons un moyen terme. Afin que la descendance de Supersage ne perturbe plus les dieux, ENKI l'ingénieux doit bien avoir une solution ". ENKI : " O ! Divine Matrice, nous avons donné aux hommes presque l'immortalité, c'était inconsidéré. Toi MAMMI, qui arrête les destins, impose donc aux hommes la mort pour qu'un équilibre s'installe. Afin que chez eux, outre les femmes fécondes, il y ait maintenant les infécondes, afin que chez eux sévisse la Démone Eteigneuse pour ravir les bébés aux genoux de leurs mères ". ENLIL approuva : " C'est entendu. Ce fut une erreur de vouloir les exterminer. Mais que les hommes ne vivent pas au delà de 120 années, afin qu'ils ne puissent jamais percer à jour nos connaissances. Ainsi, ils ne seront plus une menace pour nous ! Veillons à ce que les hommes ne s'installent jamais dans l'allégresse.Surveillons de près leur prolifération, leur prospérité et leur joie de vivre. Et pour cela, QUE CHEZ LES HOMMES UN TEMPS DE MALHEUR SUCCEDE TOUJOURS A UNE ERE DE BIEN ETRE ".

Extrait du Mythe de l’Atrahasis, traduction d’après J. Bottero et S.N. Kramer, Lorsque les Dieux faisaient l’homme


LE MYTHE D'ENKI ET NINMAH

La création de l'Homme est expliquée dans un mythe dit d'Enki et Ninmah. Il date du milieu du IIè millénaire, et a probablement été inspiré de l'Atra-hasis. Les dieux, tous nés de la mère primordiale Nammu résident sur Terre, où une première catégorie vit tranquillement alors qu'une seconde travaille pour tous. Les seconds commençant à protester, Nammu demande à Enki de chercher à créer une créature dont le rôle sera de travailler à la place des dieux secondaires, et pour tous les dieux, rendant ainsi leur vie plus facile. Ce dernier ne tarde pas à trouver une idée et dit à sa mère de façonner cette créature avec de l'argile puisé à la surface de l'Abîme, dans un moule qu'il confectionne, avec l'aide de la déesse Ninmah (la parèdre d'Enki) et d'autres divinités, puis de leur donner ensuite vie. Cet ouvrage, l'Homme, trouve un accueil très favorable de la part des dieux, qui se réunisssent autour d'un grand banquet pour fêter l'évènement. Au cours du repas, Enki et Ninmah sont passablement éméchés. Cette dernière lance un défi à son époux : elle donnera la vie à d'autres êtres humains qui seront "imparfaits" (un être asexué, une femme stérile, un boîteux, etc.), et met Enki au défi de leur trouver une tâche dans la société. Celui-ci y arrive haut la main. Puis il lance à son tour un défi identique à sa femme, en créant un être humain informe (un "monstre"). Ninmah n'arrive pas à lui trouver une tâche, et perd le duel.

On voit ainsi que ce récit cherche à répondre à plusieurs questions que se posent les hommes : leur raison d'être (c'est-à-dire servir les dieux), et pourquoi il existait des êtres "imparfaits" à leurs yeux.


ENUMA ELISH, LE MYTHE DE LA CRÉATION DU MONDE

L'Enûma Elish (Lorsque là-haut ...") fut écrit à Babylone vers le début du XIIè siècle avant notre ère, et est constitué de plus de mille vers répartis sur sept tablettes. L'Epopée de la Création raconte les origines de l'Univers. Les grands dieux sont opposés dans deux conflits face à leurs ancêtres les forces du chaos. Dans un premier temps, c'est Apsû, le maître des eaux souterraines, qui menace de détruire ses rejetons trop irrespectueux à son égard. Mais la ruse d'Ea permet l'élimination de Apsû. Les dieux sont sauvés pour le moment.

Mais soudain se présente une nouvelle menace, Tiamat, la mer primordiale, mère de tous les dieux. Voulant venger la mort de son mari, Apsû, maître des eaux sousterraines, causée par ceux-ci (et Ea en particulier), elle avait crée une armée de créatures terrifiantes dans le but de les anéantir, avec l'aide de son nouvel allié Kingu. Ea, toujours prêt à profiter d'une occasion favorable, présenta son fils comme la personne providentielle, le sauveur des dieux. Il montra à ceux-ci qu'il leur fallait lui faire confiance, et en faire leur champion pour lutter contre leur mère. Ce fut chose faite au cours d'un grand banquet organisé par Ea, qui fit élire Marduk comme maître de tous les dieux. Après cela, le dieu de Babylone se rendit sur les lieux du combat. Après une bataille terrible aux multiples péripéties, il réussit à défaire l'armée de Tiamat, avec les armes célestes dont il était muni. Il vint ensuite à bout de la mère des dieux, et se servit de sa dépouille pour créer le Monde : il suspendit la première moitié du cadavre pour créer le Ciel (an), au dessus de la seconde moitié qui forma la Terre (ki) émergée de l'Apsû, la mer primordiale. Il devint ainsi le maître des dieux et de tout le monde.

Les Sumériens Enumaelish_petit

Ceux-ci élevèrent en un temple en son honneur sur les lieux mêmes du combat, là où il créa le Monde. Ce temple devait être non seulement celui de Marduk, mais aussi celui de tous les dieux, érigé au "centre du monde". Ce temple fut nommé l'Esagil ("Maison à la tête élevée"), et tout autour se développa la ville sainte de Babylone. Marduk créa ensuite l'Homme, pour permettre aux divinités de ne pas travailler, laissant cette lourde charge incomber à ces "substituts". Il fait cela à partir du sang de Kingu, qui est exécuté. L'Homme est donc crée pour travailler pour les dieux ses maîtres, ce qui reste fidèle à la morale mésopotamienne. Mais un nouvel aspect apparaît, puisque l'Homme naît de l'exécution d'un dieu pêcheur, alors qu'avant il s'agissait d'un dieu sacrifié volontairement. L'Homme porte donc une part de la culpabilité de Kingu (même s'il ne s'agit pas d'une idée du type "pêché originel").

L'Enûma Elish fait donc de Babylone et de son dieu les maîtres du monde. La ville étant considérée comme le premier lieu à émerger de l'Apsû, est perçue comme le centre du Monde, représenté par l'Esagil, le temple de tous les dieux, et la ziggurat Etemenanki, la "Maison du Fondement du Ciel et de la Terre".

