Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Le mystère de Rennes-le-Château

Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 9:59

Le mystère de Rennes-le-Château

C'est en 1885 que tout commença à Rennes Le Chateau! Bérenger Saunière âgée de 35 ans prenait la cure du village de Rennes-Le-Chateau. Sa vie allait changer ! Il bâtit, restaura et dépensa. Il créa, sans le savoir, le mystère de Rennes-Le-Chateau. Près d'un siècle plus tard, le mystère perdure. De l'Enigme Sacrée au Da Vinci Code, le mystère de Rennes-Le-Château ne fait que s'épaissir. Le topic va tenter de vous aider à comprendre ce mystère qui touche aux fondements même de la société occidentale. Il est le point principal du triangle mythique.

Découvrez l'énigme de Rennes-Le-Château



Chronologie

    1781
    17 janvier : Marie de Nègre d'Ables d'Hautpoul, dernière seigneuresse du château de Rennes, meurt, révélant selon certaines sources « un secret de très grande conséquence » à l'abbé Bigou, secret qu'il aurait gravé sur la tombe de la marquise.
    1852
    11 avril : Naissance de Bérenger Saunière (1852-1917), dans le petit village de Montazels, dans l'Aude. Ses parents sont Joseph Saunière et Marguerite Hugues.
    12 avril : Il est baptisé.
    1868
    12 août : Naissance de Marie Denarnaud (1868-1953). Ses parents sont Guillaume Denarnaud et Alexandrine Marre.
    1879
    07 juin : Bérenger Saunière est ordonné prêtre.
    16 juillet : Il prend ses premières fonctions de vicaire à Alet, dans l'Aude.
    1882
    16 juin : Bérenger Saunière est nommé curé au Clat, dans l'Aude.
    1885
    1er juin : Saunière est nommé à la cure de Rennes-le-Château, dans l'Aude. À son arrivée, il trouve une église très vétuste et un presbytère délabré. Il s'installe chez l'une de ses tantes, Rose Octotipe Saunière, veuve Sylvestre.
    Suite à un discours anti-républicain en chaire, à l'approche des élections législatives d'octobre, son traitement est suspendu. Mgr Billard, l'évêque de Carcassonne, le nomme alors professeur au petit séminaire de Narbonne.
    1886
    1er juillet : L'abbé Saunière réintègre la paroisse de Rennes-le-Château. Il reçoit un don de 3000 francs de la comtesse de Chambord.
    Novembre : Premières réparations dans l'église avec la toiture.
    L'abbé Boudet publie un mystérieux livre : La vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains.
    1887
    Mme Marie Cavailhé de Coursan offre à la paroisse un nouvel autel. Lors de la démolition de l'ancien autel, découverte de parchemins et d'une ouille remplie d'objets brillants. Saunière va dès lors disposer d'assez d'argent pour poursuivre les réparations à son propre compte.
    1889
    1er juillet : L'évêque Mgr Billard se rend à Rennes-le-Château en visite épiscopale.
    1890
    L'abbé Saunière est nommé curé d'Antugnac par intérim.
    04 mai : Il prend en charge cette deuxième paroisse.
    Début des rénovations dans le presbytère.
    1891
    L'abbé Saunière emménage dans le presbytère avec la famille Denarnaud.
    12 juin : Fin de ses fonctions à Antugnac.
    21 juin : Saunière organise une mission à l'occasion de la communion de 24 enfants du village. Une statue de Notre-Dame de Lourdes est portée en procession et est installée dans un petit jardin près de l'église, sur un pilier carolingien placé à l'envers. Ce pilier avait été récupéré par Saunière quelque temps auparavant ; c'était l'un des piliers soutenant l'ancien autel.
    21 septembre : Découverte d'un tombeau dans l'église, lors de l'installation de la chaire. L'entrée de ce tombeau était semble-t-il dissimulée sous une dalle, la Dalle des Chevaliers. Arrêt des travaux.
    29 septembre : Saunière rencontre quatre de ses confrères, dont l'abbé Gélis.
    14 octobre : Reprise des travaux.
    Début de la construction d'un bureau au-dessus d'une citerne, ainsi que d'une grotte dans le jardin du cimetière.
    Fin 1891
    Saunière aménage, à l'intérieur de la sacristie, une pièce secrète mitoyenne.
    1892
    Marie Denarnaud devient à cette époque la servante et confidente de l'abbé. Ils vont tous deux entreprendre des fouilles nocturnes dans l'église et le cimetière.
    Saunière s'absente dans le plus grand secret de Rennes-le-Château, et cela à plusieurs reprises. Hypothétique voyage à Paris afin de faire décoder les parchemins et rencontre de grands occultistes, dont Emma Calvé, avec qui il aurait eu une liaison. Il se serait procuré, au retour de son voyage, une reproduction des Bergers d'Arcadie du peintre français Nicolas Poussin.
    Saunière dispose à ce moment-là de sommes d'argent considérables. Dès lors, il ne compte plus ses dépenses et fait entièrement rénover et décorer l'église.
    1894
    Fin de la construction de la grotte et du local.
    La porte du cimetière est installée. Mise en place du faux placard dissimulant l'entrée de la pièce secrète.
    1895
    L'abbé Saunière continuant toujours ses fouilles dans le cimetière, le Conseil Municipal dépose une plainte auprès du préfet. L'abbé est alors contraint d'arrêter ses investigations.
    Violent incendie dans le village. Saunière refuse de donner de l'eau de la citerne se trouvant sous son cabinet de travail.
    1896
    À partir de cette année-là, l'abbé Saunière va recevoir d'importantes demandes de messe.
    1897
    Décoration de l'église. Mise en place du grand bas-relief au-dessus du confessionnal, mais aussi du chemin de croix, de somptueux vitraux et des statues. Le bénitier et Asmodée sont installés.
    Construction d'un calvaire dans le jardin du presbytère.
    06 juin, jour de la Pentecôte : Mgr Billard honore Rennes-le-Château de sa deuxième visite.
    Nuit du 31 octobre au 1er novembre : L'abbé Gélis est sauvagement assassiné chez lui.
    1898
    Fin de l'année : Saunière achète des parcelles de terrain au nom de Marie Denarnaud.
    1901
    Fin des travaux dans le cimetière.
    Début de la construction de la villa Béthania.
    03 décembre : Décès de Mgr Billard (1829-1901).
    1902
    Début de la construction de la tour Magdala.
    Mgr de Beauséjour succède à Mgr Billard à l'Evêché de Carcassonne.
    1905
    La villa Béthania est achevée.
    1906
    La tour Magdala est achevée. L'abbé Saunière fait construire un chemin de ronde et un belvédère, mais également une orangerie et une ménagerie.
    Saunière et Marie rédigent leurs testaments réciproques. Il est stipulé que Marie deviendra la légataire universelle des biens de l'abbé et qu'à leur mort, le domaine ira à l'Evéché de Carcassonne.
    Début des années fastes.
    1907-1908
    Années fastes. Du beau monde se succède à Rennes-le-Château.
    1909
    Début des ennuis avec l'Evêché concernant les intentions de messes.
    22 janvier: L'abbé Saunière est informé de sa mutation à Coustouge. Il refuse de quitter Rennes-le-Château.
    1er février : Il donne sa démission.
    Juillet : L'abbé Marty est nommé curé de Rennes.
    Série de convocations devant le tribunal de l'Officialité de Carcassonne.
    Saunière est déclaré contumace et frappé d'une suspense a divinis d'un mois. L'abbé Huguet est chargé de sa défense. Difficultés financières importantes.
    1910
    L'abbé Saunière est en procès.
    1911
    25 avril au 04 mai : L'abbé Saunière est sanctionné et et contraint à effectuer une retraite au monastère de Prouilhe.
    05 décembre : Il est déclaré coupable de dilapidation et est condamné à une suspense a divinis de 3 mois, qui ne pendra fin que lorsqu'il aura restitué les biens détournés.
    1912
    Le procès continue entre Carcassonne et Rome. Pour payer, Saunière hypothèque son domaine et obtient un prêt de 6000 francs. Le procès ne cessera qu'en 1917 avec la mort de Saunière.
    En avril, l'abbé et Marie modifient leurs testaments réciproques, ne léguant plus leurs biens à l'Evêché à leur mort.
    1915
    30 mars : Mort de l'abbé Boudet (1837-1915). Il fait placer sur sa tombe un curieux petit livre, son livre !
    1916
    Saunière effectue un pélerinage à Lourdes. Il a pour projet de faire de Rennes-le-Château un lieu de pèlerinage.
    1917
    22 janvier : Décès de l'abbé Bérenger Saunière (1852-1917). Il est relevé de sa suspense a divinis juste avant sa mort.
    24 janvier : Il est inhumé dans le cimetière de Rennes-le-Château.
    Marie Denarnaud devient légataire universelle du domaine.
    1946
    Les Corbu s'installent avec Marie dans le domaine. Cette dernière l'avait mis en viager.
    Juillet : Marie Denarnaud fait de Noël Corbu et de sa femme Henriette ses légataires universels.
    1953
    29 janvier : Mort de Marie Denarnaud (1868-1953), qui emporte son secret et celui de l'abbé Saunière dans la tombe. Elle est enterrée à côté de l'abbé Saunière.
    1965
    Noël Corbu vend ses biens à Henri Buthion et quitte Rennes.
    1968
    20 mai : Mort de Noël Corbu (1912-1968) dans un accident de voiture.

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:00

La vie de Bérenger Saunière

Bérenger Saunière est né le 11 avril 1852 à Montazel, village proche de Rennes-Le-Château. Enfant d'une famille qui en compte sept, Bérenger Saunière, de son vrai prénom, François Bérenger, sera orienté vers la prêtrise tout comme son frère Alfred.
Son père est le métayer d'un noble de la région : Le marquis de Cazemajou. Il fait son séminaire à Narbonne et est ordonné prêtre en juin 1879. Il devient vicaire à Alet et est ensuite nommé dans la paroisse du Clat, village isolé et rude se trouvant sur les terres des Nègres d'Ables.
Il y reste trois ans et est nommé par ses supérieurs comme professeur à Narbonne. Là il semble que son attitude, parfois insolente et indépendante, semble lui être défavorable et décide l'évêché à le nommer dans une commune de peu d'importance et de peu d'avenir pour lui : Rennes-Le-Château.
Il a trente trois ans lorsque le 1er juin 1885 il prend possession de la paroisse.

Le mystère de Rennes-le-Château Mont-06_small


À cette époque le village ne compte guère plus de 200 habitants. Particulièrement isolé, on y accède que par un chemin muletier difficile à arpenter surtout sous le soleil de ce mois de juin. A son arrivée, Bérenger Saunière découvre son église, l'église Sainte-marie madeleine, dans un état de délabrement catastrophique. La toiture est crevée et l'eau tombe sur la tête des fidèles lors des offices. Le presbytère dans lequel il devait s'installer est dans un état encore plus déplorable. Impossible d'y vivre ou d'y dormir. Seules les poules trouvent le lieu agréable. Devant cet état des lieux, Bérenger Saunière demande asile à une habitante du village, Antoinette Marre.
L'époque est aux engagements politiques et l'ensemble du village est proche du radical-socialisme. Ceci est d 'ailleurs une explication de l'état des lieux de cultes. La religion n'a plus le pouvoir qu'elle avait eut au cours des siècles précédents. La République populaire se venge des siècles passés. Bérenger Saunière ne supporte pas cet état de fait. Il ne supporte pas de voir la maison du Seigneur laissée à l'abandon. Au cours de cette année 1885 des élections doivent avoir lieu. Les femmes du village se rendent à la messe les dimanches, tant pour écouter les paroles du Christ, que pour écouter et regarder ce prêtre que tous qualifiaient de bel homme. Il n'hésite pas à donner des consignes de vote à l'encontre des idées en place. Ce sermon, qui est resté dans les archives, nous présente un prêtre légitimiste, voir intégriste. Il diabolise la République et fustige le Socialisme. Il n'hésite pas à demander à ses paroissiennes d'influencer leurs maris à voter pour les candidats monarchistes.
Cette attitude et cette prise de position déplaisent fortement au conseil municipal et au maire de Rennes-Le-Château. Ce dernier, prenant sa plus belle plume, n'hésite à écrie au ministre des cultes qui a la charge de l'entretien des lieux de cultes ainsi que d'assurer le traitement des prêtres et des hommes d'églises. La séparation de l'Eglise et de l'Etat n'avait pas encore eut lieu.
Cette lettre fut prise en compte et Bérenger Saunière se trouva suspendu de tout revenu pendant six mois. Sa situation de prêtre n'était déjà pas florissante, là il penchait vers la misère.
Finalement le temps passant, c'est en 1886 qu'il entreprend les travaux les plus urgents dans l'église. Ces dépenses étonnèrent beaucoup, puisque, sans le sous, il finança ces premiers travaux. Il semble qu'il reçut un don important de la part de la comtesse de Chambord, épouse du comte de Chambord seul prétendant légitime au trône de France. Ce don est contesté par plusieurs auteurs et certains pensent que ce don aurait été un legs de l'abbé Pons, prêtre du village sous le Second Empire à la paroisse de Rennes-Le-Château.
Ces premiers travaux réalisés permettent à l'officiant et aux fidèles d'écouter la messe à l'abri des intempéries.


L'autel de l'église était de facture ancienne. Fait d'une pierre d'autel partiellement encastrée dans le mur de l'église, elle était soutenu sur l'avant par deux piliers de facture carolingienne. Décorées d'entre lacs et d'une croix gravée, l'autel ne correspondait ni au souhait du jeune prêtre qui souhaitait avoir une belle église, ni à la mode des édifices religieux de l'époque. Une heureuse donatrice, Madame Cavailhé de Cousan, ayant fait un don permis à Bérenger Saunière de financer l'achat d'un nouvel autel. Faisant appel à des ouvriers du village il décide de démonter l'ancien autel pour réaliser la mise en place du nouveau.
Le mystère de Rennes-le-Château 123reduc Le mystère de Rennes-le-Château 129reduc
Le 27 juillet 1887, les ouvriers déplacent la pierre d'autel et mettent à jour le sommet des deux piliers anciens. A partir de cet épisode les faits se compliquent. Il est dit que dans l'un de ces piliers, qui possédait une cupule, des rouleaux de bois scellés à la cire furent découverts. Les ouvriers remirent ces rouleaux au prêtre qui les ouvra et en fit sortir des parchemins.


Une autre hypothèse dit que c'est au cours des travaux dans l'église que fut découvert dans un balustre de bois une fiole qui contenait des parchemins. A la réflexion il est fort probable que l'un des deux piliers et le balustre continrent, l'un et l'autre, des éléments cachés. Dans le pilier il devait probablement y avoir des reliques et la dédicace de l'église Sainte-marie madeleine et dans le balustre il est sûrement certain qu'une fiole fut découverte et qu'elle contenait des documents.Antoine Captier, le carillonneur de l'époque, ne disait il pas à sa famille : " C'est grâce à moi que le curé est devenu riche ".


Peu de temps après cette découverte, Bérenger Saunière décide d'enlever le dallage du cœur de l'église. Juste devant l'emplacement de l'ancien autel une dalle de pierre, de belles dimensions, était placée sur le sol. Le curé demanda aux ouvriers de la déplacer. Deux surprises les attendaient, d'une part, la partie de la dalle ayant sa face en contact avec la terre était ornée d'un superbe bas-relief représentant une scène faisant voir deux chevaliers sur leur montures, l'autre, probablement la plus intéressante au prime abord, était une " oule " enfoncé dans le sol et contenant des pièces, probablement en or. Voyant le regard étonné des ouvriers, Bérenger Saunière leur dit : " Ce sont des médailles de Lourdes sans valeur. D'ailleurs il se fait tard, nous continuerons les travaux plus tard. ".