Une version assyrienne sera rédigée plus tard, Assur tenant le rôle de Marduk


MYTHE DE LA DESCENTE AUX ENFERS

Ce mythe sumérien raconte comment la déesse Inanna, déjà déesse et reine du Ciel, a décidé de se rendre maître des Enfers, où réside sa soeur et ennemie jurée Ereshkigal. Elle décide pour cela de s'y rendre, mais prend quelques précautions avant. Elle avertit son conseiller Ninshubur de ses intentions, et lui dit que si elle n'est pas de retour après trois jours et trois nuits, il doit aller prévenir Enlil, puis, si ce dernier n'accorde aucune aide, Nanna, et, enfin, en dernier recours, Enki. Une fois cela fait, elle se rendre au pays sans-retour. Une fois aux protes de l'Enfer, elle invente un prétexte pour pouvoir rencontrer sa soeur. Mais celle-ci, avertie par son portie, pressent le danger. Aussi, elle feint d'accepter et fait pénétrer Inanna dans son royaume, en la faisant passer sept portes. A chacune d'elles, on lui enlève un bijou ou un vêtement, de sorte qu'elle se présente nue devant Ereshkigal. Celle-ci appelle alors les Annunaki, les Sept Juges des Enfers, qui lui jettent le "regard de mort", qui la tue. Puis sa soeur fait pendre son cadavre à un clou.

Ne la voyant pas revenir, Ninshubur se rend chez Enlil à Nippur. Mais ce dernier refuse d'aider Inanna, obligeant le vizir de celle-ci à se rendre à Ur, chez Nammu, qui a la même attitude. Ninshubur se rend donc comme dit à Eridu, chez Enki, qui lui accorde son aide à sa soeur. Il confectionne deux êtres asexués, le Kurgarru, auquel il confie la "nourriture de vie", et le Kalaturru, auquel il confie le "breuvage de vie". Il les envoie aux Enfers, où ils se disent chargé de ramener le corps d'Inanna au Ciel. Ereshkigal accepte, et ces derniers ramènent la déesse à la vie avec la nourriture et le boisson confiés par Enki/Ea. Mais, si cette dernière veut sortir des Enfers, elle doit trouver quelqu'un pour la remplacer. Aussi, elle remonte sur Terre, accompagnée de démons envoyés par les dieux des Enfers pour la surveiller, pour trouver la victime. Elle se rend d'abord à Umma et à Bad-tibira, où les divinités tutélaires de ces villes se prosternent devant elle, échappant ainsi à la mort. Elle visite ensuite Kullab, où réside son époux Dumuzi, qui lui l'accueille sur son trône, dans ses plus beaux vêtements. Alors Inanna, furieuse de le voir aussi peu respectueux, dit aux démons de s'emparer de lui, et de l'emmener aux Enfers à sa place. Il est donc envoyé au pays sans-retour. Cependant, sa soeur Geshtinanna intercède en sa faveur, et émeut Inanna, qui réclame sa libération. Mais Ereshkigal ne cède qu'à la condition qu'il passe une moitié de l'année sur Terre auprès de son amante, Geshtinanna le remplaçant aux Enfers, avant de retourner dans l'Autre Monde le reste de l'année. Ceci inspirera le mythe grec où Aphrodite et Perséphone se disputent Adonis, avant d'aboutir à un "partage" identique. Ces trois divinités sont d'ailleurs les pendants grecs des trois mésopotamiens.

Une version akkadienne de ce texte a été écrite au IIè millénaire. Si l'histoire reste globalement la même, et que les noms des dieux changent (Inanna devient Ishtar, Nanna devient Sîn, et Enki devient Ea), il y a aussi quelques modifications à certains passages. Ainsi, plutôt que d'envoyer de démons asexués aux Enfers, Enli/Ea envoie un être chargé de séduire Ereshkigal et de délivrer Ishtar, ce qu'il fera.


LE MYTHE D'ETANA

Le mythe d'Etana est probablement issu d'une ancienne légende sumérienne. En effet, Etana est dans la Liste royale sumérienne un roi de Kish, réputé pour être monté au Ciel. Le récit commence par l'hisotire d'un serpent et un aigle, liés d'amitié avant que le second ne mange les enfants du premier. Celui-ci va chercher conseil auprès de Shamash, le dieu-soleil, qui lui dit de piéger l'aigle en se cachant dans le cadavre d'un boeuf, et d'attendre que le volatile s'approche, pour le capturer. C'est ce que le serpent fait, avant de jeter l'aigle dans un trou après l'avoir molesté pour l'empêcher de s'envoler, et il dépérit. C'est alors qu'entre en scène Etana, le roi de Kish, premier roi apèrs le Déluge. Celui-ci désire ardemment un fils, et prie Shamash, qui est aussi prié par l'aigle de lui venir en aide. Faisant d'une pierre deux coups, il dit à Etana que sa solution se trouve dans "une plante d'enfantement" au Ciel. Il lui conseille de sortir l'aigle du trou, de le soigner, et qu'alors celui-ci l'aiderait à ,la trouver. Mais l'aigle ne veut pas l'aider, et il ne cède qu'après que Etana l'ait longuement imploré. Celui-ci s'envole donc sur le dos de l'aigle. Aprs un long vol, il ne voit plus la Terre, et s'approche du Ciel, où résident les dieux. Mais l'altitude l'effraie, et il prie l'aigle de stopper l'ascension. Il tombe alors du dos de l'aigle, qui réussit à le rattraper avant qu'il ne touche le sol. La suite de la tablette est brisée. La Liste royale sumérienne disant que Etana a eut un fils comme successeur semble indiquer que la fin de ce mythe doit être heureuse pour son héros.


LE MYTHE D'ADAPA

Ce récit sumérien narre l'hisoire d'Adapa, grand prêtre d'Enki/Ea dans son palais d'Eridu, qui sert fidèlement son dieu, qui l'a créé pour qu'il soit capable de faire de nombreuses choses pour son plus grand plaisir. Un jour, alors qu'il va pêcher sur un bateau du poisson pour son maître, il est dérangé par Shutu, l'oiseau-vent du sud, qui fait vaciller son embarcation. Dans sa colère, Adapa maudit la créature avec tellement de haine que ses ailes sont brisées. Cet acte est tel qu'il ne peut rester impuni pour les dieux, et Anu convoque alors Adapa. Ea, craignant pour la vie de son serviteur, lui explique la conduite qu'il devra tenir pour s'en sortir vivant : il doit d'abord amadouer les portiers d'Enlil pour s'attirer leur soutien, et refuser absolument tout ce que lui donnera à boire ou à manger Anu. Arrivé dans la demeure du dieu, Adapa s'attire la sympathie des portiers d'Anu, les dieux de la fertilité Dumuzi et Ningishzida, qui ne peuvent plus agir après la mort de Shutu, en leur expliquant qu'il vient prier pour leur retour sur Terre, puis, arrivé devant le roi des dieux, il se comporte comme dit, refuse ce qu'on lui donne, et est épargné par l'intervention des deux divinités. Admiratif devant la clairvoyance d'Adapa, Anu lui offre alors une nourriture qui le rendra immortel. Fidèle à ce qu'Ea lui a dit, ce dernier refuse, et est immédiatement renvoyé sur Terre par Anu. En refusant cette nourriture, Adapa a raté sa chance de devenir un dieu, manipulé par la ruse d'Ea, et il passera donc le restant de ses jours à servir le dieu oisif.

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Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 11:39

LA RELIGION SUMÉRIENNE

La création des religions et les origines de l'homme

Les sumériens laissent quantités de pièces d'argile gravées en écriture cunéiforme. La Bible a emprunté de nombreux passages aux sumériens comme le paradis terrestre décrit dans le poème "Enki et Ninhursag" où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel. Ce poème explique d'ailleurs le mystère de la côte d'Adam: c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "Ti" ("côte" ou "faire vivre"). Ce sont les sumériens qui ont écrit le premier le mythe du déluge avec Ziusudra (le Noé sumérien), repris par les babyloniens. (Source: S.N Kramer "L'histoire commence à Sumer", University museum Philadelphie, Musée du Louvre, Les collections de l'Histoire N°22 janvier mars 2004). Il apparaît clairement que le monothéisme juif s'est constitué progressivement en 3 étapes clé : l'hénothéisme d'Abraham, la monolâtrie de Moïse et le monothéisme des prophètes de l'exil à Babylone. il est possible de reconstituer les étapes qui marquèrent l'histoire de la présence de Dieu chez les hommes.

Les récits bibliques des 11 premiers chapitres de la Genèse sont inspirés des myhtes et légendes sumériennes.

Un des épisodes les plus célèbres de la mythologie sumérienne, celui de "Gilgamesh" en quête de l'immortalité. Cette légende nous est parvenue à travers des copies datant de 2000 av JC. Elle relate les exploits des héros et des dieux sumériens. Le plus célèbre de ces personnages est Gilgamesh, roi d'Uruk peu après 3000av JC. Il est l'un des tout premiers rois après le déluge. Le Noé biblique est largement inspirée de cette histoire, on devine une source de la mythologie grecque ( les exploits d'Héraclès ), et de la Bible ( le Déluge y est conté ).

Gilgamesh ,cinquième roi de la première dynastie de Uruk (~2500) unifia Uruk et Kulaba par d'énormes travaux hydrauliques et la construction de remparts. Ses travaux cristallisèrent son nom. Dès Sumer, on célèbre sa lutte contre Agga (Kish), contre Humbabba, contre le taureau célèste et ses relations avec le monde infernal. Ce n'est qu'à partir de la première dynastie de Babylone (~1900) que l'ensemble littéraire homonyme fut constitué, en 3600 vers (le texte le plus achevé date de ~668 et fut retrouvé à Ninive). Le temps de l'épopée est hybride: la civilisation d'Uruk jouxte celle de la cueillette (symbolisée par Enkidu). Gilgamesh et aux deux tiers divin et ne connaît pas d'adversaires.

Il s'accapara les hommes pour le labeur et les femmes pour le plaisir. Afin d'affaiblir Gilgamesh (plaintes des gens d'Uruk) les dieux créent Enkidu (sauvage). Le premier épisode narre la transformation de Enkidu en citadin (l'enfant passe à l'âge adulte): une courtisane, mandatée par Gilgamesh, l'initie à la sexualité. Devenu civilisé, Enkidu devient un compagnon inséparable de Gilgamesh (ils veulent tous les deux devenir des surhommes). Les deux héros tuent Humbabba et, grisé, Gilgamesh s'attaque à Ishtar (sa parèdre): il se refuse à elle. Afin de laver cet affront, il est envoyé un taureau célèste contre Gilgamesh mais celui-ci le vainc. En plein triomphe, Enkidu meurt en maudissant la civilisation: Gilgamesh part à la recherche de la vie sans fin. Il se met à la recherche de Uta-Napishtim (rescapé du déluge) qui lui raconte qu'il a obtenu la vie éternelle de Enlil. Il lui soumet des épreuves puis lui révèle la "plante de vie". Gilgamesh s'en empare et souhaite la partager avec le peuple d'Uruk. Cependant il perd cette plante lors d'une halte (le serpent s'en empare).

Les Sumériens Gilgamesh

L'épopée exalte la grandeur de l'homme capable de vaincre les monstres (et parfois les dieux). Le héros prie pourtant certaines divinités. Ici, la faute religieuse a privé Gilgamesh de la plante: les dieux sont les maîtres des hommes quelque soit sa grandeur et son prestige.

Dans ce récit les différences entre le Noé biblique, qui n'est qu'un homme au service de Dieu, et, le Noé sumérien (Ziusudra en sumérien, Outnapishtim en akkadien et Atrahasis en Babylonie ), qui est ici déifié, il possède l'immortalité ! Le récit apparaît ainsi bien plus fantastique et énigmatique que dans la Bible qui l'adapte au monothéisme. Exemple typique d'une réinterprétation biblique d'un récit sumérien : celui du déluge et de l'après-déluge. Les récits gravés dans les tablettes se recoupent avec les textes bibliques tel que Shinar, mentionné lors de l’épisode de la tour de Babel.

Enki a trouvé la solution au problème de main d’œuvre pour extraire les ressources de la terre, une créature capable d’effectuer le même travail que les colonisateurs fut donc créée. En argile le Dieu et l'homme seront liés, en une unité rassemblée. Ainsi jusqu’à la fin des temps la chair et l’âme qui dans un Dieu ont mûri. On retrouve un terme similaire dans la Genèse biblique: " 2.7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre "

Les Sumériens Gilgamesh2


MYTHE DE LA CRÉATION SUMERIEN

Les dieux mineurs ou prolétaires (les Igigi) furent forcés de travailler pour les grands dieux. C'est alors que les Igigi commencèrent à gémir à grands cris pour demander du repos. Namma, mère d'Enki, appela ce dernier pour qu'il vienne en aide à ces dieux mineurs et trouve ainsi une solution. Enki fut appelé parce qu'il était non seulement le dieu des eaux, mais aussi celui de la sagesse. Les grands dieux avaient en effet besoin des Igigi pour leur faire cuire le pain et les décharger des travaux pénibles. Mais, ces grands dieux devaient, dans un même temps, soulager les dieux prolétaires de leurs durs labeurs avant qu'ils ne se révoltent. La solution fut donc de créer une race d'esclaves : les hommes. Enki prit alors de l'argile ( ou poussière ) et la trempa dans la chair et le sang d'un dieu sacrifié ; l'homme aurait ainsi une part de l'intelligence divine.