Le mystère de Rennes-le-Château 130reduc

L'ensemble des ses découvertes semble certain. Le balustre existe bien et il est la propriété de M. et Mme Antoine Captier. La dalle dite " Dalle des Chevaliers " est actuellement visible au musée du village. L'épisode de la découverte de la " oule " est établit par les témoignages concordants des ouvriers, et la découverte des documents dans le balustre et le pilier sont établis par le témoignage du carillonneur Captier. C'est après que les évènements se compliquent. D'après certains auteurs, dont Gérard de Sède, l'exégète de Rennes-Le-Château, Bérenger Saunière aurait porté à son évêque, Monseigneur Billard, les parchemins découverts. Ce dernier devant leur complexité, finança le voyage du curé de Rennes-Le-Château à Paris pour qu'il puisse les présenter à des spécialistes afin qu'ils les traduisent au cours de l'été 1891.
Nous ne possédons actuellement aucunes preuves sérieuses quant à un voyage de Bérenger Saunière à Paris. Beaucoup d'auteurs prétendent que Bérenger Saunière, au cours de son hypothétique voyage à Paris, rencontra Emma Calvé, cantatrice en vogue à l'Opéra, Claude Debussy, l'occultiste Jules Bois et bien d'autres personnages, tous pas nécessairement en odeur de sainteté.


En 1891, Bérenger Saunière se mit à créer les jardins de l'église tel que nous les connaissons actuellement avec des plans particulièrement sophistiqués. Cette année 1891 semble avoir été de la plus haute importance pour Bérenger Saunière. D'une part parce qu'il réalise les premiers travaux des jardins de l'église mais aussi parce que le 9 septembre 1891 il découvre un tombeau dans l'église. Se fait doit avoir une importance notable puisqu'il l'inscrit dans son journal.

Le mystère de Rennes-le-Château Plan3v1

D'autre part, il réalise un collage avec des éléments issus de revues religieuses dans lequel on peut lire : " L'année 1891 portée dans l'éternité avec le fruit dont on parle ci-dessous. "
En 1892, Bérenger Saunière et sa servante, Marie Dénéarnaud, font parlés d'eux. En effet, la Mairie se plaint officiellement des agissements du curé et de sa servante dans le cimetière. Ils déplacent des tombes, les ouvrent et bousculent les ossements qu'ils placent dans un ossuaire que le curé à fait construire dans le cimetière. Et puis Bérenger Saunière s'acharne sur la tombe de la Dame de Nègre d'Ables dont il efface les inscriptions de l'épitaphe en les burinant. Heureusement une copie de ce texte avait été relevée plusieurs années auparavant par des archéologues.


À partir de 1896, Bérenger Saunière se lance dans la restauration de l'église. Il dépense à tous va, il fait refaire toute l'église avec des décorations étonnantes et parfois pas très… catholiques.
En décembre 1898, Bérenger Saunière commence à acheter les terrains autour de l'église. Ces ambitions de constructeurs vont se concrétiser. Les travaux de la villa Béthanie et de la Tour Magdala commencent en mai 1891.
La villa est le point d'orgue de son " œuvre ". Il y reçoit et mène grand train, il y reçoit des personnages importants tel M. Guillaume, qui s'avèrera être un membre de la famille des Hasbourg. Les villageois se rappelaient de son accent et l'appelait " l'étranger ".
La Tour Magdala lui servait de bibliothèque. Construite au bord du ravin elle surplombe le plateau de Rennes-Le-Château. Durant des années Bérenger Saunière mène une vie fastueuse, entouré de personnes de haut rang, tant régionale que nationale et même internationale. Certain se rappelait la voix prodigieuse d'une chanteuse. Etait-ce Emma Calvé ? La servante de l'abbé, Marie Dénarnaud, qu'il avait pris comme " bonne du curé ", n'avait que 18 ans lorsqu'elle rentra à son service. On était bien loin de l'âge canonique de 40 ans !
Marie Denarnaud commandait ses robes par correspondances dans les plus grands magasins de Paris. Ses tenues ont laissé de nombreux souvenirs aux habitants.

Le mystère de Rennes-le-Château Epitmdnareduc

Outre la tour Magdala, Bérenger Saunière fit construire une serre en forme de tour dans laquelle il mit les essences de plantes et de fleurs les plus rares de la région. Il acheta même un Singe qui ne manquait pas d'étonner et d'effrayer les habitants du village. Il a deux chiens qu'il nomme Faust et Pomponnet. Bérenger Saunière et Marie Denarnaud mènent la grande vie… Et l'église fermes les yeux !
Et pourtant le vent va tourner ! En décembre 1901, Monseigneur Billard, évêque de Carcassone décède et est remplacé par Monseigneur Paul-Félix Beuran de Beauséjour.
Monseigneur de Beauséjour apprend la vie de son curé de Rennes-Le-Château. Il fait enquêter et constate que ce qu'on lui avait rapporté était bien en dessous de la vérité. Il décide de demander des comptes au curé de Rennes-Le-Château.
Les réponses de Bérenger Saunière sont laconiques. Ils se contentent de dire : " J'ai reçu de nombreux dons qui m'ont permis de réaliser l'embellissement de l'église du village. Mes donateurs souhaitent rester dans l'anonymat. "
Beauséjour insiste et demande des comptes précis. L'attitude de Saunière est étrange. Il griffonne rapidement des comptes qu'il remet au prélat et qui de toute évidence semblent truqués. Ce qui est incroyable est que Bérenger Saunière ne minimise pas ses comptes, bien au contraire, car au lieu de faire penser qu'il n'a pas d'argent, il met en évidence, au travers de ces comptes truqués, qu'il en possède énormément.


Cette réponse et cette attitude exaspèrent Monseigneur de Beauséjour qui décide de nommer Saunière dans la paroisse de Coustouge. A ce titre d'ailleurs un fait est également étonnant. Coustouge n'a rien d'une petite paroisse. Coustouge est une ville bien plus grande que Rennes-Le-Château et bien plus riche. Rien à voir avec la pauvreté du village de Rennes-Le-Château. Où est la punition de Monseigneur de Beauséjour ? Bérenger Saunière n'hésite pas à répondre à son évêque : " Si notre religion nous commande de considérer avant tout nos intérêts spirituels, elle ne nous ordonne pas pour autant de négliger nos intérêts matériels, qui sont ici bas, et les miens sont à Rennes et non ailleurs. Je vous le déclare, Monseigneur, avec toute la fermeté d'un fils respectueux : Non je ne m'en irais jamais ! " Quel aplomb !
Bien qu'a son arrivée à Rennes-Le-Château Bérenger Saunière était en opposition radicale avec la mairie de Rennes-Le-Château, les opinions et les choses changeant avec le temps, le Maire de Rennes-Le-Château n'hésite pas à écrire à l'évêché pour faire par du mécontentement des habitants du village de la nomination de leur curé à Coustouge. Le maire n'hésite pas à signer un bail de location du presbytère à Bérenger Saunière de 99 ans, empêchant ainsi tout logement à quelques prêtres que ce soit.
Le 1er février 1909, Bérenger Saunière donne sa démission par écrit. Le 9, l'abbé Marty est nommé curé desservant de Rennes-Le-Château. Il doit se loger à Carderonne ne pouvant disposer du presbytère.


Le 6 juillet 1910, Bérenger Saunière est cité à comparaître devant le tribunal de l'officialité pour une accusation de trafic de messes. Finalement il sera condamné à un " suspens adivinis ". Il n'aura plus le droit de pratiquer les sacrements de l'église.
Beauséjour sera partiellement arrivé à ses fins. Il aura réussi à faire preuve d'autorité, mais il n'aura pas réussi à faire partir Saunière. Il sait bien que l'accusation de trafic de messes ne justifiait pas les dépenses de Saunière, ne confia-t-il pas à Monseigneur de Cabrières : " Il fallait bien trouver quelques choses pour le faire condamner ! ".
Après le procès, Bérenger Saunière supporta mal le fait d'avoir été condamné par ces pères. Il se retirait de grands moments dans la Tour Magdala où il passait son temps à classer sa fabuleuse collection de timbres.


Au mois de janvier 1917, alors qu'il est au sommet de la Tour Magdala, il s'écroule victime d'une attaque. Encore conscient, Marie Dénarnaud, l'ayant trouvé, le fait porter dans sa chambre.
Sentant arriver ses derniers instant il demanda un prêtre. L'abbé Rivière se rend à son chevet. La légende veut qu'il soit resté avec le mourant plusieurs heures et qu'il refusa de lui donner les derniers sacrements. La même légende dit que Rivières de ce jour devint triste et morose. Quel terrible confession fit Saunière ?
Finalement Bérenger Saunière s'éteint le 22 janvier 1917 à 5h00 du matin.
Il fut inhumé dans le cimetière du village le 24 de ce mois.
Sa légende naissait. D'où lui venait l'argent nécessaire à sa vie fastueuse et à la construction de son domaine ?
Nul ne sut répondre.


Le mystère de Rennes-le-Château Beausejreduc

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:00

Le mystère de Rennes-le-Château Titre-1

Le trésor de Rennes le Chateau ou la vie insolite du curé Bérenger Saunière.
Il arrive à Rennes le Château le 1er juin 1885, il a 33 ans, la commune compte alors 300 habitants, pour y accéder il faut gravir 3 kilomètres de chemin en lacets.
Dans le village on se sent dans un autre monde, coupé de tous, hors du monde, et malgré tout cela en 1891 il réalise pour plusieurs millions de francs de travaux.
A t-il découvert le fabuleux trésor des rois wisigoths ?


Le mystère de Rennes-le-Château Rlc

Rennes le Château, petit bourg de france dans les monts des Corbières, à soixante kilomètres au sud de carcassonne.
Son église et ses quelques maisons sont perchées sur un piton rocheux auquel on accède par une rampe sévère de cinq mauvais kilomètres.
Il a presque fallu un miracle pour qu'un trésor soit caché en ce bout de monde où les autos ne grimpent qu'à grand-peine, sans guère pouvoir se croiser en cours de route.
Pourtant, il y a un trésor à Rennes le Château, un authentique trésor puisqu'il fut trouvé il y a un demi-siècle par le curé Bérenger Saunière, qui après l'avoir entamé - oh ! à peine sans doute -, le légua à sa servante-maîtresse, la jolie Marie Denarnaud, laquelle le légua à son tour à M. Noël Corbu.
Mais l'héritage de Marie Denarnaud fut incomplet puisqu'elle mourut sans avoir eu le temps de révéler la cachette.
Depuis, Les chercheurs détectent, piochent, creusent, sondent, dans l'espoir de mettre au jour les pièces d'or, d'argent, les bijoux et les pierres précieuses du trésor évalué à huit milliards de francs ( année 1968 ), et que des historiens sérieux pensent être le trésor de France du XIIIème siècle


Le mystère de Rennes-le-Château Planderenneslechteau0nz


L'aspect Historique
À la fin du VIII ème siècle, un diocèse de Rhédésium ou Pagus Rhedensis est cité dans le cartulaire du Capcir. C'est la première fois qu'apparaît écrit le nom de ce qui sera bien plus tard la région de Rennes-Le-Château.

En 798, Charlemagne mandate en Septimanie, deux juges prélats, les Missi Dominicis, dont l'un se nomme Théodulphe, qui dans leur rapport, sous forme de poème, citent une cité nommée Rhedae au même titre que Carcassonne et Narbonne. Cette citation, liée aux deux autres villes, nous permet de supposer que cette cité de Rhedae devait, probablement, avoir la même importance que Carcassonne et Narbonne, soit en tant que pôle religieux ou de regroupement de population.

Le mystère de Rennes-le-Château Cartewisi
Les fondateurs de Rhédae semblent être, tout comme pour Carcassonne, les Wisigoths. A plus d'un titre les deux villes se ressemblent dans leur "encombrement" géographique.

En 507 après la bataille de Vouillé, les Wisigoths furent écrasés par Clovis, nouveau roi du peuple Franc. Un des derniers bastions Wisigoth est d'ailleurs encore visible de nos jours, à quelques kilomètres de Carcassonne, à la Montagne d'Alaric. Alaric ayant été le dernier Roi Wisigoth s'opposant aux Francs dans cette région.

C'est après ces funestes évènements que Rhédae prit l'importance que l'on suppose. Son emplacement fit qu'elle devint une ville stratégique commandant la rive droite et la haute vallée de l'Aude et la vallée de la Salz donnant accès aux Corbières.

Les Wisigoths firent de Rhédae une place forte militaire. En 563, à la suite de guerres politiques et stratégiques, le Roi Franc, Hilperic étendit son royaume jusqu'à la rive gauche de l'Aude appelée en ces temps Atax. De fait, les Wisigoths furent obligés de renforcer leurs lignes de défenses sur toute la rive droite de l'Aude. En conséquence, Rhédae prit encore une importance plus grande.

Le mystère de Rennes-le-Château Carcassonne

Un peu à l'image de Carcassonne, la cité de Rhédae se constituait de deux parties bien distinctes. Une ville installée sur le plateau au pied du village de Rennes-Le-Château actuel, et une citadelle qui semble avoir été reliée à la ville par une forte rampe. Cette citadelle baptisée Castrum Rhédarium était à l'emplacement du village actuel.

D'après l'historien Louis Fédié, il semble qu'une seconde citadelle était implantée sur le mamelon en face de Rennes-Le-Château que l'on nomme de nos jours "le Casteillas". Casteillas voulant dire en patois : "Grand Château".

La cité de Rhédae possédait deux églises, l'une dédiée à la sainte vierge, l'autre à Saint-Jean-Baptiste.

Le Castrum de Rhédae occupait tout le plateau sur lequel est bâti le village actuel.

La citadelle avait deux entrées, l'une à l'Est qui s'ouvrait sur la campagne, l'autre au sud qui la mettait en communication immédiate avec la ville qui s'étendait à ses pieds. Pour ce qui est de la porte de l'Est, il était encore possible, au siècle dernier, de voir un portique Wisigothique servant encore d'entrée au village. Il fut détruit depuis.

La citadelle de Rhédae était divisée en trois parties dont les noms latins furent traduit en patois et semble avoir perdurés. Il y avait le "Castrum Valens" qui est devenu le "Castel Balent". Au Sud il y avait le "Castrum Salassum" qui est devenu le "La Salasso" et la dernière partie s'appelait "Capella" qui ensuite s'est appelée "La Capello".

Le mystère de Rennes-le-Château Rhedaereduc

Le Castrum Vallens était placé à l'Est et garni de fortifications afin de faire face à l'ennemi éventuel ; La Salasso, était une zone où l'on pouvait battre le grain et communiquer directement avec la ville, en contrebas par la rampe d'accès. La Cappelo, comme son nom le fait penser, était un des lieux où s'élevait une des deux églises, d'ailleurs des vestiges d'une ancienne église furent découverts dans ce lieu.

Comme toute cité importante et maîtresse, Rhédae était défendue par différents avant-postes alentours. Nous pouvons citer : Cornanel, Roquetaillade, Antugnac et Brenac. Elles-mêmes construites par les Wisigoths.

L'invasion des Sarrasins vient mettre fin au règne des rois Wisigoths en Septimanie. Cette invasion changea complètement la destinée de Rhédae.

L'historien Marca affirme que pendant l'occupation des Sarrasins, les Archevêques de Narbonne, chassés de leur Siège, se réfugièrent dans la cité de Rhédae. Peu de temps après le passage des Missi Dominicis de Charlemagne, le diocèse de Rhédae devint un comté sous la dépendance des Comtes de Carcassonne.

En 957, le Rhédésium forme un apanage distinct en faveur d'Odon, fils de la princesse Ermessinde. Leurs successeurs furent pendant un siècle comtes particuliers du pays de Rhédae. Cette période marque la phase la plus éclatante de cette ville qui était la résidence permanente d'un Seigneur souverain.

A cette époque, Rhédae joue un rôle presque aussi important que Carcassonne. Limoux, n'était qu'une modeste bourgade que Pierre des Vaux de Cernay qualifie de "Castrum Limosun in terrtorie Redensi". Quant à Alet, elle était le siège d'une abbaye importante entourée d'une Villaria ou village. Rhédae rayonnait au milieu de ces différentes agglomérations.

Le mystère de Rennes-le-Château Conquarabe

En 1062, après la mort de Raymond II de Rhédae, le comté fut de nouveau réuni à celui de Carcassonne. Après 1067, la vente du Rhédésium n'en fit plus qu'un comté de Barcelonne.

Le pouvoir des Comtes de Barcelone sur le Rhédésium fut de courte durée et la comtesse Ermengarde rentre bientôt en possession du grand fief qu'elle avait aliéné.