LE DÉLUGE SUMERIEN

Après avoir créé les hommes, les dieux entreprirent à plusieurs reprises d'anéantir l'humanité. Les hommes s'étaient en effet multipliés à un tel point qu'ils en vinrent à faire trop de bruit, gênant ainsi les dieux. Namtar, dieu de la mort et de la peste, fut, par exemple, chargé de déchaîner une maladie sur les hommes. Mais un autre dieu, Enki, eut pitié d'eux et déjoua ce plan. D'autres calamités furent ainsi décidés, mais, à chaque fois, Enki aida les hommes. Enki se vit donc accuser par les autres dieux, c'est alors que ce dernier, pour se défendre, amena l'idée d'un déluge. Enlil, sur l'idée d'Enki, décida que toute l'humanité devrait périr noyée. Mais, Enki parla à Atra-Hasis (le 'Noé sumérien') dans un rêve et l'avertit que l'humanité était en danger. Il lui dit de construire un bateau. Sur ce, Atra-Hasis informa les autres hommes. Il quitta ensuite la ville, prenant avec lui des artisans qui l'aideraient dans la construction du bateau. Ils assemblèrent donc le matériel, construisirent le bateau, puis embarquèrent des oiseaux, du bétail et des humains de la famille d'Atra-Hasis. La pluie commença à tomber, pendant 7 jours et 7 nuits les vents soufflèrent et l'eau se déchaîna. Enfin, la tempête se calma. Atra-Hasis sortit du bateau et fit des offrandes à tous les dieux, qui avaient faim. Ils s'étaient attroupés autour des offrandes comme des mouches. Les dieux constatèrent que les hommes avaient survécu au déluge. Enlil était furieux. Les dieux avaient juré par serment la perte des humains, et, pourtant, ils avaient survécu. "comment cela était-ce possible ?", demanda Enlil. An lui répondit que cela ne pouvait être que le fait d'Enki. Enki pour apaiser la fureur d'Enlil suggéra une solution : les humains ne se multiplieraient plus si vite. Les maladies en décimeraient un tiers. Les accouchements deviendraient douloureux et dangereux, les enfants pourraient d'ailleurs mourir pendant l'opération.

Les Sumériens Enki_marche


ADAM, ÈVE ET L'EDEN

L’EDEN, dans la tradition hébraïque est ce mythique jardin où le seigneur plaça Adam et Eve. D’ailleurs, I’hébreu Eden a conservé le sens de volupté de plaisir et de félicité. La linguistique nous apprend que, non seulement, la notion d’Eden, mais le terme lui-même, sont son d'origine sumérien dans le terme "Edinu" (la plaine, la campagne).



C’est aussi à Sumer que nous trouvons la plus ancienne notion de " Gan ", désignant un champ, une terre cultivée en sumérien. De ce Gan sumérien est issu plus tard le " Gannatu " Akkadien ( le parc ) et plus tardivement encore le Gan hébreu qui désignera le parc ou jardin d’Eden. Le Gan Eden hébreu est donc le parc ou le jardin dans la plaine ou la campagne. L’Eden sumérien se nomme "Nidduki", équivalent de "dilmun" en akkadien. Les deux termes ont le sens de pays de gloire, de soleil et de lumière. Les traditions suméro-sémitiques situent l’Eden dans le golfe Persique (nommé Mer ou Fleuve Amer ou encore Mer du Soleil Levant). Cet Eden paradisiaque se situe à " Dilmun " ou à proximité, connu jadis aussi sous le nom de "Ka-Lum-Ma" (ou Pays des Dattes), aujourd’hui (Bahrcin).

La corélation entre la conception sumérienne et sa copie déviée qu’est la relation sémitique est étonnante. L’emprunt des termes n’est pas seul en cause, il y a aussi l’emprunt du mythe: Dans cet Eden Dilmun règne la Grande Déesse "Ninhursag", Reine du Pays. Elle donnera naissance à trois générations de déesses engendrées par le Dieu de l'Eau. Noé sauvé des eaux aura aussi trois fils : Caïn, Abel, et Seth, Adam rescapé vraisemblablement d’un premier déluge aura aussi trois fils : Caïn, Abei, Seth. On voit déjà le passage des cultes méditerraaéens archaïques, de type Matriarcal passer au type sémite Patriarcal.

Les Sumériens Adam_eve

Le Dieu de la terre "Enki", (Adam aussi est fait de terre) ensemence la ravissante "Ninnu" (Lilith) fille de "Niahursag" et 9 jours (9 mois, bien entendu), du couple " Ninnu-Enki " naîtra la déesse " Ninkurra" . Alors " Niahursag" placera " Enki " et " Ninnu " (A dam et Lilith ) dans un jardin où elle avait planté 8 plantes ( dans la Bible, c’est Yahvé qui plante un jardin en Eden ). Alors, "Enki" (Adam) succombera à l’irrésistible envie de connaître la saveur de ces plantes ( dans la Bible c’est le serpent tentateur qui incitera le couple édénique à goutter au fruit défendu ) "Enki" les fera quérir par son serviteur " Isimud " et les gouttera. Courroucée, la Grande Déesse (Yahvé) pour les punir, maudira le non d’ "Enki" et le vouera à la mort ( Adam sera maudit et perdra l’immortalité). "Enki" sera alors atteint de 8 maladies (autant de plantes gouttées).

Les Sumériens Adameve

Mais, dans son infinie bonté, la Déesse, compatissante, créera huit divinités pour les guérir (tradition dravidienne des divinités féminines qui envoient et guérissent les maladies) Or, l’une des 8 parties malades est une ”côte” et pour guérir cette ”côte” la déesse créera la déesse "Ninti" (Eve). Ti sumérien signifie vivre et faire vivre. C’est donc Ninti (Eve), qui permet à "Enki" (Adam) de vivre ou de survivre. "Eve" n’avait donc rien à voir avec la Pomme symbole du péché dont on l’accusa à tort. Les hébreux ont inversé le mythe comme plus tard les aryens inventeront celui de Pandore.

L’Eden paraît n’avoir rien de mythique, et il y a de fortes chances que ce "Paradis" ait bien existé Ce fut un pays où il faisait bon vivre, où l’on pratiquait la religion, l’agriculture, la métallurgie (comme dans le mythe de l'Atlantide). C’est aussi la Terre des ancêtres.


ABRAHAM, LA BIBLE ET LA RELIGION SUMERIENNE

Il est important de souligner que les hébreux n'en sont venus à concevoir un seul Dieu par élimination successive de plusieurs autres dieux. Il est faux de penser que le Dieu unique qu'Israël s'est mis à adorer venait de nul part et était par conséquent totalement inconnu. Moïse et d'autres prophètes rappelaient sans cesse aux peuple d'Israël que ce Dieu était le Dieu de leurs pères. Il y a donc eu un passage du polythéisme au monothéisme par étapes successives, au fur et à mesure que le peuple hébreux, Abraham en tête, prenait conscience qu'un dieu qu'il connaissait déjà était en fait le seul à exister. Le "Dieu" ést là, depuis toujours.

Les Sumériens Puce L'HÉNOTHÉISME
Abraham, était sumérien, natif de Ur. Il ne fait donc pas de doute qu'il ne fut pas monothéiste de naissance, bien au contraire. Il adorait très probablement les dieux sumériens, au sommet duquel se trouvait la Divine Triade ( An, Enlil et Enki ). Abraham reçut un appel de Dieu à l'âge de 75 ans (Genèse 12). Dieu lui demandait de quitter Sumer pour s'établir en Canaan ( Israël ) et appelait Abraham à se consacrer à Lui.

Dans l'hébreu du texte original, ce Dieu était "El", le dieu principal du panthéon cananéen, le dieu du temps. El est la forme cananéenne évoluée du dieu sumérien "Enlil". Par transformations linguistiques successives " Enlil " (sumérien primitif), se transforma en " Ellil "(akkadien) puis devint " El " en cananéen. Enlil était le dieu du vent chez les sumériens, chez les akkadiens, il était aussi le dieu de l'air et du ciel, chez les cananéens il était le dieu du Temps.

C'est donc sous le nom de "El" que Dieu adressa cet appel à Abraham (El en hébreux en est venu à désigner le Dieu unique, surtout dans les noms composés comme IsraEL, BéthEL, GabriEL, EmmanuEL, etc.). Abraham, prit conscience que parmi tous les dieux qu'il adorait, El occupait une place à part, cette prise de conscience était évidemment due à l'appel de Dieu, le dieu du cieln le Dieu unique oublié. Dans la Genèse, il n'est dit nul part qu'Abraham ou les patriarches avaient nié l'existence d'autres dieux. Il leur était simplement demandé de ne s'attacher qu'à une divinité particulière, c'est ce qu'on appelle "hénothéisme". Il est en effet très surprenant de constater que dans la Genèse, les patriarches ne prennent jamais position face aux autres dieux, ils se contentent de s'attacher à "El".

Les Sumériens Abraham3

Ce Dieu des patriarches n'était pas inconnu des autres peuples, il était même craint, ce qui n'est guère étonnant si l'on considère que "El "était le dieu principal du panthéon cananéen. Dans la Genèse 12, Abraham prétend que Sarah est sa soeur pour éviter que Pharaon ne le tue pour s'emparer de la belle Sarah, Pharaon ne se rend compte de la supercherie que sur l'intervention de Dieu ; l'exemple est encore bien plus explicite avec le roi païen Abimélek, il connaît Dieu et le craint (cf. Gn 20 + 21, 22-24) ; de même en Gn 26, 7-11 + 26, 26-30, où nous avons un 'remake' de l'histoire d'Abraham et d'Abimélek, mais, avec, cette fois-ci, Isaac. Dieu semble aussi être connu sous le nom même de Yahvé. Sur la reconnaissance de l'existence d'autres dieux par les Hébreux, voir les passages : Ps 82, 1 ; Ps 89, 6-8 ; Jb 1, 6 ; Jb 2, 1 ; Jb 38, 7.

Chez les Patriarches et les premiers Hébreux, il existait une grande pluralité de noms de divinités, qu'ils rattachaient plus ou moins à leur Dieu d'attachement " El ". Cela témoigne bien chez eux d'une conscience plutôt floue de l'idée d'un Dieu unique (cf. El Elyôn - Gn 14, 18-22 ; Nb 24, 16 ; Dt 32, 8 - El Roï - Gn 16, 13.14 - El Shaddaï - Gn 17, 1 ; Gn 28, 3 ; Gn 35, 11 ; Nb 24, 16 - El Olâm - Gn 21, 33 - Pahad - Gn 31, 42 - El Béthel - Gn 31, 13 - Baal Berît - Jg 8, 33 ; 9, 4 - El Berît - Jg 9, 46).

Il s'agit donc bien là ce que l'on appelle "hénothéisme", c'est à dire l'attachement à un dieu particulier sans négation de l'existence d'autres dieux. Dieu travaillait progressivement son peuple, le conduisant ainsi sur la route du monothéisme.

Les Sumériens Puce LA MONOLÂTRIE
L'étape suivante vers le monothéisme fut la monolâtrie (attachement à un dieu national, et donc, concurrent des autres divinité). Avec la monolâtrie, le passage vers le monothéisme se précise. Il n'est plus question de tolérer les autres divinités, on reconnaît certes leur existence, mais, on leur devient hostile, c'est là la grande différence. Du même coup, la divinité nationale, Yahvé pour Israël, est vue comme supérieure aux autres dieux.

Cette prise de conscience de la supériorité du Dieu d'Israël, de son côté unique et particulier par rapport aux autres dieux, se fit avec Moïse. Avec Moïse, d'ailleurs, le nom de Yahvé (ou Yaweh, Yawoh, Jéhovah, etc.) prend une importance particulière au regard des autres noms qui lui était attribué, comme 'El', par exemple (Ex 3, 13-15). Yahvé n'est peut-être pas non plus étranger au panthéon sumérien, sous une forme plus primitive, avant les évolutions linguistiques habituelles, Yahvé était probablement connu des sumériens sous le nom d'Enki ou Ea (qui se prononce Eyah), le fameux dieu qui sauva les hommes du déluge, le dieu des eaux, celui qui participa à la création du monde avec Enlil.

Le Dieu unique était donc connu des temps les plus anciens, mais il a été divisé et assimilé selon ses fonctions de créateur et de sauveur en 2 divinités : Enlil et Enki. En somme, les hommes avaient déformé l'image de leur Dieu en plusieurs dieux. Avec Abraham et maintenant Moïse, le processus de rétablissement et de reclarification s'opère. Par Moïse, la 'purification' des scories du polythéisme s'intensifie, il demande à son peuple non seulement de s'attacher à Yahvé, mais aussi de rejeter les autres dieux. Ce phénomène de monolâtrie n'était d'ailleurs pas l'apanage d'Israël, ainsi Kamosh était le dieu national des Moabites, Mardouk, celui des Babyloniens, etc. Déjà les Sumériens associaient une divinité particulière à certaines villes. La grande différence toutefois résidait dans le fait que pour Israël Yahvé ne pouvait pas se réduire à un sacré impersonnel étant unique et agissant. C'est à partir de cette constatation que les Israélites finirent par reconnaître leur Dieu comme le Dieu unique du monde et de l'univers.

Quelques passages bibliques sur la monolâtrie : Le décalogue en Ex 20, 2 + Dt 5, 7. Ici l'interdit du premier commandement ne professe pas le néant des autres dieux ; bien plus il en présuppose l'existence : 'Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face...Tu ne te prosterneras pas devant eux et tu ne leur rendras pas un culte...car moi, Yahvé, ton Dieu je suis un Dieu jaloux'. Nous avons, en fait, un interdit exigeant le culte exclusif de Yahvé, ce qui s'identifie pleinement à de la monolâtrie. Lisez aussi les passages suivants : 2 Rois 18, 33-35 ; 19, 12-13 ou bien encore Michée 4, 5.