En 1080, Bertrand, fils de Pons, qui commandait pour elle la cité de Rhédae jura d'imiter la conduite du gouverneur de Carcassonne et de défendre fidèlement la cité de Rhédae. Quatre ans après, Bertrand Aton, fils d'Ermengarde prêtait serment de fidélité à sa mère pour les deux forteresses de Rhédae, "Pro ambis castris". C'est à cette époque que le nom de "Razes" fut donné au Comté.


Le mystère de Rennes-le-Château Razescarte


L'étude du terrain
Après l'étude de l'aspect historique de Rhédae il paraît incontestable que cette cité fut bâtie de la même manière que Carcassonne, prouvant du même coup son origine Wisigothique. Les deux parties distinctes comprenaient donc, une citadelle ceinte de fortifications et en contre-bas une ville basse où était installée la population.

Devant la superficie que le plateau de Rennes-Le-Château présente, on peut, en effet, supposer que Rhédae devait avoir une importance quasi identique à celle de Carcassonne.

Le mystère de Rennes-le-Château Rlcvuedavion

Bien que certains veuillent encore voir absolument Rhédae dans un autre endroit, il est important de prendre en compte qu'il y a quelques années, une photographie aérienne révéla les traces d'une construction importante sur la plaine au pied du village de Rennes-Le-Château.
Le mystère de Rennes-le-Château Image10detail
Cette construction a la forme d'une église de grande dimension ou même d'un mausolée et de forme composée de plusieurs ensembles de cercles. On peut également voir, dans la partie du cercle principal et en son centre, trois empreintes particulières qui ne semblent pas pouvoir être la trace de piliers.

Le mystère de Rennes-le-Château Mausoledessin
Ces trois traces ont quasiment la forme de porte ogivale, mais posées sur le sol. Il est bien évident que ce ne sont pas des portes ! Mais dans ce cas devant quoi nous trouvons-nous ?

Une théorie, à laquelle j'abonde, affirme que les trois empreintes seraient celles laissées par trois tombeaux de grandes importances. D'une part quant à leur taille, d'autre part quant à l'importance des personnages y étant inhumés.

Dans son dernier livre, l'auteur Henry Lincoln nous présente les églises de l'île de Bornholm. Un dessin représentant l'une d'elles, doit attirer toute notre attention. Leur structure est semblable à l'empreinte de celle du plateau de Rennes-Le-Château. Hasard ou coïncidence ?

Sur la photographie aérienne de Rennes-Le-Château où l'on voit cette empreinte, on remarque, en haut à gauche, les traces d'une autre construction de forme carrée. Que remarque-t-on près des églises de Bornholm ? La même chose ! Hasard ou coïncidence ?
Le mystère de Rennes-le-Château Bornholmchurch
Sans se laisser aller à dire que les architectes de l'église détruite et enfouie de Rennes-Le-Château sont également les auteurs de celles de Bornholm, il faut bien admettre que les concordances sont troublantes. Dans le musée de Rennes-Le-Château tenu par l'association Terre de Rhedae, un dessin nous présente la forme possible de cette église et l'on peut remarquer sa ressemblance avec celles de Bornholm.

Maintenant essayons de comprendre ce que sont les trois traces qui pourraient être trois tombeaux. La présence même d'une église de cette dimension à Rhédae dénote l'importance de la cité. Je n'irais pas jusqu'à dire, comme le fit Louis Fédié, qu'elle abritait trente-milles habitants, mais par contre, je pense qu'elle avait l'importance de la Carcassonne de son époque.

Il est donc logique et probable que l'église de la ville accueille en son sein les tombeaux des Seigneurs du lieu. Ses trois tombeaux sont, sans nul doute, ceux des Seigneurs de Rhédae.

De la ville basse qui entourait l'église, nous pouvons dire qu'actuellement il ne reste plus rien. Ce n'est pas le cas de la citadelle qui, petit à petit, donnât naissance au village de Rennes-Le-Château. Seul, le château des Hautpoul, qui donnât son nom au village actuel, et l'église Sainte-Marie-Madeleine, atteste de l'ancienneté du village.

Cette église a beaucoup été transformée par Bérenger Saunière et il nous est donc difficile de connaître son aspect antérieur. Par contre son aspect extérieur n'a, pour ainsi dire, pas été modifié.

Le mystère de Rennes-le-Château Litreeglise

M. Marrot, secrétaire de l'Association Terre de Rhédae, avec qui une discussion forte intéressante eut lieu. fit remarquer que l'église Sainte-Marie-Madeleine était signalée, pour celui qui connaissait la symbolique, comme étant une église importante. Cette remarque m'étonna énormément, jusqu'à ce que M. Marrot me fit remarquer un point architectural des murs de l'édifice. À peu près à mi-hauteur, on peut remarquer plusieurs rangées de pierres de teinte plus claire que le reste des murs de l'église.

Ce ceinturage, en architecture, se nomme une LITRE

Cette litre ne figure pas sur tous les édifices religieux, mais seulement sur ceux qui ont un but princier ou bien dans lesquels un personnage important a été inhumé.

Devons-nous voir, dans la précision de ces détails, un lien avec la découverte d'un tombeau par Bérenger Saunière le 21 septembre 1891 et qui semble avoir bousculer sa vie ?

En résumé, nous pouvons regretter, à juste titre, qu'aucunes fouilles officielles, dans un cadre d'étude historique et archéologique, ne soient pas réaliser sur le plateau au pied de Rennes-Le-Château. Actuellement, le terrain où a été localisé, les vestiges de l'église appartiennent à des particuliers. Loin de moi l'idée de vouloir annexer le bien privé, mais ne serait-il pas raisonnable de trouver un compromis avec le ou les propriétaires actuel des terrain considéré ? Une telle initiative et une telle mise à jour de ces vestiges ne feraient que renforcer l'aspect Historique de l'histoire de Rennes-Le-Château, et nous permettrait, par la même occasion, de mieux comprendre l'histoire de Bérenger Saunière.

La réalisation de ces fouilles nous permettrait de connaître le vrai visage de l'antique Rhédae. Ces travaux seraient une aubaine pour la connaissance de la vie du haut moyen-âge.

L'aspect scientifique de cette démarche nous permettrait de comprendre la motivation des Wisigoths, hormis l'aspect stratégique des lieux, à donner une telle importance à cette cité.

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:01

La généalogie Mérovingienne


Arbre principal

Le mystère de Rennes-le-Château Arbre-mérovingiens-01

Arbre des descendants de Dagobert 1er

Le mystère de Rennes-le-Château Arbre-mérovingiens-02


Les premiers Comtes du Razès

Le mystère de Rennes-le-Château Contesrazes

Guillaume de Gellone (790-812) Petit fils de Charles Martel, par sa mère Adane, il est le fils de du comte goth Théodoric, lui même beau frère de Pépin le Bref.
Il est nommé par Charlemagne qui lui confie la mission de s'ssurer de la fidélité de la Septimanie. Il devint, par cette nomination, Commandant Militaires des Marches, Comte de Toulouse, Comte du Razès, Comte du Coflent, Comte de Lodève et du Roussillon. Il combatit les invasions musulmanes et les repoussa à plusieurs reprises.
C'est en 804 qu'il fonda l'abbaye de Gellone dans le Comté de Lodève qui était sa propriété. Il s'y retira en 806 et y mourra en 812.
Il fut canonisé au XII eme Siècle et l'abbaye de Gellone prit le nom de Saint-Guilleme-Du-Désert.
Il fut connu sous le nom du héros Guillaume d'Orange.
Il eut plusieurs enfants : Béra I, Gaucelme, et Bernard de Septimanie.

Béra I (812 - 820) Il hérita du comté du Razès. Il fonda avec sa femme, Romelle, l'abbayre d'Alet en 813.
Accusé de félonnie, Béra fut destitué en en 820

Gaucelme Il fut comte indivis du Razès avec son frère Béra. Il fut décapité en 834 pour avoir participé aux expéditions réalisées contre Louis le Débonnaire.

Bernard de Septimanie Bernard, frère de Bréa, lui succéda dans le comté de Barcelonne et nommé Duc de Septimanie. Il fut révoqué en 844 et décapité pour rebellion et abus de pouvoir

Guillelemund (814 - 829) Fils de Béra.
Il admisnistra le comté de Razès à partir de 814. Il disparut à la révolte d'Aizon à laquelle il avait pris part avec son neveu Miron Etilius.

Argila (829 - 844) Il succéda à son frère Guillemund.
Il fut déposé une première fois de 831 à 835 et retrouva les bonnes grâces du roi qui lui rendit ses titres de 835 à 844.

Béra II (Vers 846) Fils d'Argila.
Il apparaît en tant que comte de Razès dans une charte datée du 24 février 846

Miron Etilius (Vers 846) Fils de Béra II.
Il fut déposédé de tous ses biens pour avoir participé à la rebellion contre Charles Le Chauve. Sa depossession se situerait en 844.

La dynastie des premiers Comtes du Razes s'acheva avec Miron Etilius. Par la suite, les Comtes de Barcelone et de Toulouse prirent possession du Comté du Razes.


* Les dates indiquées dans ce tableau, qui n'est pas un arbre généalogique, sont celles du règne sur le Comté par les comtes du Razès

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:01

Le château des Hautpoul

Le château actuel de Rennes-Le-Château est, si l’on peut dire, le dernier vestige visible du moyen âge dans le village. C’est grâce à lui que le village actuel prit son nom. Il appartint durant plusieurs siècles à la famille des Hautpoul, Seigneur de Rennes. Seuls quelques pans de murs du XIII éme siècle attestent de l’ancienneté de cette bâtisse. Le reste a été élevé essentiellement dans le dernier tiers du XVI éme siècle et au début du XVIIème siècle
Ce château est l’unique des deux qui occupaient la cité haute de Rhédae. En 1573 les Huguenots mirent la région à feu et à sang. L’antique Rhédae ne fut pas épargnée. Le château résista au choc. Il fut agrandi au XVIIeme siècle. Cet édifice est actuellement la propriété d’un particulier. Nous ne pouvons que regretter l’état déplorable de cette ancienne bâtisse. A la décharge du propriétaire, il faut bien admettre que l’entretien de ce genre de corps de bâtiment est très onéreux.

Le mystère de Rennes-le-Château Htp01

Les plus chanceux qui ont pu visiter le château, ont rapporté que le sous-sol possédait de superbes salles voûtées de l’époque wisigothique. On peut supposer que ce château a eu une importance primordiale dans l’histoire de Rennes-Le-Château. Les Hautpoul ont été les Seigneurs de Rennes durant plusieurs siècles.

Avant les croisades contre les Albigeois, la cité de Rhédae était la propriété des Trencavel de Carcassonne ; Famille qui s’illustra contre Simon de Montfort, bras séculier de l’Eglise Romaine.

Lorsque Simon de Montfort arriva dans le Razès, il mit le siège devant Coustaussa qu’il finit par prendre. La cité de Rhédae ne semble pas avoir eut directement un rôle à jouer lors de cet épisode de la Croisade contre les Albigeois.

Simon de Montfort prit, malgré tout, la cité Wisigothique et en donna les clés à son Sénéchal Pierre de Voisins, nous étions en 1231. La famille de Voisins est une famille noble d’Ile-de-France. Leur fief est à l’origine de la ville de Voisins-Le-Bretonneux, près de Versailles.

Le mystère de Rennes-le-Château Htp02

Comme tout conquérant, Simon de Montfort fit démanteler les édifices de défenses du village de Rhédae. Des deux forteresses, seul le château actuel fut maintenu. La première forteresse fut rasée et plus rien ne reste de son implantation. Le château que nous connaissons, ne posséda plus de défenses. Seul un corps de bâtiment fort fut maintenu.

Le mystère de Rennes-le-Château Htp03

Les années passèrent, et la croisade des Albigeois rentra dans l’histoire. Cette époque médiévale voit des conflits et des razzias permanentes dans les provinces. Devant ces risques potentiels, Pierre III de Voisins décida de remettre en état de défense le château de Rennes-Le-Château. C’est également à cette époque qu’il fit renforcer une tour qui servit de poudrière à l’entrée du village sur le plateau.

Le mystère de Rennes-le-Château Htp04

En 1361 Henri de Trastamarre, accompagné d’une bande de pillards, mit le Razès à sac. Remontant vers le plateau de Rennes par la passe de Rennes-Les-Bains, il envahit le plateau et mit à feu et à sang le peu de constructions qui restait de l’époque Wisigothique. Le siège fut mis devant Rennes. Pierre III de Voisins se retira dans le château qu’il avait renforcé et tint le siège. Finalement, Trastamarre finit par prendre la cité de Rennes qu’il rasa. Seul et presque par miracle, le château resta debout. Ses défenses furent mises à mal. A partir de cette époque, l’ancienne cité de Rhédae et son château tombèrent dans l’oubli et n’eurent plus de place primordiale dans l’histoire du Razès. Petit à petit, la vie reprit ses droits et de nouvelles maisons s’établirent sur l’ancien oppidum. Le village prenait le visage que nous lui connaissons, et son château trônait. C’est à partir de ce moment que Rennes devint Rennes-Le-Château.

Fin du XIVème siècle, Jeanne de Voisins, fille de Jacques de Voisins épouse Sicard de Marquetave, elle apporte en dot le village de Rennes-Le-Château. De ce mariage naquit une fille, Blanche, qui se maria le 3 juin 1422 à Pierre de Hautpoul. Cette famille, originaire de Mazamet, possédait des terres dans le Razès depuis le XIIeme siècle.

Le dernier seigneur de la maison de Rennes fut François Hautpoul de Rennes, marquis de Blanchefort, seigneur de Saint-Just, le Bézu, les Bains, Granès, Aussillon. Il épousa en 1732 Marie de Nègre d’Ables qui lui apporta la seigneurie de Niort. Ils eurent trois filles : Marie d’Aussillon, Marie-Anne Elisabeth de Rennes et Marie-Gabrielle de Blanchefort.

Marie de Nègre d’Able, Dame de Blanchefort décéda le 17 janvier 1781 à Rennes-Le-Château et fut inhumée dans le cimetière où la légende dit que son confesseur l’abbé Bigou fit graver la fameuse dalle mortuaire qui fait couler tant d’encre.

Marie-Anne Elisabeth d’Hautpoul, appelée Mademoiselle de Rennes, héritière des biens de Rennes-Le-Château, célibataire, vécut seule avec sa servante et un domestique. Au cours de l’époque révolutionnaire, elle se trouva dans de nombreuses difficultés financières entraînant une vente aux enchères de ses biens pour 52000 F en 1816. Elle mourut en 1820.

À partir de cette époque, le château des Hautpoul ne connut plus de famille noble et tomba dans les mains de propriétaires issus du peuple. La noblesse Rhédaesienne entrait dans l’histoire. Quelques années plus tard, avec l’arrivé de Bérenger Saunière elle entrait dans la légende.

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:01

Les hypothèses


L'implication de l'Église

Si nous reprenons notre étude, nous nous rappelons que l'actuel village de Rennes-Le-Château est bâti sur les "ruines" de la cité "haute" de Rhédae. Cité construite, au départ, par les Wisigoths.

Le mystère de Rennes-le-Château Menorafond

Il est reconnu qu'après le sac de Rome, en 410, les Wisigoths s'emparent de son trésor, constitué des butins des Romains acquis lors de leurs conquêtes au travers des siècles. Un passage de la conquête de Rome est pour nous plus intéressant. En 70, l'empereur Vespasien charge son Fils Titus de faire le siège de Jérusalem. Finalement il prendra la ville et la mettra à sac en s'emparant du Trésor. Afin de commémorer la campagne de Titus, les Romains élèvent un arc de triomphe que l'on peut encore voir de nos jours. Plusieurs scènes y sont gravées, dont celle du défilé de l'empereur accompagné de ses prisonniers et du butin pris à l'ennemi. Nous pouvons y voir un grand chandelier à sept branches de riche facture et porté par plusieurs hommes. Pour beaucoup d'historiens, ce chandelier à sept branches serait la menora juive. Ce chandelier est un des principaux symboles de la religion juive. Cet élément était placé dans la pièce juste avant le Saint des Saints, lieu où était maintenue l'Arche d'Alliance et que seul le Grand prêtre pouvait voir, une fois par an au moment de la fête de l'expiation.


Il est donc établi que les Romains rapportèrent avec eux la Menora, ce haut symbole de la religion juive. Juste une petite parenthèse, en ce qui concerne l'Arche d'Alliance, il est certain qu'elle ne se trouvait plus dans le Temple de Salomon au moment de l'invasion Romaine à Jérusalem. On peut probablement en conclure, que lors de leur prise de Rome, en 410, les Wisigoths s'emparèrent probablement de la Menora et du reste du trésor. On sait que les Wisigoths étaient de religion Chrétienne Arienne, et que par définition, ils connaissaient la Bible et les évangiles. Nous pouvons donc penser avec une certaine sûreté, qu'ils reconnurent parfaitement cet objet du culte Juif et l'importance qu'il revêtait, tant sur un aspect tésoraire, que sur un aspect philosophique et religieux. N'oublions pas que les Juifs lui attribuaient des pouvoirs occultes puissants.

Le mystère de Rennes-le-Château Saintdessaint

Au fil des recherches historiques, on sait que les Wisigoths s'implantèrent dans la région toulousaine, où ils fondèrent Toulouse et Carcassonne. Carcassonne qui, pour certains auteurs, aurait été la ville dépositaire du Trésor Philosophique des Wisigoths. Il semble qu'ils faisaient une nuance importante entre un trésor de monnaies sonnantes et trébuchantes avec un trésor d'objets ayant des rapports avec l'art ou la religion.

Lorsque les Francs, conduits par Clovis, les repoussèrent aux limites de leur domaine, les Wisigoths se retirèrent dans la haute vallée de l'Aude et probablement à Rhédae. Nous pouvons donc supposer, à juste titre, que le Trésor "Philosophique" fut ramené vers cette place Forte. La question que nous devons nous poser est la suivante : Ce trésor a-t-il été placé dans Rhédae, pour une durée limitée et donc transféré vers Tolède, ou bien y est-il resté en partie ?
Le mystère de Rennes-le-Château Clovisfong

Cette question est lourde de conséquence ! Bien que considérés comme hérétiques par l'Église officielle, les Wisigoths n'en étaient pas moins des Chrétiens. L'Église aurait-elle eu connaissance de ce dépôt ?


On l'ignore ! Par contre la réaction de l'Eglise et des Papes fut remarquable à l'encontre de cette région. Même, s'ils ne surent pas le lieu exact du fabuleux dépôt, ils décidèrent de surveiller de très près les alentours de ce village qui devenait Rennes-Le-Château. Quels sont les moyens que les Papes mirent en œuvre ? Et bien, le plus sur de l'époque. Des moyens d'une efficacité démontrée, des hommes connus pour leur discrétion et leur efficacité, des hommes, surtout, qui n'avaient à répondre qu'à un seul maître : Le pape. Ces hommes étaient les Templiers.

Le mystère de Rennes-le-Château Sigilitemplum


Leur implantation sur le plateau des Rennes-Le-Château et ses alentours proches est étonnante. L'Ordre des Templiers avait implanté une commanderie au Bézu et possédait une place forte dominant le plateau au lieu dit "les Tipliés". Les ruines de ce château portent actuellement le nom de "Château des Templiers" et sont encore visibles du point de vue de Rennes-Le-Château.

Les Templiers ne s'implantèrent pas qu'au Bézu. Il est reconnu qu'une ferme Templière exista au pied de la falaise de "la pique" au lieu dit "la Valdieu".

La concentration Templière dans cette région est importante. On sait que les Templiers exploitèrent des mines d'argent abandonnées des Romains au cours de l'Antiquité.

Une autre commanderie importante, était implantée à Luc-Sur-Aude, proche de Rennes-Le-Château.

Le mystère de Rennes-le-Château Sigilitemplum2

Actuellement, il est communément admis que les commanderies étaient éloignées les unes des autres par une journée de cheval, permettant ainsi aux voyageurs de trouver des abris sûrs pour passer la nuit. Cette règle ne semble pas avoir été appliquée à la région concernée par notre étude


Quelle était la position exacte des Templiers vis à vis du site de Rennes-Le-Château ? Il est bon de noter que ce même Ordre, à son époque embryonnaire, avait été mandaté par le Pape pour aller faire des recherches à Jérusalem. Ensuite on lui demanda de s'implanter sur le plateau de Rennes-Le-Château qui à l'époque, pourtant ne revêtait plus l'aspect stratégique qu'il avait au moment de l'implantation Wisigothique. L'Ordre des Templiers ne semble pas avoir notifié dans ses statuts une fonction d'Archéologues !

La mémoire Templière dans la région est forte, puisque encore de nos jours des légendes circulent toujours sur eux. Les Templiers du Bézu ont fortement marqué la tradition locale.

Le mystère de Rennes-le-Château Donjontmp


L'Ordre des Templiers n'implantait pas des places fortes, des fermes, ou des commanderies, sans y avoir un intérêt ! Bien qu'individuellement pauvre, les Templiers avaient le but d'accroître les richesses de l'Ordre. C'est ce qui leur valu le retentissant procès que nous connaissons. Ce procès n'avait-il pas pour but caché de s'emparer de l'incroyable fortune du Temple ? D'ailleurs, nombreux sont ceux à dire que cette fortune n'était que la partie "visible" de leur trésor, la partie "invisible" étant probablement plus philosophique et sûrement plus spirituelle.


D'ailleurs, il est "amusant" de faire le pendant entre le procès des Templiers et celui de Bérenger Saunière ! Les mêmes principes ont été appliqués ! Heureusement pour Saunière que les bûchers n'étaient plus de mise au XIX ème siècle. On se rend compte, à toutes proportions gardées, que l'énergie que développa l'Eglise à l'encontre des Templiers et de Saunière est relativement étonnante. Il faut croire que le secret est important.

Le mystère de Rennes-le-Château Molaycharnay

Mais revenons aux Templiers ; tout se passa bien jusqu'à la période de la croisade contre les Albigeois dirigée par Simon de Montfort. D'après ce qui nous est revenu de ces époques lointaines, il semble que les Templiers eurent une attitude tout à fait étonnante vis à vis des Cathares de la région de Rennes-Le-Château. Des auteurs rapportent que les Templiers ouvrirent les portes de la commanderie du Bézu aux hérétiques poursuivis par les hommes de Monfort. Il est même rapporté que certains Templiers sortirent l'épée contre les croisés pour s'opposer à la poursuite des Cathares. Ce geste étant d'une gravité extrême, puisque les statuts de l'Ordre interdisaient de lever l'épée sur un Chrétien. D'autant que l'attitude des Templiers vis à vis d'hérétiques est parfaitement antagoniste à leurs statuts et à leur fonction. Ne devaient-ils pas combattre l'hérétique à tous crains ?


De part leur attitude, les Templiers s'opposaient à l'Eglise et au pape. Tacitement, et avec cette prise de position, ils devenaient, de fait, des hérétiques. D'autre part, en 1307, lorsque l'ordre d'arrestation des Templiers fut envoyé au travers du royaume de France et aux différents souverains des pays frontaliers, les Templiers du Bézu accueillirent leurs visiteurs, venus les appréhender, avec le fil de l'épée. Il est vrai qu'en ces temps, ils étaient sur le territoire du roi d'Aragon. Quoiqu'il en soit les Templiers de cette région avait une attitude… pas très catholique !

Il semble évident qu'une fracture importante serait née au moment de la Croisade des Albigeois entre l'Eglise et les Templiers. Il est également évident que cet Ordre de moines soldats avait un intérêt à s'implanter dans la région de Rennes-Le-Château. Dans un premier temps, parce que l'Eglise en avait probablement donné l'ordre et ensuite parce que les Templiers y trouvèrent, eux aussi, un intérêt évident.

Le mystère de Rennes-le-Château Croixtempliere

Si l'Eglise connut la teneur du secret de Rennes-Le-Château on peut supposer que les mêmes Templiers, ne souhaitèrent pas remettre le secret de Rennes-Le-Château à cette même Église. Peut-on supposer que le mystère de Rennes-Le-Château ait été un des vecteurs déclenchant du procès des Templiers ? Bien que Clément V ne le souhaitait pas au départ de l'affaire Templière !


Peut-on penser que les Wisigoths, les Templiers et l'Eglise se soient tant impliqués pour le menora juif ? Ou alors doit-on comprendre que le Trésor de Jérusalem était constitué d'autre chose que des valeurs trésoraires ? Ces autres valeurs peuvent-elles avoir des relations avec les bases du Christianisme ? Peut-on lier le reniement de Jésus par les Templiers au secret de Rennes-Le-Château ?

Après tout, il ne serait pas stupide que les juifs gardent un secret lié directement à Jésus ! Un secret permettant de démanteler les thèses de l'Église Chrétienne.

N'oublions pas que Jésus était Juif et que par la même il suivait la loi Juive ! En aucun cas Jésus n'aurait dérogé à cette loi, seul son message de paix est purement innovant par rapport à la Bible. Mais en aucun cas Jésus ne s'est démarqué de la loi Juive !

Le mystère de Rennes-le-Château Chandeliersept

À plusieurs reprises, il est appelé "Rabbi" dans les évangiles par ses disciples et par ceux qui viennent à sa rencontre. Le passage de sa rencontre avec Marie Madeleine est un des passages des évangiles les plus intéressants, cette femme semble porter les pires crimes que la loi Hébraïque puisse concevoir.


Dans son évangile, Jean est le seul à rapporter l'épisode des noces de Cana ! Cet épisode tout à fait particulier où Jésus, outre le miracle du vin, semble être considéré comme le maître de cérémonie ! Dans ce cas, deux hypothèses sont envisageables : soit Jésus est d'un tel rang qu'il est considéré comme étant le maître de séant, soit nous assistons aux noces de Jésus lui-même, ce qui de fait, en fait le maître de cérémonie.

Bien que condamné par le Sanédrine (Sanhédrin), Jésus est considéré comme un personnage important. Rappelons-nous qu'il est condamné par Rome pour avoir osé s'approprier un titre que l'occupant Romain ne pouvait admettre, celui de Roi des Juifs. En un mot il prétendait au trône d'Israël et envisageait, de part ce titre, de "bouter hors du royaume les envahisseurs", qui en l'occurrence étaient les Romains.


Le Sanédrine ne pouvait admettre cette position de la part d'un extrémiste tel que se présentait Jésus. Son message de paix "Aimez-vous les uns les autres" ne s'appliquant qu'aux juifs et surtout après la destruction de l'occupation Romaine. Les Hébreux de l'époque s'accommodant très bien de la "Pax Romana" préféraient, de loin, cette paix Romaine au soulèvement d'un illuminé qui souhaitait monter sur le trône d'Israël..

Quoi qu'il en soit, le message de Jésus fut repris par ses apôtres qui l'accommodèrent aux circonstances du temps. De plus en plus d'individus suivaient ce message de paix qui finalement finissait par déstabiliser le monde Romain. Ce message transformé, oubliait peu à peu, le message dynastique que voulait laisser Jésus


En tant que Rabbin, diminutif : Rabbi, Jésus devait faire souche pour que de ses héritiers sorte un Rabbin qui lui-même continuerait la lignée. Partant de ce principe, nous pouvons supposer que Jésus fit souche et eut descendance. Selon un point de vue historique, cette thèse n'a rien de choquante, selon un point de vue Chrétien, elle bouscule ! Est-ce là le secret des Hébreux dont se seraient emparés les Romains et puis les wisigoths ? Est-ce à cause de ce secret que les Templiers renièrent Jésus en tant que Messie ?

Pour certains auteurs, l'épouse de Jésus aurai été Marie-Madeleine ! Il est vrai que son personnage est troublant au cours des évangiles. Elle est celle que Jésus choisit pour chaque effet d'annonce ! Bien que sous-jacent, et à l'analyse, on s'aperçoit que cette femme est un personnage de tout premier plan.

Peut-on croire qu'elle fut l'épouse de Jésus ? En ce cas on comprend que l'Église ne puisse souhaiter la divulgation de cette information.


Sauf, jusqu'au jour où elle compris qu'elle ne pouvait plus contenir le secret. En effet, les hommes, au fil du temps, prennent une émancipation de pensée et ne se contentent plus des idéologies toutes faites. La révolution Française mobilise les hommes et les idées. Des hommes comme Jean-Jacques Rousseau ou Voltaire, apprennent au commun des mortels à penser par lui-même. Malgré ce raz-de-marée philosophique qui inonde l'Europe ; l'Église espère tenir pied et reconquérir ce qu'elle à perdu. Les guerres de Vendée et les horreurs qui y sont liées, montrent jusqu'à quel point l'Église est prête à sacrifier le meilleur de son sang pour défendre son idéologie qui se résume à : "Si tu ne sais pas ou si tu ne comprends pas, Dieu est là pour le faire pour toi ; et rappelles toi que Jésus son fils est parmi nous et te juge dans tous tes actes". Rien de tel pour faire trembler l'esprit simple !

Le mystère de Rennes-le-Château Rousseau Le mystère de Rennes-le-Château Voltaire

Et puis "l'horreur républicaine" finit par l'emporter, l'Église n'a plus le choix elle doit capituler ! Capituler, certes mais pas perdre la face ! En aucun cas elle ne veut que son secret soit divulgué.


Discrètement, elle met en place un réseau de prêtres au travers de la France qui luisont dévoués et qui souhaitent faire perdurer le plein pouvoir de leur Église. Ce réseau de prêtres, complètement à la solde de leur maître, ne connaissent pas les tenants et les aboutissants de la manœuvre de leur maître. Seul un petit collège d'ecclésiastiques connaît le vrai secret.

La seule chose qui leur manque est la destruction de la preuve tangible de l'aspect humain de Jésus.


Si Jésus a eu descendance, rien ne prouve que cette descendance existe toujours. Après tout, la communauté Juive européenne détiendrait là une arme de choc . Imaginez qu'elle puisse prouver que Jésus eut descendance ? Et bien fini le Christianisme tel que nous l'entendons ! Finie l'immunité des horreurs commises au nom d'un Dieu et d'un Fils juste et bon ! En un mot : finie la civilisation Chrétienne telle que nous l'entendons.


La Révolution Française amène la liberté de penser et de Religion, les Juifs ne sont plus considérés comme les ennemis de la Chrétienté, ils sont des Hommes à part entière. L'Église ne comprend plus sa fille aînée elle doit réagir !

Elle mobilise ses prêtres dévots et leur demande de s'engager dans un débat idéologique. Les prêtres loyalistes apparaissent et se mobilisent.

Le mystère de Rennes-le-Château Bastille

Elle met tout en oeuvre pour faire osciller la République sur ses bases de manière à restaurer la Monarchie et, par là même, reprendre le rang qu'elle avait. Sournoisement, elle mène une action à l'encontre des groupements philosophiques et religieux. Les Francs-maçons et les juifs sont de nouveau condamnés par bulles papales.

C'est moins d'un siècle plus tard qu'un jeune curé d'une trentaine d'année prend possession de la cure de Rennes-Le-Château, petit village de l'Aude d'apparence insignifiante.


Ce jeune curé, monarchiste dans l'âme, se bat pour la restauration de la monarchie avec ses moyens. Puis il découvre, de façon inopinée ou dirigée, le secret de l'antique ville de Rennes-Le-Château. Pour lui c'est le drame, il découvre la vérité. Celle connue des Wisigoths, des Templiers, et des Juifs. Il doit penser différemment, revoir ces convictions. Il comprend que le message de Jésus a été dénaturé. Il comprend et décide de prêcher une nouvelle religion, celle que Jésus-Roi prônait. Mais là il se heurte de front à ses supérieurs. Non pas Monseigneur Billard qui connaissait le secret de Rennes-Le-Château sans pour autant en voir la preuve, mais à Monseigneur de Beauséjour, intégriste dans l'âme et à la solde évidente du Pape.


La puissance de l'Église s'abat sur lui de la même manière dont les Templiers furent victimes cinq siècles auparavant. Il sera détruit et réduit au silence. Le secret, bien que connu de l'abbé, ne sera jamais en possession de l'Église, mais elle fera tout pour que ce secret ne sorte pas de ce pauvre village perdu sur sa colline.
Malgré tout, l'Église s'inquiète, l'alerte, à cause de ce maudit curé, a été chaude. Elle a encore à craindre le soubresaut de cette engeance que sont les juifs. Elle décide de réagir !