Les Sumériens Puce LE MONOTHÉISME
Le monothéisme est la croyance en un seul Dieu créateur de l'univers avec en parallèle le rejet absolu de l'existence de tout autre divinité. Ainsi dès la Genèse, nous avons le récit d'un Dieu créateur. De même, dans le Deutéronome, certains passages semblent déjà indiquer une prise de conscience de l'unicité de Dieu (Dt 6, 4) ou encore 2 Rois 5, 15.17. Mais, ces références ne sont que des amorces, elles témoignent d'une certaine hésitation entre la monolâtrie et le monothéisme. Il faudra attendre l'exil à Babylone (587-538 av. JC) pour que la maturation soit complète.

En exil, les hébreux sont confrontés directement à un environnement où les divinités des maîtres de l'Empire néo-babylonien étaient habituellement représentées par des statues, instinctivement les prophètes les rejetèrent à partir de la longue tradition d'Israël de ne pas représenter Yahvé. Commença alors une réflexion sur l'impuissance des autres dieux, qui manifestement n'étaient que des statues sans grand pouvoir, tout naturellement cette réflexion aboutit au monothéisme.


Avec cet exil, nous assistons donc au passage de la monolâtrie de Moïse, proclamant Yahvé comme l'unique Dieu d'Israël, tout en se préoccupant assez peu du statut des dieux des autres nations, à l'affirmation claire du monothéisme suivant lequel Yahvé est le seul vrai Dieu, dominant l'univers. C'est pourquoi les citations bibliques les plus significatives tendant à appuyer l'idée de monothéisme se trouvent dans des passages qui ont visiblement été écrits peu de temps avant ou pendant ou encore après l'exil (Jérémie 2, 11 ; Jérémie 16, 19-20 ; Isaïe 43, 10-11 ; Isaïe 44, 6.8 ; 45, 5-7.18.21-22). Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'Israël ait interprété sa libération du joug babylonien par le perse Cyrus comme étant l'oeuvre direct de Yahvé, qui dirige toutes choses.


LA CONFRÉRIE DU SERPENT ET LES ANNUNAKI

Les tablettes Mésopotamiennes indiquent que "EA" , Prince extra-terrestre de la terre, créateur de l'homo sapiens, se
rebella, n'acceptant pas les cruautés que ses congénères infligeaient aux hommes, et fonda la "Confrérie du Serpent".


Dans la Bible, écrite en hébreu, chaque mot a une signification tout à fait exacte et nos Bibles en différentes langues ne sont que des interprétations de l'original. En s''intéressant à l'archéologie, aux langues et à l'histoire de l'Orient ancien, aux anciennes mythologies, les légendes des Grecs, des Hittites, des anciens Cananéens et Babyloniens nous arrivons sur les textes sumériens, notés sur des tablettes d'argile. Il les traduisiant nous pouvons conclure à une "genèse" sur l'HOMO SAPIENS qui est en contradiction complète avec les conceptions des grandes religions du monde. Elle est, pourtant, scientifiquement la plus compréhensible et la plus logique, de plus, elle est en parallèle avec celle des Tibétains, des Hawaiiens, des aborigènes d'Australie, des Indiens d'Amérique du Nord (Apaches, Hopis et Sioux), des Mayas (d'après le prétre de la confrérie blanche des Mayas, Miquel Angel).

William Bramley écrit dans "Die Götter von Eden" sur les Sumériens : "Sur les tablettes mésopotamiennes, la création de l'HOMO SAPIENS est attribué surtout à un "Dieu". Le nom de ce "Dieu" est EA. Il aurait été le fils d'un roi de ces extra-terrestres qui, dit-on, régnait sur une autre planète appartenant au vaste royaume de cette race extra-terrestre. Le prince EA était connu sous le titre ENKI le seigneur (ou le prince) de la Terre. D'après les textes des Sumériens, le titre d'EA n'était pas tout à fait approprié. Il aurait perdu au profit de son demi-frère ENLIL d'immenses territoires de la Terre sur lesquels il régnait, suite à une des innombrables rivalités et intrigues qui préoccupaient apparemment les régnants de cette civilisations extra-terrestres.

Les Sumériens Creation

Anton Parks ( Antonparks.com ) indique dans son livre "Le secret des Etoiles Sombres" que le haut conseil des Annunaki décida de fabriquer génétiquement les humains pour qu'ils travaillent à la place des dieux. Cette nouvelle race ne sont pas des "A-dam" (des animaux) mais plutôt des "Lùlù" (des hybrides). Enki (EA) dirige les opérations pour le compte de l'Annunaki sous les directives d'Enlil le chef terrestre et représentant de l'annunaki. Mais Enki va modifier le programme de création en rendant le spécimen autonome. Le premier spécimen esclave devait être androgyne, Enki va le couper en deux et ainsi creer l'homme et la femme. Le serprent de la bible est Enki le généticien cloneur, Enlil l'adversaire de Enki est Satan (Le Satam), il veut détruire la fertilité et réduire les jours de l'humanité (comme indiqué sur les tablettes de l'Atrahasis). Le Satam détient tous les pouvoirs, c'est un administrateur. Bien avant les sumérien, les Satams était exclusivement des femmes qui travaillaient dans la vaste région de l'Eden (mésopotamie). Lorsque les mâles de l'Annunaki ont découvert la puissance sexuelle chez la femme, ils ont voulut emprisonner les femelles afin de prendre leur puissance. Après plusieurs conflits, les prêtresses femelles se sont alors protégées des mâles. Le sexe ayant été banni pendant assez longtemps, l'Annunaki mâle se concentra alors sur la procréation par clonage, participant à l'invention de nouvelles races comme les Gris (des esclaves au service des mâles pour les taches indignent) et autres Hybrides... ( Source: Karmapolis.be )

Les Sumériens Eve

On attribue à EA (prince de la Terre) non seulement la "création de l'homme" mais aussi beaucoup d'autres réalisations. Il aurait asséché les marais du golfe Persique pour les remplacer par des terres fertiles, il aurait construit des digues et des bateaux et aurait été un bon scientifique. Par sa création de l'homo sapiens, il donna la preuve qu'il s'y entendait dans la technique génétique, mais, si on en croit les tablettes en argile, cela nécessita beaucoup d'expérimentations. EA aurait été bienveillant avec sa création, l'homo sapiens. D'après les textes de Mésopotamie, EA prit parti pour le nouveau genre humain au conseil des extra-terrestres. Il s'éleva contre beaucoup de cruautés que d'autres extra-terrestres, et parmi eux son frère Enlil, infligèrent aux hommes.

Il ressort des tablettes sumériennes qu'il ne voulait pas faire de l'homme un esclave mais qu'il fut mis en minorité par les autres. Les hommes qui n'étaient pour eux rien d'autre que des bêtes de somme furent traités cruellement par leur maîtres. On parle dans les tablettes de famines, maladies et guerre biologique. Mais comme ce génocide ne faisait pas assez régresser la population humaine, les extra-terrestres décidèrent d'exterminer les hommes en provoquant un grand déluge.