Le mystère de Rennes-le-Château Saunierefond

L'attaque vers les Juifs est simple, dans la mémoire collective "le Juif" est l'ennemi. Il suffit d'attiser les feux qui dorment dans la mémoire collective depuis la nuit des temps pour arriver à ces fins.

Comme par hasard, c'est dans les années 1800 qu'apparaissent les "Protocoles des Sages de Sion", un opuscule mettant à jour les grands traits de la politique raciale des juifs à l'encontre des non-juifs. Hélas, ces tristement célèbres protocoles seront un des leitmotivs du nazisme naissant dans les années 1930 pour s'attaquer à la communauté juive d'europe.


De là, l'Eglise, avec le temps, réussit à écarter la menace juive détentrice du secret de l'Eglise. Détentrice du secret, mais non en sa possession.

La seconde guerre mondiale éclate, le monde se convulse dans les horreurs de la guerre. La libération des pays occupés par les forces alliées met à jour l'horreur des camps de concentrations. Que fit l'Eglise pendant ce temps ? Rien ! Sans l'approuver, l'Eglise ne dénonce pas pour autant la politique d'extermination nazie.


Cette sombre partie de notre histoire passa et le monde se redressa doucement. L'histoire de Rennes-Le-Château fut peu à peu oubliée, Bérenger Saunière n'était plus qu'un souvenir des habitants et Mademoiselle Marie qui vivait dans un relatif confort. Jusqu'au jour où devant l'afflux de plus en plus important de la fausse monnaie issue de la seconde guerre mondiale, le gouvernement de l'époque décide, de façon draconienne, de changer les différentes coupures de monnaies utilisées en France.

Le mystère de Rennes-le-Château Mariecercle

Il était possible de changer sa monnaie contre justification de ses revenus. C'était la seule solution qu'avait trouvé l'Etat pour repérer les faux monnayeurs ou les trafiquants. Marie Denarnaud se trouva dans un profond embarras. Comment allait-elle justifier la somme d'argent importante qu'elle avait en sa possession ? D'autant qu'elle ne justifiait d'aucuns revenus. Des habitants du village se rappellent l'avoir vu brûler des tas impressionnants de billets de banques devenus obsolètes..


Tout était réglé ! L'histoire de Saunière allait passer dans l'oubli, Marie Denarnaud n'avait plus de moyens, les juifs avaient autre chose à faire que de s'occuper du secret de l'Eglise ; en un mot l'Eglise gagnait la partie par un superbe échec et mat.

Mise en échec, certes, mais le Mat n'était pas encore atteint, mais ça l'Eglise ne le savait pas. Celui par qui le "scandale" arriva n'était pas prévu. Il s'appelait Noël Corbu et décida de faire de l'argent avec l'histoire de Bérenger Saunière. Tout recommençait, tout repartait quasiment à zéro. L'époque était différente, et les gens de l'après guerre étaient avides d'informations. Un nouveau combat allait commencer pour l'Eglise.

Noël Corbu n'avait sûrement jamais imaginé l'ampleur qu'allait prendre sa "petite idée commerciale".


Il est incontestable que dès le début de l'histoire de Bérenger Saunière ses autorités connaissaient les activités du prêtre. A son arrivée à la cure de Rennes-Le-Château, Bérenger Saunière avait comme autorité hiérarchique, Monseigneur Billard. Beaucoup ont prétendu que Saunière avait été nommé dans un but très précis à Rennes-Le-Château.Il est actuellement impossible de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse. Il est vrai que l'attitude de Monseigneur Billard vis à vis de Bérenger Saunière est étonnante. On sait que lors de la prise de position du prêtre au moment des élections de 1886, Billard s'empressa de trouver une solution pour que son jeune collègue ne reste pas sans revenus. D'autre part, Monseigneur Billard ne put ignorer les travaux tout à fait particuliers qu'effectua Bérenger Saunière, aussi bien dans le jardin de l'église, que dans l'église elle-même. Comment a pu réagir Billard en voyant la représentation du Diable à l'entrée de l'Eglise, ainsi que la représentation de Marie et de Joseph, se faisant face et portant l'un et l'autre l'enfant Jésus ? De même, quelle fut sa réaction devant le pilier posé à l'envers dans le petit jardin de la Vierge ?. A mon goût, elle fut simple, il laissa faire car il savait pourquoi cela avait été fait. Jamais un Évêque n'aurait laissé mettre à bat les symboles de la religion sans être parfaitement au courant des intentions de son curé. Cette affirmation a des conséquences importantes, elle entraîne l'admission de l'existence d'un courant de pensées particulier au sein même de l'Eglise de Rome. De nombreux historiens reconnaissent l'existence de plusieurs courants de pensées au sein même de l'Eglise et du Vatican. Cela a toujours été bon nombre de ces courants ont été les moteurs des différents schismes que l'Eglise a connu. Dans notre cas précis, il semble que ce courant de pensées doit être relativement important puisqu'il mobilisa un grand nombre de forces et de moyens.

Le mystère de Rennes-le-Château Ncorbu

Faudrait-il admettre que Bérenger Saunière a été nommé à Rennes-Le-Château dans un but très précis ?


Si nous acceptons cette hypothèse, nous admettons l'existence d'un courant de pensées relatif à cette fabuleuse affaire qui nous intéresse. Comme nous le savons, il existe à toutes choses son inverse. C'est probablement ce que dut vivre Bérenger Saunière lorsque Monseigneur de Beauséjour prit la charge d'Évêque de Carcassonne. Il est notoire que dés cet instant les affaires de Bérenger Saunière n'allèrent plus comme elles avaient été durant la mission de Billard. Il est bien évident que Beauséjour savait parfaitement que Bérenger Saunière avait acquis tous les terrains et propriétés au nom de sa servante Marie Denarnaud. Ce fut pourtant le point nodal des demandes d'explications à Bérenger Saunière. Beauséjour appartenait à un courant de pensées, Saunière à un autre qui lui était opposé. Les relations ne pouvaient être que mauvaises.

Le mystère de Rennes-le-Château Vatican


Il est certain que Bérenger Saunière fut terrassé par le rouleau compresseur que lui lança Beauséjour. On peut penser qu'il fut probablement "lâché" par ses frères de pensées. Les évènements mondiaux de l'époque, l'arrivée de la première guerre mondiale, fut sûrement la cause du "lâchage" dont fut victime Bérenger Saunière. D'après ce que plusieurs auteurs rapportent, Bérenger Saunière semblait refaire de grands projets à la fin de sa vie ! Ne voulait-il pas construire une grande tour du haut de laquelle il voulait prêcher une nouvelle religion ? La fin de la guerre qui se profilait n'était-elle pas pour lui le signe d'un renouveau ?


Après la mort de Bérenger Saunière, il semble que le mouvement fut interrompu et que le schisme ne fut pas prononcé. Billard disparu, Saunière également, plus de bras, plus de tête. L'Eglise reprit sa position solide après la première guerre et tout repris son cours. A plusieurs reprises de nombreux prêtres rendirent visite à Marie Denarnaud pour lui demander de vendre à l'Eglise l'héritage qu'elle reçut de son curé. Chaque fois elle refusa. Et puis un jour un évènement imprévu se produisit, Marie Denarnaud vendit sa propriété en viager à la famille Corbu. Comme raconté dans un autre chapitre du site, la légende veut qu'elle promette aux Corbu de leur livrer un secret qui les rendrait immensément riches. Hélas, elle s'éteignit sans rien dire.

Le mystère de Rennes-le-Château Babel

Les "fameux" documents Lobineau et le sieur Plantard firent leur apparition. De là arriva le fameux Prieuré de Sion qui se dit être à l'origine de l'Ordre du Temple.


Mais qui a bien pu inventer une généalogie pareille si ce n'est l'Eglise ? Seule l'Eglise connaît réellement les tenants et les aboutissants de la triste affaire des Templiers. Ils furent fondés pour être justement l'outil de cette Eglise qui ne pouvait se permettre des actes que seul un Ordre militaire pouvait avoir. Déjà, en ces temps reculés, l'Eglise mandata un certain nombre de Chevaliers Champenois en Terre Sainte pour partir vers une quête que seul eux et l'Eglise connaissaient. Tout le monde s'accorde à penser que les Templiers furent envoyés là bas pendant neuf ans avec pour mission de rechercher quelques choses de très précis à Jérusalem. Il a été mis à jour récemment à Jérusalem, des traces de fouilles, dans les écuries de Salomon que les Historiens israéliens n'hésitent pas a attribuer aux Templiers.


Le pseudo Prieuré de Sion permettait de légitimer la fracture entre les Templiers et l'Eglise. Ce prieuré de Sion, ce nouveau bras "séculier" aux mains de l'Eglise pour s'emparer du mystère de Rennes-Le-Château, mystère qui de toute évidence gène et perturbe l'Eglise de Rome.

Le Prieuré de Sion est une fantasmagorie philosophique et religieuse pilotée par Rome et dont Pierre Plantard est l'homme de paille. Tant que des gens comme Plantard seront là pour induire le chercheur vers de fausses pistes jamais le secret de Rennes-Le-Château ne sera révélé. Il semblerait que le réel mystère de Rennes-Le-Château ne soit pas détenu par l'Eglise, car sinon elle aurait eu tôt fait de le phagocyter dans un décorum de pseudo centre religieux ou miraculeux, de la même manière qu'elle le fit avec les lieux des anciennes religions.


Alors, elle part du principe que si elle ne détient pas le secret de Rennes-Le-Château, il est inutile que d'autres s'en emparent, d'autant qu'il semble dangereux pour elle. Il vaut mieux promener le chercheur vers des pistes où il pourra s'égarer pendant des années.

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:02

Les hypothèses


Le "Secret" de Bérenger Saunière - Étude de Patrick Mensior

Quelques jours après la " découverte d'un tombeau ", l'abbé Saunière note dans son cahier-journal à la date du 29 septembre 1891 " Vu curé de Névian - Chez Gélis - Chez Carrière - Vu Cros et Secret "

Depuis la publication de ce document en 1985 (1), le dernier mot de cette annotation est assurément la preuve, écrite de la main même de l'abbé, qu'il a partagé un "Secret" avec quatre autres curés. Cette hypothèse se confirme dans le même cahier où l'abbé Saunière précise le 6 octobre 1891 " Visite de 4 confrères ".

" L'abbé s'est-il entretenu de sa découverte avec ses confrères ? " s'interrogent Claire Corbu et Antoine Captier (2).

Quant à lui, Gérard de Sède commente : " Ce qui n'est pas clair dans la notation du 29 septembre, c'est si le Secret avec un S majuscule fut dissimulé ou au contraire confié à Cros. Ce secret, quel pouvait-il être ? Jusqu'à ce jour, nul n'en a jamais rien su, sauf la fidèle Marie Dénarnaud qui l'a emporté dans sa tombe " (3)

Il est donc évident pour ces commentateurs que le curé de Rennes-le-Château a découvert un secret.


Pourtant en 1990, Jean-Jacques Bedu apporte une explication différente qui pourrait écarter définitivement la première (4). En effet, cet auteur présente une liste de prêtres établie par l'abbé Saunière où, à la troisième ligne, est inscrite la phrase "Guilhem Secret de l'évêché". Guilhem étant effectivement secrétaire de l'évêché à l'époque où le curé consigne cette phrase, c'est la preuve incontestable que "Secret" est l'abréviation de "Secrétaire".

Vinciane Denis partage, elle aussi, cette position et confirme : " Secret est ici, de manière irréfutable, l'abréviation de "Secrétaire" : pas d'allusion à un secret partagé par Saunière avec ses confrères ! " (5)

Pour les passionnés fidèles de la première heure, ce fait nouveau ne constitue pas une preuve susceptible de les faire changer d'avis et deux versions cohabitent désormais sympathiquement.


Cependant, ni les défenseurs de la théorie "Secret" pour "Secrétaire", ni les partisans d'un "Secret" tout court, ne paraissent avoir remarqué, en prenant connaissance des deux documents, que "Secret de l'évêché" possède un accent alors que "Vu Cros et Secret" en est dépourvu.


Extrait de la page 46 du livre de Jean-Jacques Bedu
Le mystère de Rennes-le-Château Mensior092001-01

Détail du document
Le mystère de Rennes-le-Château Mensior092001-02

Extrait de la page 95 du livre de Claire Corbu et Antoine Captier
Le mystère de Rennes-le-Château Mensior092001-03

Détail du document
Le mystère de Rennes-le-Château Mensior092001-04


En définitive, chacun pourrait avoir raison. "Secrét" serait réellement l'abréviation de secrétaire, et "Secret", une allusion à celui découvert et gardé par Bérenger Saunière à qui son ami l'abbé Rouanet, curé de Bagès, écrit en juillet 1910 " Tu as eu de l'argent, il n'appartient à personne de percer le secret que tu gardes, tu l'as dépensé comme il t'a plu, cela ne regarde que toi. " (6).



(1) Claire Corbu et Antoine Captier "Rennes-le-Château, L'Héritage de l'abbé Saunière" page 95
(2) Claire Corbu et Antoine Captier "Rennes-le-Château; L'Héritage de l'abbé Saunière" page 82
(3) Gérard de Sède "Rennes-le-Château, le Dossier, les Impostures, les Phantasmes, les Hypothèses", page 37
(4) Jean-Jacques Bedu "Rennes-le-Château, Autopsie d'un Mythe", page 46
(5) Vinciane Denis "Rennes-le-Château, le trésor de l'abbé Saunière", page 157
(6) Gérard Tappa - Claude Boumendil - A. Corbu-Captier "L'Incroyable destin de l'abbé Saunière, Le Procès 1909-1910" page 54

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:02

Les hypothèses


Les étoiles à Six branches

Le mystère de Rennes-le-Château David01

Il est étonnant de voir comment de fausses pistes tendent vers des hypothèses de vérité dans cette étonnante histoire de Rennes-Le-Château. En premier lieu nous trouvons les parchemins, ensuite nous trouvons la trilogie de « L’Énigme Sacrée ». A chaque fois nous trouvons le même Pierre Plantard à l’origine des informations nécessaires à la mise en place de ces éléments.


À chaque fois, Pierre Plantard a su trouver ses vecteurs de communications. D’abord Gérard de Sède, ensuite Henry Lincoln. Le point commun de ses deux écrivains journalistes est que l'un et l'autre ont compris qu’ils avaient été manipulés. Mais manipulé de manière particulière. Il semblerait que des bribes de vérités leur aient été confiées, le tout édulcoré dans des légendes incroyables. Il est étonnant de voir comment « les outils » de Pierre Plantard ont fini par le « lâcher ». Mais le plus étonnant, est que ces mêmes "outils" ont continué à travailler et à chercher. Le plus surprenant est qu’ils ont trouvé des pistes extrêmement intéressantes nous permettant de travailler.
Le mystère de Rennes-le-Château David-alet01


Toutes les études de Lincoln sont basées sur une partie des écrits de De Sède qui lui-même avait eu ses sources auprès de Plantard. Bien que partant des parchemins, que nous avons toujours considérés comme des documents modernes (un peu plus d’un siècle tout au plus) Lincoln a découvert des pistes étonnantes. Ses tracés sur les parchemins lui ont permis de mettre en évidence des constructions géographiques naturelles étonnantes. La construction du Pentagramme sur la carte d’État Major à de quoi surprendre. Ensuite en partant de cette même construction il met en évidence la construction d’une étoile à Six branches réalisée grâce à une implantation particulière des églises suivant une distance constante. Peut-on dénigrer de fait ces éléments ? Même si l’on n'abonde pas dans les hypothèses de Lincoln, il faut bien admettre que ces faits sont troublants.