Beaucoup d'archéologues confirment aujourd'hui qu'il y a eu au Proche-Orient un déluge qui remonte à des millénaires qu'on retrouve non seulement dans les tablettes sumériennes mais aussi dans l'épopée de Gilgamesh et dans l'Ancien Testament. D'après les textes sumériens, EA raconta à un Mésopotamien du nom d'Utnapischtim le plan des autres extra-terrestres et il lui apprit à construire un bateau pour qu'il prenne la mer avec sa famille, quelques artisans, un peu d'or, du bétail et des animaux sauvages. L'histoire de Noé vient, comme beaucoup d'autres histoires de l'Ancien Testament, des écrits plus anciens de la Mésopotamie. Les Hébreux ne changèrent que les noms et instituèrent un seul Dieu dans la religion juive alors qu'il y avait de nombreux dieux dans les écrits originels.

Parmi tous les animaux vénérés par les hommes de la préhistoire, aucun ne l'était de façon aussi marquante et signifiative que le serpent et cela parce que le serpent était le symbole d'un groupe qui avait acquis une grande influence dans les premières civilisations sur les deux hémisphères de notre planète. Il s'agissait d'une confrérie savante qui s'était donné pour but de répandre des connaissances spirituelles et d'atteindre la liberté au niveau spirituel, c'était la "CONFRÉRIE DU SERPENT". Elle combattait l'esclavage d'êtres spirituels et essayait de libérer l'humanité, de la servitude des extra-terrestres (le mot originel de la Bible pour serpent, nahash, tire son origine de NHSH, ce qui signifie "déchiffrer, trouver"). Le prince rebelle EA fut le fondateur de cette "Confrérie du Serpent". Dans les anciennes tablettes mésopotamiennes, on lit qu'EA et son père ANU possédaient une grande compréhension éthique et spirituelle. Ce fut précisément ce savoir qui aurait été symbolisé, plus tard, dans l'histoire biblique d'Adam et Eve.

Le symbole biblique de l'arbre remonterait à des oeuvres mésopotamiennes antérieures à la Bible, comme, par exemple, celle où on montre un serpent qui s'enroule autour d'un tronc d'arbre, notre symbole actuel du caducée (Le dieu Ninkishzidda, symbolisé par un dragon, un céraste (vipère à cornes) ou un caducée, provenait de l'ancien culte des serpents chez les asianiques) et qui correspondrait aux représentations ultérieures du serpent au jardin d'Eden.

Dans la représentation mésopotamienne, deux fruits sont accrochés à l'arbre. A droite de l'arbre se trouve le symbole d'EA, la demi-lune (le savoir) et à gauche, on voit une planète, symbole d'Anu (la vie). EA aurait envoyé un homme vers cet arbre Pour qu'il accède àla connaissance. C'est la raison pour laquelle EA est présenté comme le soi-disant coupable qui a essayé de montrer au premier homme le chemin de la liberté spirituelle. Ea se serait révolté non pas contre Dieu (ainsi qu'il est écrit dans la Bible) mais contre les actes cruels des soi-disant dieux. Malgré leurs intentions visiblement louables, EA, le légendaire, et la confrerie du serpent dans ses débuts ne réussirent pas à libérer les hommes. Il est dit dans des anciens textes mésopotamiens, egyptiens et bibliques que le serpent (la Confrérie du Serpent) aurait été vaincu bientôt par d'autres groupes des extra-terrestres régnants.

Les Sumériens Ninkishzidda

Ea fut banni sur Terre et calomnié par ses adversaires qui voulaient s'assurer qu'il ne retrouverait plus jamais d'adeptes parmi les hommes. De "Prince de la Terre" il devint "Prince des ténèbres" et fut affublé aussi de surnoms horribles tels que prince de l'enfer, incarnation du mal, diable. On le présentait comme le pire ennemi du plus grand être et comme le gardien de l'enfer. On enseigna aux hommes que tout le mal de la Terre était de sa faute et qu'il voulait que les hommes deviennent des esclaves. On exhorta les hommes à le démasquer chaque fois qu'il se réincarnerait et à l'anéantir avec ses créatures s'ils les rencontraient.

L'histoire montre que la "Confrérie du Serpent" malgré les efforts jusqu'à nos jours de beaucoup d'hommes dévoués et loyaux voulant instituer une véritable réforme spirituelle à l'aide de la fraternité devint avec ses nouveaux maîtres, les Illuminati une arme redoutable d'oppression spirituelle et de trahison spirituelle.

Les tablettes sumériennes témoignent de l'existence, et de l'action sans aucun doute réelle de la "Confrérie du Serpent" et soutiennent donc la thèse d'une conjuration qui aurait débuté longtemps avant que n'existent les Juifs et les francs-maçons à qui on fait, aujourd'hui, volontiers porter la faute. Il est alors facile de comprendre pourquoi le Vatican empêche par tous les moyens non seulement la publication des inscriptions des dalles de pierre de l'île de Pâques qui relatent la genèse de l'homme ou celle des rouleaux de papyrus de Qumran (de la mer Morte). Ces dalles et ces manuscrits de la mer Morte apporteraient la preuve que la Bible actuelle a été falsifiée dans des points essentiels pour satisfaire les intérêts égoistes de quelques puissants personnages...


LIENS AVEC LA BIBLE

2800 av. J.-C.
Les sumériens laissent quantités de pièces d'argile gravées en écriture cunéiforme. La Bible a emprunté de nombreux passages aux sumériens comme le paradis terrestre décrit dans le poème "Enki et Ninhursag"où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel. Ce poème explique d'ailleurs le mystère de la côte d'Adam: c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "ti" ("côte" ou "faire vivre"). Ce sont les sumériens qui ont écrit le premier le mythe du déluge avec Ziusudra (le Noé sumérien), repris par les babyloniens.

2500 av. J.-C.
Presque 2000 ans avant la rédaction de l'Ancien Testament, naissance des légendes sumériennes recopiées à l'identique par les chrétiens dans la Bible:

- L'origine du mal dépend de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l'arbre interdit (légende recopiée telle que dans la Bible).

- La mort de Mardouk était célébrée entre le quinze et le vingt mars. Sa passion était racontée dans son évangile: capturé par ses ennemis, il était conduit sur une montagne et après avoir mis sur sa tête une couronne de feuille d'acanthe on lui faisait un procès qui se terminait par sa condamnation à mort. Ses ennemis, pour être sûr qu'il était vraiment mort, le perçaient avec une lance.