Mais le plus troublant est la présence permanente de l’étoile à six branches, ou sceau de Salomon ou bien encore Étoile de David, dans l’histoire de Rennes-Le-Château. Cette étoile à six branches à plusieurs signification, d’une part en magie elle représente le sceau de Salomon pentacle de Mars, puissant talisman permettant différentes opérations magiques. Pour les Alchimistes il englobe les grands principes du Grand Œuvre. Et bien évidemment pour la religion Juive il est le symbole même de la religion, emblème de la Tribu de David, seule pouvant prétendre au trône d’Israël.
Le mystère de Rennes-le-Château David-lincoln


Or, il est étonnant de voir la prédominance de ces étoiles dans l’histoire de Rennes-Le-Château. Nous retrouvons ces étoiles dans des lieux surprenants, tout d’abord à Limoux, dans l’église. Tout le haut du transept est percé de vitaux inscrits dans des Étoiles à Six branches.


Nous les retrouvons dans un autre endroit tout aussi inatendu puisqu’il s’agit de l’église d’Alet les Bains, lieu d’un ancien siège épiscopal. Les ouvertures principales, supportant les vitraux du transept, sont ornées d’étoile à six branches, tout comme à Limoux. Elles sont également présentes sur la Cathédrale Saint-Vincent de Carcassonne.


Mais le plus étonnant est la présence même de cette étoile à Rennes-Le-Château . Il est vrai qu’elle n’est pas visible. Il s’agit de la tête de lit du lit de Marie-Gabrielle d’Hautpoul de Blanchefort dans le château des Hautpoul. Le sommet de la tête de lit est orné des armes des Hautpoul accolées à celle de Marie-Gabrielle d’Hautpoul de Blanchefort. Et bien ce blason est composé uniquement d’une étoile à six branches !

Que devons-nous en penser ? Il semble bien surprenant que des hauts lieux de l’Eglise de la région soient ornés de ces étoiles à six branches. Ll’Eglise catholique sait que cette étoile à six branches est le symbole du Judaïsme.

En ce cas il faut se demander quel sont les liens entre le Judaïsme et le Catholicisme. Le seul point commun est Jésus lui-même. En effet, Jésus est le symbole du schisme au sein du Judaïsme. Aussi bien schisme religieux que Politiques.
Le mystère de Rennes-le-Château David-alet02

En ce cas, la présence des étoiles à six branches dans cette région serait-elle la marque de la trace d’un judaïsme particulier dans la région de Rennes-Le-Château ?


D’autre part, n’est-il pas étonnant de trouver une vielle famille de France arborer l’étoile de David comme seule et unique pièce de son blason ? Surtout qu’en héraldique, les pièces placées sur l’écu ont une signification très importante. Que veux nous dire la famille des Blanchefort de Hautpoul ? Comment l’Église Catholique a-t-elle pu accepter qu’une famille de France, portant titre et couronne de noblesse, puisse arborer sur son blason cette étoile à six branches qui, pour elle, en ces temps, était symbole d’ignominie ?

La famille des Hautpoul-Bblanchefort tente-t-elle de nous informer de son ancienne appartenance à la tribu de David ? Mais de quelle manière et par quel lien ? Ces questions ont de quoi surprendre, mais elles doivent être posées.
Le mystère de Rennes-le-Château David-dable


Si la famille des Hautpoul-Blanchefort est liée à une descendance Davidique nous pouvons nous questionner. Il semble que quoi que nous fassions, et bien que cela dérange certains, nous retombons sur le même point. Il faudrait donc admettre que le secret de Rennes-Le-Château est bien en directe relation avec une descendance Davidique.

Mais comment cela serait-il possible ? Car soyons claire, il est bien évident que nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses et en raison de la nature de ces hypothèses, il est impossible d’y apporter de preuves.


Malgré tout, raisonnons ! Remontons à environ deux mille ans en arrière. Comme nous le présentons dans le chapitre de ce site, « l’implication de l’église », plusieurs faits et hypothèses nous permettent de supposer que Marie-Madeleine a été l’épouse de Jésus.

En conséquence de quoi, il est aisé de penser que ce couple, comme beaucoup d’autres ont eu descendance.
Le mystère de Rennes-le-Château David-limoux01


Partant de cette idée, fort perturbante pour beaucoup, nous serions donc amenés à revoir différents écrits sous un nouveau jour. Il semble admis que Marie-Madeleine, Lazare, Joseph d’Arimathie et les deux Marie, ont fuit la Palestine probablement peu de temps après la mort de Jésus. C’est à partir de cet évènement que l’on entend parlé de la coupe sacrée ayant été le réceptacle de quelques gouttes du sang du Christ : Le Graal !


Ne devons nous pas réfléchir à un aspect plus allégorique du Graal ? Cette coupe, réceptacle du Sang du Christ ne serait-ce pas Marie-Madeleine elle-même portant en son seing la descendance du Roi-Prophète. Ce qui devient passionnant est le fait que si nous admettions cette hypothèse, il deviendrait donc clair que la descendance du Christ serait arrivée, et peut-être venue au monde, en Gaule !

Ceci étant dit, retournons dans la région de Rennes-Le-Château. Nous savons, historiquement que la ville de Narbonne à longtemps été, durant tout le haut-moyen-âge et moyen-âge, une ville où la religion Juive était très présente. Une communauté importante s’y était établie dans une totale symbiose avec les autres communautés, tant religieuses que politiques.
Le mystère de Rennes-le-Château DVDdaVinci30


Peut-on penser que les membres de la descendance Christique se soient établis dans cette même région ? Les représentants de l’église Catholique ne pouvaient qu’ être que dans la confidence de ce secret. Doit-on penser que c’est pour cela que nous retrouvons plusieurs étoiles de David sur les églises de la région ?

Doit-on penser que c’est pour cette raison que la famille des Hautpoul de Blanquefort a pris cette étoile à six branches pour blason en raison de son appartenance à cette descendance ?

Peut être qu’à la lecture de cette hypothèse il nous sera plus aisé de mieux comprendre la quasi « obsession » de Bérenger Saunière pour Marie-Madeleine !

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:02

De Marie-Madeleine à Bérenger Saunière

Un vent fort soufflait sur le Golgotha. Les trois hommes avaient rendu l'âme. Un groupe d'individus approchait de la croix centrale. Ils portaient une échelle. Ils descendirent le corps de l'homme qui venait d'être crucifié. Les soldats romains les observaient. A la tête du groupe, un homme plus âgé arborant une tenue de notable ouvrait la marche. Les femmes suivaient en pleurant. L'homme âgé les conduisit vers les jardins de sa propriété. Quelques mois auparavant il avait fait creuser son tombeau. En ces temps on réglait les choses matérielles de l'éternité de son vivant. Cinq soldats romains les suivaient de loin. Les ordres avaient été clairs " Vous les suivez et vous garderez la propriété, il est hors de question que quelqu'un s'approche du tombeau. " Le centurion avait alors demandé, " Pourquoi ne mettons nous pas des hommes justes devant la pierre du tombeau plutôt que devant la propriété ? Ô Consul !

- Imbécile ! Joseph d'Arimathie est un membre influent du Sanhédrin, les histoires de ces Juifs me fatiguent. Nous avons déjà réussi à annihiler cette histoire de " Roi des Juifs ", je ne tiens pas à ce que cela recommence. Les histoires de ces tributs sont harassantes. Va et rends moi compte !
Le mystère de Rennes-le-Château Cruci


Le Centurion salua Ponce Pilate et s'en alla.
Comme convenu les légionnaires restèrent devant la propriété ! A l'intérieur, Joseph d'Arimathie avait fait rouler la pierre qui obstruait son tombeau. Les hommes avaient déposé le corps du crucifié dans la niche qui servait à accueillir les corps des défunts. Les femmes pleuraient. L'une d'elles, les yeux rougis par les larmes s'approcha de Joseph et mis sa tête sur son épaule : " Merci Joseph, cela a été si rapide que nous n'avons rien pu prévoir.
- Ne me remercie pas, ma Reine. Ce tombeau est sacré pour moi maintenant, il devra l'être pour tous aussi !
- Et toi comment feras-tu, Joseph ?
- Ma propriété est grande, je ferai construire un autre tombeau, près du sien, je serai près de vous pour l'éternité.
- Je serai heureuse de savoir que tu reposeras près de nous, lorsque notre temps sera venu. - Ma Reine, c'est de lui dont il faut s'occuper maintenant.


Joseph avait posé sa main sur la tête de l'enfant qui se pelotonnait contre cette femme aux cheveux longs et noirs et que Joseph appelait " Ma Reine ".
Marie-Madeleine s'agenouilla et serra l'enfant contre elle. " Je t'aime mon fils, te voici destiné à devenir roi et à accomplir ce pourquoi ton père s'est battu. Mais tu es si petit encore ! "
La mère du défunt s'approcha de Marie-Madeleine et de l'enfant " Tu n'es pas seule ma fille, nous t'aiderons et te protégerons, toi et le fils de mon fils ". Marie-Madeleine enserra les jambes de la cette femme à l'âge avancé et pleura dans son giron tout en tenant son fils dans ses bras. Marie posa sa main sur les cheveux de Marie-Madeleine. Elle regardait le corps de son fils enveloppé dans le linceul tâché de sang. Des larmes coulaient de ses yeux.
Près de trois ans étaient passés depuis la scène tragique du tombeau. Les anciens disciples de Jésus s'étaient organisés et portaient la parole du roi-messie défunt. Les hommes du Sanhédrin s'inquiétaient de ce mouvement qui, chaque jour prenait de l'ampleur. Ponce Pilate, lui-même, sentait le danger grandir.
Marie-Madeleine appuyée de Jacques, le frère de Jésus, soutenait et dirigeait le mouvement. Par ses actes et ses paroles Jésus avaient voulu réformer la loi Juive et enfin prendre la tête du royaume d'Israël. Descendant de David, il était le seul à pouvoir prétendre au trône. De part sa descendance et de ses capacités exceptionnelles, Jésus avait été initié au plus haut mystère de son temps. Ne se faisait-il pas appeler " Le fils de l'Homme " ?
De plus en plus de gens écoutaient le message de Jésus. Un vent de révolte commençait à souffler sur la terre de Palestine.


Pilate, avant d'agir, informa Rome des mouvements locaux. La réponse de l'empereur fut sans appel. Pilate reçu l'ordre de stopper toute tentative d'insurrection. Rome lui ordonna de faire disparaître la famille de ce Jésus dont elle n'avait que trop entendu parler et d'arrêter et pourchasser ceux qui approuvaient l'idée de ce Jésus. L'idée était simple : Couper à la base cette souche royale potentielle. César savait que cette revendication était légitime, mais Rome était Rome. Rome avait fait de l'Orient une de ses provinces, et Rome ne concédait pas la moindre parcelle de son Empire et rien ne pouvait aller à l'encontre des ses décisions et de sa puissance.
Le mystère de Rennes-le-Château Pilateetjesus
Pilate, fort de ces ordres, donna l'ordre d'arrêter la famille de Jésus et ses partisans dans les délais les plus brefs.


Joseph d'Arimathie faisait toujours parti du Sanhédrin. Les autres membres ne lui faisaient pas confiance depuis qu'il avait donné son tombeau à la famille de Jésus. Depuis la mort du Christ, Joseph avait pris la décision de faire creuser un nouveau tombeau pour lui et les siens. Ce nouveau tombeau se trouvait à quelques dizaines de mètres du tombeau royal. Joseph faisait ce qu'il avait dit à Marie-Madeleine.
Le mystère de Rennes-le-Château Sanhedrin


Cette construction ne faisait qu'apporter de l'eau au moulin des membres du Sanhédrin qui ne voyait en Joseph qu'un traître de la communauté Juive.


Les chuchotements s'arrétaient à chacun de ses passages. Joseph se sentait seul. Il savait qu'ils allaient frapper, mais quand ? Les réunions du Sanhédrin étaient pour lui une torture, mais il ne voulait pas plier l'échine devant ceux qui avaient crucifié son maître, son Roi, leur Roi.


Parmi les membres du Sanhédrin quelques-uns lui prouvaient leur soutien par de discrets regards. Les paroles de Jésus faisaient leur travail de sape dans cette société décadente qui n'était plus juive et qui n'était pas Romaine.


À la fin de l'une de ces réunions, un homme s'approcha de Joseph. Il l'entraîna discrètement dans un recoin sombre de la pièce :

- Que me veux-tu ? Demanda Joseph.
- Joseph, ce matin j'étais au palais de Pilate
- En quoi veux-tu que cela m'intéresse !
- Laisses-moi parler, Joseph. J'ai réussi à savoir que Pilate avait reçu des ordres très stricts de Rome.
- Lesquels ? Demanda Joseph inquiet.
- César lui a ordonné d'arrêter et de tuer toute la famille de Jésus le Nazoréen et d'arrêter un maximum de ses partisans pour tuer la rébellion dans l'œuf.
- Qui me prouve que tu dis vrai Samuel ?
- Rien, fais-moi confiance, j'ai toujours été ton ami Joseph. Fuis ! Emmènes Marie-Madeleine et l'enfant et fuyez.
- Comment ? Je suis sûrement surveillé par le Sanhédrin.
- Tu l'es, en effet ! Je vais t'aider. Mais il faut que vous partiez. Prenez la mer et allez en Grèce.
- Non, pas la Grèce ! Nous irons en Gaule !
- Comme tu le veux !


La fuite s'organisa rapidement. Quelques jours plus-tard, Samuel avait trouvé un bateau. Marie-Madeleine ne voulait pas quitter le pays. Elle savait qu'en le quittant, elle n'y reviendrait sûrement plus.
Joseph d'Arimathie finit par la raisonner. " Ma reine, je t'en prie, fais le pour ton fils. Il doit continuer l'œuvre de Jésus. Il y a en Gaule une communauté juive très importante. Je connais bien le Rabin qui la dirige. Les juifs de Gaule sont plus proches de la parole de Jésus que les juifs pervertis de Jérusalem qui ne pensent plus qu'à vendre au Temple et s'acoquiner avec les Romains.
Mais Joseph, la Gaule est sous le joug de Rome !
- Jamais Rome ne viendra nous chercher en Gaule. Au mieux ils penseront que nous aurons accosté du coté de Massilia et nous ferons tout pour qu'ils le croient.
- Où se trouve donc cette communauté que tu connais ?
- Elle se trouve dans la septième province de Rome. La ville s'appelle Narbo Martius. Nous y serons en sécurité et je suis sûr que nombreux sont ceux qui reconnaîtront Jésus comme Messie-Roi d'Israël.
- Joseph, je t'ai toujours fait confiance, Jésus t'aimait et te respectait, je me plie donc à ta sagesse.
- Ainsi soit-il ! Dit Joseph.


Ils avaient pris leur décision. Ils furent près d'une dizaine à partir. Joseph d'Arimathie, Marie-Madeleine, Marthe, Lazare, Marie Jacobé, Marie Salomé, Sidoine, Maximin et Sarah seront leurs compagnons de voyage et d'éxil.


Bien que le bateau fut important, la traversée fut dure. Elle dura près d'une semaine. Ils essuyèrent deux terribles tempêtes qui mirent à mal le navire. Finalement, au bout de six jours, ils accostèrent près d'un petit village sur la cote ouest Méditerranéenne de la Gaule.


Les habitants les accueillirent et les hébergèrent. Les Gaulois étaient accueillants et beaucoup d'entre eux se rappelaient qu'un peu plus de quatre-vingts ans auparavant, un de leurs chefs avait soulevé la Gaule pour résister à l'hégémonie romaine. Ils avaient accepté, contraints, la Pax Romana mais ils ne manquaient pas de résister dés qu'ils le pouvaient. Ces gens qui avaient abordé sur leur côtes étaient, pour eux des opposants à Rome, c'est tout ce qui comptait.
Le mystère de Rennes-le-Château Saintesmaries


Le Chef du Village connaissait l'existence de la grande communauté juive de Narbo Martius. Il leur fournit une escorte pour les conduire par des chemins sûrs hors de portée des patrouilles romaines.


Marie-Madeleine, Joseph d'Arimathie et leurs compagnons furent accueillis et reconnus par la Communauté Juive de Narbo Martius


Marie-Madeleine ne revit jamais la Palestine et la Galilée. Elle mourut âgée. Son fils grandi dans le souvenir et les commandements de son Père. Il poursuivit l'enseignement de son Père dans la communauté. Les Rabbins de Narbo Martius protégeaient le fils du Christ. Le temps fit son œuvre, le message de Jésus fut repris par des Gaulois, une nouvelle philosophie naissait.
Le mystère de Rennes-le-Château Pilatepyramide


Les Rabbins de Narbo Martius, à la mort de Marie-Madeleine, décidèrent de cacher son corps. A Narbo Martius coulait le fleuve Atax, les habitants de la ville savaient qu'il prenait sa source dans de hautes vallées inexpugnables. Les habitants de ces contrées étaient les Volsques Tectosages. Beaucoup d'entre eux avaient réservé une oreille positive aux paroles de Jésus.
A la demande des Rabbins de Narbo Martius, ils acceptèrent de recevoir le corps de Marie-Madeleine au sein d'un de leur oppidum.
Perché au sommet d'une colline, l'oppidum surplombait deux vallées. Celle de l'Atax, de la Sals.
Le corps de Marie-Madeleine fut inhumé dans une crypte profonde créé par une faille naturelle. Son fils, bien plus tard, la rejoindra dans l'éternité


Devant l'échec de Pilate, Lucius Vitellius le destitua en 36 et le rappela sur Rome. Mis à l'écart, il fut envoyé à Vienne en Gaule où il se donna la mort


Devant la fuite de la famille Royale, un homme à la solde du Sanhédrin, reprit et déforma la parole du Christ que Jacques perpétuait depuis la mort de son frère. Cet homme s'appelait Paul ! Il généra les préceptes de l'Eglise Chrétienne.


Pendant ce temps, du coté de Narbo Martius, une nouvelle philosophie, basée sur les vrais préceptes de Jésus prenait naissance.


L'Eglise de Paul mit tout en œuvre pour retrouver les descendants de Jésus ainsi que le corps de Marie-Madeleine et de son fils. Jamais ils ne trouvèrent. Tout un réseau secret s'organisa pour protéger les dépouilles royales.


L'Eglise de Rome, devant ses échecs à retrouver les tombeaux, préféra circonscrire les lieux et les surveiller. Cette région de la Haute-Vallée de l'Aude était dangereuse pour elle. Il fallait être vigilant et ne pas perdre ce coin de Gaule de l'œil.


Nous pensons, en effet, que Jésus est mort sur la croix, pour la simple et bonne raison qu'il prétendait au trône d'Israël et que cette position n'était pas conciliable avec l'esprit de Rome.

De plus, Jésus a été " lâché " par les membres du Sanhédrin qui s'accommodaient parfaitement de l'occupation Romaine. Un Jésus, descendant de David, sur le trône aurait été, pour eux, le glas de leur place privilégiée au sein du monde Juif de l'époque. Un Jésus sur le trône aurait été le signe d'une réforme radicale de la loi Juive qui aurait été basée sur la tolérance au lieu de la rigidité de la loi du Talion. De plus, l'arrivée de cet homme sur le trône d'Israël aurait fait de lui un Roi politique mais aussi un Roi Religieux. Il aurait, en effet, été le Premier Pape, de la loi Juive Réformée.

Donc Rome et les autorités religieuses juives devaient se débarrasser de cet encombrant agitateur, mais aussi de sa famille. Laisser vivre une descendance était le risque de voir se reproduire les mêmes évènements dans une vingtaine d'année. Le risque était trop grand. Notre Néo-Péplum propose une thèse de la fuite de la famille royale d'Israël vers la Gaule.

Déjà, sous Rome, la Ville de Narbonne comptait une forte communauté juive. Il semble évident, que des fuyards, quelqu'ils soient sont toujours à la recherche de lieux où ils trouveront des amitiés et des partisans sincères.


Quoi de plus normal pour des juifs en fuite de s'intégrer dans une communauté juive en place, connue et respectée.



Près de Perpignan, au nord-est, il existe un village qui se nomme " Sainte-Marie". Nous avons bien dit au nord de Perpignan. Ce village n'a rien à voir avec celui des Saintes-Maries-De-La-Mer en camargue.

Peut-être que ce toponyme est là pour rappeler un évènement extraordinaire qui s'est passé près de ce lieu, il y a près de deux-mille ans ? Il est bien évident qu'il y a peu de chance que ce soit Ce village qui est vu accoster le bateau esquinté des fuyards. Les niveaux de la Méditerranée ont beaucoup évolué durant cette période.
Le mystère de Rennes-le-Château Carte01

De plus, il semble assez incongru que des fuyards du régime Romain tentent de se cacher dans la ville Gauloise où les Romains ont une flotte et un casernement de premier ordre.

Bien sur Narbonne compte de nombreux soldats, mais pas autant que Marseille.

Il semble assez vraisemblable que Marie-Madeleine, Joseph d'Arimathie et leurs compagnons aient pu accoster au large de Perpignan et de là s'être rendus à Narbonne.

Notre néo-péplum nous apprend qu'à sa mort le corps de Marie-Madeleine aurait été caché dans une région reculée de la vallée de l'Atax. Atax est l'ancien nom de la rivière Aude. En effet, le village de Rennes-Le-Château aurait pu être un des lieux idéaux pour cacher la dépouille de la Sainte et de celle de son fils et peut-être des descendants de son fils.


Mais bien avant d'être Rennes-Le-Château le village fut probablement Rhédae, et avant cela un oppidum.

Cette région de l'Aude est étonnante par sa concentration en appareils militaires. Il semble qu'au travers des siècles ils aient été réalisés pour que le centre de l'Aude soit inexpugnable. Ce que l'on appel aujourd'hui " les châteaux Cathares " ont été, avant tout, des places fortes.

Les emplacements de ces places fortes font penser à la défense que l'on doit à un écrin. Si nous admettons que Rennes-Le-Château est le lieu d'inhumation de Marie-Madeleine, nous pouvons être certains que l'Eglise Catholique savait parfaitement dans quelle région se trouvaient les tombeaux. La croisade des Albigeois a pour elle été un bon prétexte pour, peut-être les chercher.


Il est assez étonnant d'entendre le silence qui entoure la prise de Rennes-Le-Château par les hommes de Simon de Montfort. On connaît le jour et la durée de la prise du Château de Coustaussa, au pied de Rennes-Le-Château, avec force détails, château d'ailleurs qui se rendit sans combattre.
Par contre, pour ce qui est de Rennes-Le-Château, nous ne savons quasiment rien. Et pourtant la place était encore importante pour l'époque. La prise de Rennes-Le-Château par Henri de Trastamare est connue et racontée en détail. Elle présente un village hautement fortifié, équipé de remparts dignes de ce nom. Et pourtant Trastamare pris Rennes-Le-Château, près d'un siècle après que Simon de Montfort ait envahi le Languedoc. D'ailleurs Simon de Montfort était le pion idéal pour cette quête. Il lui avait été demandé de tuer de l'hérétique, chose qu'il faisait parfaitement bien, pendant que des religieux illustres avaient peut-être, eux la mission de chercher ce que l'Eglise voulait trouver. Est-ce pour cela qu'un homme aussi illustre que Pierre des Vaux-de-Cernay fut désigné pour suivre Montfort ?
Car rappelons nous que Montfort, tout comme les Voisins ou les Levis, étaient de petits seigneurs de l'Ile de France. Nous dirions " petits seigneurs sans importance " !
Le mystère de Rennes-le-Château Simonmontfort


Les Cathares sont souvent liés au Graal avec raison ou non. Il est certain qu'ils suivaient une religion proche des paroles du Christ, ils repoussaient l'Eglise de Rome qu'ils considéraient corrompue et vénale. Est-il possible de penser qu'ils connaissaient le secret de Rennes-Le-Château ?


L'église de Rennes-Le-Château est assez exceptionnelle. Pas tant par la décoration que Bérenger Saunière réalisa au XIXeme siècle mais bien plus par son architecture. Nous avons déjà souligné la présence d'une pièce d'architecture particulière. Il s'agit d'une litre. Une litre est l'incrustation de pierres plus claires à une hauteur constante et d'une largeur constante sur le pourtour d'un édifice religieux. Cette litre est une indication de la qualité du lieu de culte. Sa présence spécifie qu'en ce lieu, un personnage important, un roi, un prince ou un saint est inhumé.
Le mystère de Rennes-le-Château Rlceglise2003


Certains nous dirons que se sont les Seigneurs de Rennes qui sont inhumés ici. Certes, ce fait est incontestable, mais la litre n'est pas la marque pour de simples seigneurs.

Devons-nous penser que la décoration de l'église par Bérenger Saunière et que ses constructions qui se réfèrent en permanence à Marie-Madeleine nous conduisent à rechercher le tombeau de la Sainte ? Mais peut-être aussi à celui de son ou de ses enfants ?


Il est un fait que Bérenger Saunière appuie lourdement sur la symbolique liée à la sainte. Rarement une église consacrée à un saint a tant de référence à celui-ci ! Ca finit par en être déplacé.

En ce cas nous pourrions mieux comprendre les réactions de l'église à l'encontre de Bérenger Saunière. Nous comprendrions mieux pourquoi, une lignée de prêtres s'est succédée à Rennes-Le-Château semblant protéger un secret ? Nous comprendrions mieux pourquoi, la famille de D'ables avait pour emblème sur son blason une pièce unique : Une étoile de David. Descendant de Marie-Madeleine et de Jésus ou gardien du secret ? Gardien du Graal ?

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:03

Notre-Dame-De-Marceille

Pourquoi parler de cette église située à l'entré de Limoux ? Pour la rapprocher de l'histoire de Rennes-Le-Château, nous devons nous intéresser à nouveau à cet autre prêtre qui ne manque de nous étonner par son ouvrage à clef, nous nommons, Henri Boudet.
Il consacre un chapitre entier à cette église dans son livre " La vraie Langue Celtique et le cromlech de Rennes-Les-Bains ! ". Dans une première lecture, sa description n'a rien de particulier, mais en y faisant plus attention, il est possible de ressentir, plus que d'entre être certain, un sens caché aux phrases qui se déroulent sous nos yeux de lecteur.
Le mystère de Rennes-le-Château Marceille01
Avant d'étoffer cette courte étude, nous devons nous intéresser à cette église sous un aspect plus général.

Le lieu dit de " Marceille " semble remonter à des temps très anciens. Nous retrouvons sa trace dans son appartenance aux religieux de l'Abbaye de Lagrasse. A cette époque le lieu était un alleu (Au temps féodaux, un alleu est une terre libre pour laquelle le propriétaire ne doit aucune redevance et ne relève d'aucun seigneur) Cette concession aux religieux de Lagrasse est faite par Charlemagne. Ses successeurs confirmeront cet état.
Le mystère de Rennes-le-Château Marceille02
Il n'y a plus de documents relatifs à l'élévation de l'église de Notre Dame de Marceille. Toutefois, après plusieurs recoupements, un auteur que nous connaissons bien dans l'histoire de Rennes-Le-Château, Louis Fédié, situe l'élévation de cette église dans le premier tiers du XV ème Siècle.

Le mystère de Rennes-le-Château Marceille03
Seule une légende nous raconte pourquoi cette église fut bâtie en cet endroit :
Un laboureur travaillait son champ situé dans cet ancien alleu. Tout à coup, les bœufs tirant le soc refusèrent d'avancer. Surpris et agacé, le laboureur constata que ses animaux semblaient craindre d'aller plus avant. Etonné, il regarda devant eux. Sans savoir pourquoi, il décida de creuser le sol juste devant ses animaux. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, émergeant de terre, il découvrit une statue de la Vierge sculptée dans un bois sombre, presque noir. Très pieux, il porta la statue dans son humble demeure, pensant voir dans cette découverte l'action de la grâce de Dieu lui-même.
Au matin, il fut frappé de stupéfaction ! La statue avait disparue. Il retourna sur les lieux de sa découverte et découvrit que la statue était " revenue " là où il l'avait trouvée. Voyant là une action divine, il en informa le clergé, qui certain du miracle décida d'élever une église en ce lieu bénit de Dieu et de la Vierge. C'est ainsi que Notre-Dame de Marceille fut fondée.
Le mystère de Rennes-le-Château Marceille04
Pour certains, il semble qu'elle a été bâtie sur un ancien puits Celtique. Affabulation ? Rêve ésotérique ? Nous en reparlerons plus loin !

Cette église est étonnante, d'une part par ses dimensions - elle n'ont rien à voir avec une petite église de campagne - et d'autre part, par le culte qui lui est réservé. Ensuite, on découvre qu'elle jouit d'une popularité étonnante ! N'est-elle pas citée en premier lieu par Fulcaneli dans son ouvrage " Les demeures philosophales " ?
Delteil, dans son " Saint Don Juan " nous présente un Don Juan dédié à Marie dés sa naissance. Ce même Don Juan est attiré de manière mystérieuse par l'église de Notre-Dame de Marceille. C'est dans cette même église que Don Juan se mariera …

Le mystère de Rennes-le-Château Marceille05

Et puis, nous devons y revenir, Henri Boudet nous la présente avec précision et allégorie !

Il nous apprend que le sanctuaire est gardé par les enfants de Saint-Vincent de Paul. Ce même Saint-Vincent de Paul, qui vivra une expérience étonnante d'enlèvement. Enlèvement réel ou allégorie d'une initiation à un mystère particulier. Quoi qu'il en soit, nous trouvons la statue du saint au fond des jardins de l'église de Notre dame de Marceille.

Henri Boudet nous parle avec précision de la rampe conduisant au sanctuaire et qui se nomme " voie sacrée ". Presque en haut, se trouve une fontaine laissant tomber, goutte à goutte, une eau limpide dans un bassin de marbre. Une description d'actualité, puisque rien n'a changé entre le moment où Henri Boudet est allé sur les lieux et maintenant. Notre auteur nous fait remarquer que même par grande pluie ou grande sécheresse, le débit reste constant. Cette fontaine sert aux pèlerins qui se frottent les paupières avec cette eau pour soigner les maux de leurs yeux.
Il nous signale que Les vieux chroniqueurs connaissaient ce lieu sous le nom de " Fontaine de Marsilla ".
Pour Boudet, l'écoulement, goutte à goutte, de la fontaine avait fait du terrain environnant, un terrain marécageux au temps des celtes. Ce terrain, il le baptise haum-moor ( Homme mort ?) Cette insinuation géographique ne veut-elle pas nous faire penser à l'ancien puits Celte sur lequel, l'église aurait été bâtie ?
Henri Boudet nous donne une explication sur l'origine de la statue de la Vierge se trouvant à l'intérieur de l'église. Pour lui, la fontaine de Marceille devait avoir été décorée d'une statue de la vierge au temps de la première christianisation. Elle à été perdue et aurait été celle retrouvée, plus tard, qui serait devenue celle que l'on peut voir encore aujourd'hui dans l'église Notre-Dame de Marceille. Une tentative rationnelle de l'explication de la légende du laboureur.


Par contre, un détail est à noter dans le livre de Boudet : L'auteur de " La vraie langue celtique… " insiste sur le fait que cette statue a été sculptée dans un bois noir (il l'écrit en italique), pour indiquer sa provenance orientale.

Pour Boudet, le terme de Marsilla vient du sens : " Notre Dame de Marcilla, yeux gâtés, endommagés et fermés par la maladie " Il s'appuie sur l'une de ses fameuses constructions : To mar, gâter, endommager - To seel, Fermer les yeux faisant donc marseel, soit marceille avec l'érosion de la prononciation.

Nous pouvons donc dire que Boudet insiste sur plusieurs points :
    La constance du débit de l'eau de la fontaine.
    Le terrain de l'haum-moor
    La couleur de la sculpture de la Vierge (noire) et donc son origine
    Sur le fait que grâce à l'eau de la fontaine on retrouve la vue.

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:03

Les Pierres Gravées de Rennes-Le-Château

L'histoire de Rennes-Le-Château est émaillée de nombreux éléments. Nous retrouvons, bien sûr, les hypothétiques parchemins, les tableaux de grands peintres, les travaux de Saunière et bien entendu, différentes pierres gravées.

Qu'en est-il exactement ?
Nous ne pouvons nous empêcher de nous interroger sur la réalité de ces pierres !

La pierre tombale et la stèle de la tombe de la marquise de Blanchefort :
La pierre tombale de la marquise de Blanchefort semblerait avoir existé, du moins nous avons la certitude que Bérenger Saunière s'acharna sur cette tombe et mit une énergie débordante à en effacer le texte.