Les Sumériens Tentation

2371 av. J.-C.
Celui qui deviendra le grand roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d'Akkad est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant sur l'Euphrate et sera élevé par le jardinier Akkis puis sera l'échanson du roi Kis. Cette histoire sera reprise dans l'Ancien Testament pour Moïse : C'est une légende comme les plaies Égypte, la mer qui s'ouvre et autres éléments tout à fait surnaturels... "Sargon d’Akkad : Abandonné par sa mère dans une corbeille de roseaux qui est confiée au fleuve, le nouveau-né est recueilli et adopté par un jardinier. La faveur de la déesses Ishtar fait plus de lui un échanson à la cour de Kish puis un prince." (Sources : Encyclopædia Universalis, Jean Bottéro, Les collections de l'Histoire N°22 janvier mars 2004).

2000 av. J.-C.
D'après la Bible, Abraham reçoit de Dieu l'ordre de rejoindre le pays de Canaan avec les siens, puis de sacrifier son fils Isaac qui sera épargné et qui va fonder la nation d'Israël. L'archéologie prouve de façon indubitable qu'aucun mouvement de population ne s'est produit à cette époque malgré les efforts de nombreux biblistes et historiens. C'est une pieuse histoire inventée par les rédacteurs de la Bible pour souder la nation. Le premier mensonge d'une longue série dans l'Ancien et le Nouveau Testament. L'histoire des tablettes divines rapportées de la montagne a été empruntée au dieu babylonien Nemo, Les dix commandements au code babylonien d'Hammourabi, la naissance dans le panier au roi akkadien Sargon 1er. L'Esther du livre d'Esther vient de la déesse égyptienne Ishtar.

Sources: "La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l'archéologie" Israël Finkelstein (directeur de l'institut d'archéologie de l'université de Tel-Aviv) et Neil Asher Silberman (directeur historique au Enasme Center for Public Archeology and Heritage Presentation de Belgique) Bayard Éditions, Les collections de l'Histoire N°22 janvier mars 2004


PLAGIATS DES TEXTES SUMERIENS DANS LA BIBLE

Les Sumériens Puce Genèse [2.6]: Le paradis de la Bible est "emprunté" au poème sumérien (rédigé vers -2800) "Enki et Ninhursag"où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel.

Les Sumériens Puce Genèse [2.7] "L'éternel Dieu forma l'homme poussière de la terre" récupéré de la légende sumérienne ("poussière" se dit "tit" en hébreu et "ti.it" veut dire "ce qui est en vie" en sumérien).

Les Sumériens Puce Genèse [2.21] Le mystère de la côte d'Adam est aussi "emprunté" au poème sumérien "Enki et Ninhursag": c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "ti" ("côte" ou "faire vivre") jeu de mot qui n'a plus de sens en hébreu.

Les Sumériens Puce Genèse [2:22] La femme a été créée à partir d'une côte de l'homme. Faux! on pourrait même presque affirmer l'inverse: tous les embryons sont féminins et ne se différencient qu'au bout de quelques jours. Encore aujourd'hui, beaucoup de gens sont persuadés que l'homme a une côte de moins que la femme.

Les Sumériens Puce Genèse [2:14] Le genre humain est né au proche Orient près de l'Euphrate, (en Irak, ancien empire de Sumèr - Akkad - Babylone), là où ont vécu les rédacteurs. Au jour d'aujourd'hui, on ne sait pas exactement d'ou vient l'Homo sapiens (la théorie de l'Afrique de l'Est n' est pas fiable).

Les Sumériens Puce Genèse [3:2] Adam et Ève et le fruit défendu, un fable recopiée à l'identique d'une ancienne légende sumérienne qui fait dépendre l'origine du mal de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l'arbre interdit. Les sceptiques peuvent admirer le cylindre de la tentation au British muséum à Londres où l'on voit la femme, l'homme, le serpent et le pommier. Aujourd'hui, personne de sérieux ne croit en la réalité historique d'Adam et Ève. Source: "Au cœur des mythologies" Lacarrière

Les Sumériens Puce Genèse [6:14] L'arche de Noé: cette fable est reprise à l'identique d'une légende sumérienne (Utnapishtim qui débarque sur le mont Nishir et lâche une colombe puis un corbeau). Des générations de chercheurs chrétiens ont cherché les vestiges de l'arche sur le mont Ararat pour rien !

Les Sumériens Puce L'exode [2:10] Moïse retrouvé dans un panier flottant: encore une fable tirée du récit du roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d'Akkadé qui est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant et sera élevé par le jardinier. On sait aujourd'hui que Moise, Isaac et Abraham n'ont pas existé. "Sargon d’Akkad : Abandonné par sa mère dans une corbeille de roseaux qui est confiée au fleuve, le nouveau-né est recueilli et adopté par un jardinier. La faveur de la déesses Ishtar fait plus de lui un échanson à la cour de Kish puis un prince."

Les Sumériens Puce L'exode [7:17] Le thème du "fléau du sang" et de l'ombrage protecteur est tiré directement du mythe sumérien "Inanna et Shukallituda ou le péché mortel du jardinier".

Les Sumériens Puce L'exode [20] Les dix commandements ont été recopiés du code babylonien du roi Hammourabi. (vers -1800)

Les Sumériens Puce Samuel [28] Inspiré du poème sumérien où l'on voit l'ombre d'Enkidu sortir du Kur et se jeter dans les bras de Gilgamesh.

Les Sumériens Puce Esther: L'Esther du livre d'Esther vient de la déesse babylonienne Ishtar. Mardochée est le dieu assyrien Mardukéa.

Les Sumériens Puce Le livre de Job: Le thème de Job découle directement des tablettes sumérienne de Nipur. Il utilise les termes même du "poème de la Création" qui décrit le combat de Mardouk contre Kingou: Yahvé brise le crâne de Léviathan comme Mardouk celui de Tiamat. (Source:, "Au cœur des mythologies" Lacarrière).

Les Sumériens Puce Cantique des cantiques: Une suite empruntée au chant sumérien du mariage sacré: même style, même thèmes, détails, vocabulaire, mêmes personnages, monologues, dialogues, même langage fleuri et redondant. Voir par exemple le chant d'amour de Shu-Sin au chapitre XXI. Shu-Sin qui ressemble fort au roi Salomon dont l'existence n'est pas certaine et, s'il a existé, son règne n'a rien à voir avec celui décrit dans la Bible.

Les Sumériens Puce Lamentations de Jérémie: Ces lamentations sont reprises de "La lamentation sur la destruction de Nippur", récit sumérien.

Les Sumériens Puce Ézéchiel: Inspiré de la déesse babylonienne Ishtar. Les sumériens l'adoraient sous le nom d'Innana, épouse de Dumuzi, le Tammouz de la Bible.

Les Sumériens Puce Isaïe [ 9:11] Inspiré du texte sumérien qui décrit la descente aux enfers du monarque Ur-Nammu qui arrive dans le Kur.

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Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 11:39

Chup'S a écrit:waaw Merci pour ce géant article Christian !
Je ne vais pas tout lire d'un coup :surpris:

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