Nous connaissons ce texte grâce aux différents auteurs qui se sont penchés sur le sujet. Ils sont nombreux à nous proposer une reproduction de la stèle telle que Gérard de Sède la présenta dans son premier livre sur Rennes-Le-Château. L'auteur nous précise que cette pierre, avant d'être volontairement dégradé par le curé de Rennes-Le-Château, avait retenu l'attention d'un membre de la CESA, Monsieur Eugène Stublein. Ce serait grâce à cet auteur local que nous connaissons la reproduction de la pierre qu'il aurait reproduit dans un ouvrage intitulé " Les Pierres Gravées du Languedoc ".
Seulement, le document sur lequel s'appui Gérard de Sède est introuvable ! Profitons en donc pour lancer un appel vers ceux qui pourraient nous présenter cet ouvrage.
Le mystère de Rennes-le-Château Stelemarquise
Pourtant, la tombe de la Marquise ne cesse de nous faire des clins d'œil ! Après la stèle, la pierre tombale soulève plus de nouvelles questions qu'elle n'apporte de réponse. Les inscriptions qui y sont gravées veulent nous diriger vers la lointaine Arcadie.
Nous parlons de cette pierre tombale et nous nous emballons ! Nous voilà partis pour l'Arcadie ! Restons objectif ! Non seulement l'existence de la stèle semble douteuse quant aux gravures y figurant, autant que la pierre tombale semble uniquement sortie de l'imagination de certains auteurs de documents apocryphes à l'histoire de Rennes-Le-Château.
Résumons nous à propos de ces deux pierres : Il est évident que la stèle et la pierre tombale de la tombe de la Marquise ont existé. Nous en avons la preuve puisque un compte rendu d'un conseil municipal rapporte les plaintes des citoyens et des élus de Rennes-Le-Château qui se plaignent des dégradations du prêtre et de sa servante, Marie Dénarnaud, dans le cimetière du village. Mais en aucun cas nous pouvons affirmer que les différentes représentations tant de la pierre tombale que de la stèle, ont réellement existé.

De plus, nous pouvons facilement mettre en évidence que la pierre tombale a subi des " évolutions " au cours des différentes publications. A l'origine, et en ce cas nous pensons au fameux " Rapport Cholet " qui daterait du 25 avril 1967 on nous parle de la pierre tombale en la décrivant comme suit
Le mystère de Rennes-le-Château Redisregis

Or, en aucun cas nous trouvons note d'une référence à l'Arcadie. Pourtant, Gérard de Sède dans son livre présente, aussi en 1967 la pierre tombale avec ces références à l'Arcadie.
Quoi qu'il en soit, le livre de Stublein fait autorité ! Hélas rien ne prouve son existence.

Le mystère de Rennes-le-Château Tombalemarquise
Ce qui est le plus surprenant est qu'un grand nombre de chercheurs-auteurs ont mis en évidence plusieurs liens entre le grand parchemin de l'affaire et la stèle de la Marquise. Grâce à cette stèle un mot est découvert : MORTEPEE. Ce mot donne la clé du décryptage de ce grand parchemin.

Seulement, nous avons, maintenant la certitude que ces parchemins sont de la main du Marquis Philippe de Cherisey, âme damnée de Pierre Plantard et co-auteur des fameux documents Lobinaux déposés à la Bibliothèque Nationale Française.

Comme de coutume dans l'affaire de Rennes-Le-Château des éléments réels servent de supports à de faux éléments destinés à conduire le passionné et le chercheur sur de fausses pistes.


La Pierre de Coumesourde :
Voila une pierre qui nous pose également des problèmes.
Le mystère de Rennes-le-Château Coumesourde
Découverte près de Rennes-Le-Château, elle présente des gravures particulières. Certaines d'entre elles semblent vouloir nous renvoyer à la Pierre tombale de la Marquise de Blanchefort. Cette pierre est présentée dans le musée de Rennes-Le-Château. D'après les informations données elle a été dégradée et ne possède… plus aucunes gravures.
Bien que découverte à une époque récente il n'en existe aucune photographie.

Comment crédibiliser les Pierres Gravées et les parchemins ?

Les inscriptions de la Pierre de Coumesourde nous ramènent à la Pierre Tombale de la Marquise par l'inscription P.S PRAECUM. De là le lien est fait avec la stèle qui nous délivre le mot MORTEPEE, qui lui-même nous renvoi au grand parchemin.

Or, le grand parchemin se crédibilise par la phrase qui est inscrite à sa fin :
Le mystère de Rennes-le-Château Magdaphrase04


Et pouquoi devient-il crédible, ou du moins c'est ce que l'on tente de nous faire croire ? Pour la bonne raison que cette phrase est issue de la seule inscription dont on a la certitude de son existence.

Bérenger Saunière aurait peint lui-même le bas relief de Marie-Madeleine priant dans une grotte au pied de l'autel, mais surtout, en ce qui nous concerne actuellement, il aurait peint sur une planche peinte la phrase qui se présente au bas du grand parchemin.
Le mystère de Rennes-le-Château Magdaphrase03

Une célèbre photographie nous montre M. Noël Corbu au pied de l'autel qui possédait encore la planche peinte.
Le mystère de Rennes-le-Château Magdaphrase02 Le mystère de Rennes-le-Château Magdaphrase01

Hélas cette planche été volée dans les années 1970.

Il serait intéressant de se pencher sur les inscriptions de cette planche qui présentent de nombreuses incongruités orthographique et syntaxiques.


Une dernière chose :
Parmi les pierres gravées de Rennes-Le-Château il en est une qui n'a jamais été mentionnée. Pourtant sa calligraphie présente des détails étonnant qui auraient pu en étonné plus d'un. Cette pierre est une ancienne stèle qui fut longtemps présente dans le cimetière de Rennes-Le-Château.

Pour des raisons que nous ne connaissons pas elle a été déplacée dans la cours du presbytère et placée près de l'ancienne cloche de l'église, également exposée dans cette cour. Cette stèle est celle de Elisabeth Raynaund décédée à la métairie de l'Ayram la 15 mai 1857 à l'age de 18 ans
Le mystère de Rennes-le-Château Raynault01
Comme on peut le voir sur la photographie elle comporte plusieurs N inversés et différentes erreurs orthographiques. Cette pierre sera le sujet d'une étude ultérieure.

Le mystère de Rennes-le-Château Raynault02
Comme on le voit, dans l'affaire de Rennes-Le-Château il y a les pierres gravées douteuses dont on parle beaucoup et les inscriptions et pierres réelles dont on ne parlent pas !

Nous avons la certitude que bientôt d'autres vrais-fausses pierres feront leur apparition avec des explications extraordinaires et qui nous dévoilerons des mystères extraordinaires ...

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:04

Henri Boudet, le curé "d'en bas"

S'il est un homme mystérieux dans l'affaire de Rennes-Le-Château, il s'agit bien de Henri Boudet, curé de Rennes-Les-Bains et contemporains de Bérenger Saunière lorsque ce dernier exerçait son ministère à Rennes-Le-Château.
Le mystère de Rennes-le-Château Rlb07
Nous savons relativement peu de choses sur Henri Boudet. A notre connaissance nous n'avons encore jamais eu la preuve d'une relation suivie entre le curé de la Rennes d'en bas et le curé de la Rennes d'en haut. Il est couramment reconnu que les deux hommes étaient aux obsèques de leur confère de Coustaussa, l'abbé Gélis, le 3 novembre 1897. L'un de mes amis m'a récemment appris que Henri Boudet aurait été le confesseur de Bérenger Saunière. Cette information, s'il elle s'avérait exacte serait très intéressante quant à la teneur des relations qui existaient entre les deux prêtres.
Pour beaucoup de passionnés, l'ombre de Henri Boudet plane sur le mystère de Rennes-Le-Château. Pour certain, il est la tête pensante de cette affaire, alors que Saunière n'aurait été que son bras exécuteur. Ce raccourci des liens prétendus entre les deux prêtres est peut-être un peu rapide
En toute objectivité, il semble extrêmement peu probable que Saunière et Boudet n'aient jamais eu aucunes relations. Mais revenons un peu à Henri Bo

Il est né le 16 novembre 1897 à Quillan. Très vite, il ressent l'appel à une vie cléricale et entre au séminaire. Il est nommé prêtre le jour de Noël 1861.
Six jours plus tard, le 1er janvier 1862, il est nommé vicaire à Durban. Il y restera six mois et demi. Le 17 juin de cette même année il est envoyé à Caunes pour y exercer son ministère. Il y restera prés de quatre ans et demi. Le premier novembre 1866, il est envoyé à Festes où il restera jusqu'au quinze octobre 1872 où il prendra sa chaire de curé de Rennes-Les-Bains le 16 de ce mois
Le mystère de Rennes-le-Château Cv-Boudet
Cette affectation sera la dernière jusqu'au 30 avril 1914, date à laquelle il donne sa démission, la maladie le rongeant et l'empêchant d'exercer son ministère.
Il se retire à Axat dans sa famille. Le mal incurable qui l'atteint finira par l'emporter le 30 mars 1915. Onze mois et demi après sa démission.

La vie d'Henri Boudet est étonnante. La petite ville de Rennes-Les-Bains, qui d'ailleurs se nommait à son époque : Bains de Rennes, était une ville prisée par la population bourgeoise des grandes villes pour sa station thermale.
Le mystère de Rennes-le-Château RLB02
Henri Boudet exerçait son sacerdoce dans une ville où la population de passage savait être généreuse avec le clergé.

Passionné par l'histoire locale, Henri Boudet était reconnu pour sa compétence d'historien et d'archéologue. Arpentant sans cesse la campagne environnante, il ramenait de ses longues expéditions des fossiles et des minéraux qu'il aimait à collectionner. Fin lettré, Henri Boudet lisait tous les ouvrages qu'il pouvait découvrir ayant trait à sa région. Il ne manqua pas de lire le livre de Louis Fédié " Rhédae la Cité des Chariots ", paru en 1880. Cet auteur était membre de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne et fut élu au Conseil Général de l'Aude. Au-delà de lire, Henri Boudet publie. Il adresse de nombreux documents d'études sur l'histoire languedociennes à différentes Sociétés Savantes de son temps. Nous vous invitons à vous reporter à l'ouvrage de Patrick Mensior " Extraordinaire Secret des Prêtres de Rennes-Le-Château " qui, entre autres, consacre un chapitre entier au curé de Rennes-Les-Bains.
Le mystère de Rennes-le-Château Langueceltic
De part ses travaux, Henri Boudet est reconnu par ses pairs. Passionné par l'étude des langues et de leurs origines, Anglophile reconnu, Henri Boudet est surtout connu par son étrange livre " La vraie langue celtique et le Cromlech de Rennes-Les-Bains "

Le mystère de Rennes-le-Château Rlb01
Le préalable de départ de ce livre est simple : Toutes les langues de la terre descendent de la langue anglaise !
Tout au long de son livre le curé de Rennes-Les-Bains nous démontre son assertion. Pour lui les langues les plus anciennes, comme l'hébreu, le latin et bien d'autres ont comme seule et unique racine commune l'anglais. S'appuyant sur des jeux de sons, de mots, il étaye sa thèse au fil des pages. La lecture de ce livre est parfois lourde et fastidieuse. Il faut attendre l'avant dernier chapitre, soit le septième, pour que l'auteur nous parle du Cromlech de Rennes-Les-Bains. D'ailleurs ce chapitre est un vrai tour de force puisqu'il nous démontre et nous explique l'existence de quelques chose qui… n'existe pas. A ce jour, il ne fut découvert de Cromlech dans la région de Rennes-Les-Bains.

Pour Henri Boudet, ce cromlech semble être crée par l'ensemble des pierres issues de l'érosion naturelle qui se dressent un peu partout dans la région.
Le mystère de Rennes-le-Château Rlb09
Ce livre, en son temps, déchaîna les passions. Les critiques de ses confrères des Sociétés Savantes, l'assassinèrent littéralement sans avoir à envier quoi que ce soit à nos critiques littéraires modernes.
Personne ne compris pourquoi cet homme, prêtre et reconnue de ses pairs, s'était lancé dans une étude aussi loufoques et saugrenue que ce livre.

Le mystère de Rennes-le-Château Rlb03
Quoi qu'il en soit, il semble qu'ils ne lui en voulurent pas longtemps puisque ses travaux étaient toujours étudiés en 1898 et 1902 par les sociétés savantes (Voir le livre de P. Mensior)
Quoi qu'il en soit, " La vraie Langue Celtique… " reste l'ouvrage de référence pour les chercheurs de l'étonnante affaire de Rennes-Le-Château. Il est vrai que certains passages sont étonnants, soit par leur description soit par… leur absence. En effet, comment comprendre que lorsque Henri Boudet parle des " Rennes "' de France, il oublie de citer Rennes-Le-Château, si proche de lui. Comment expliquer le fait de son oubli de citer le menhir des Peyrolles dans sa description de son cromlech imaginaire, alors que ce menhir est bien réel ! Le non-dit de cet ouvrage est-il la passerelle obligatoire de sa compréhension ?
Le mystère d'Henri Boudet n'en reste pas là ! Sa tombe, dans le cimetière d'Axat,soulève de nombreuses questions. Un petit livre de pierre est placé dans le coin inférieur droit de sa tombe. Sa " couverture " est ornée, verticalement, d'une inscription gravée dans la pierre : I. X. O. I. ”. Qu'il nous est conseillé de transcrire en grec avec le mot " Poisson ". Ce mot ou plutôt, cet ensemble d'initial, serait la transcription grecque de la phrase : " Jésus Christ, fils de Dieu Sauveur ".

Or, cette traduction serait parfaite si les lettres étaient écrites de la manière suivante : . Et ce n'est pas le cas.
Pour l'auteur Gérard de Sède, il est nécessaire de retourner cet ensemble de lettres et l'on obtient : 3 I 0 X I, soit 310 XI (trois-cent-dix et Onze) ! Ces chiffres doivent nous ramener au livre du prêtre qui contient 310 pages et à la page 11.
Cette hypothèse est valable à une seule condition ! Que le Sigma () que l'on inverse se transforme en trois ! Hélas ce n'est pas le cas ! Si l'on regarde les photographies, on peut voir que ce sigma ressemble beaucoup plus à un M couché !


Le mystère de Rennes-le-Château RLB04 Le mystère de Rennes-le-Château Rlb05

En ce cas, nous nous retrouvons avec un ensemble de lettres latines qui n'ont rien à voir avec le sigle grec de la représentation ésotérique du Christ. Si ce sigle n'a plus ce sens, nous devons nous demander ce qu'il veut dire !


Le mystère de Rennes-le-Château Rlb05-bis

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:04

Le mystère Bérenger Saunière

Elie Bot, son âme damnée (1861-1947)

Voilà un personnage étonnant. Elie Bot est celui qui a réalisé, sous ses ordres, toutes les constructions de Bérenger Saunière.

Personnages singulier, limonadier d’un village près de Rennes-Le-Château, il était également maçon.

Le mystère de Rennes-le-Château Eliebot02_small Le mystère de Rennes-le-Château Eliebot03_small


Saunière le choisit et ils travaillèrent de concert durant de nombreuses années. Il exécuta les travaux tel que Saunière les souhaitait. Il est indéniable qu’Elie Bot eut accès au secret de Saunière, d’une manière ou d’une autre. Soit par divulgation totale ou partielle de la part du prêtre, soit par simple compréhension. Elie Bot figure sur de nombreuses photos en compagnie du prêtre.

Elie Bot, tout comme Saunière, ne put caché le fait qu’il savait « quelque chose ». Dans le cimetière de son village, il fit construire pour lui et sa famille un tombeau imposant.

Sous la plaque épitaphe Elie Bot est représenté en médaillon. On le voit habillé de belle façon, gilet, cravate et veste. Ce qui est surprenant est le fond de la photographie. On y voit une construction faite de pierres. Ne serait-ce pas la grotte du jardin de l’église de Rennes-Le-Château ?

La surprise ne s’arrête pas là ! Le moment le plus étonnant est lorsque nous poussons la porte du tombeau.

Là, nous trouvons un autel fait de Pierre de tailles. Cet autel est un tabernacle entouré de deux tours de pierre taillées.

Le mystère de Rennes-le-Château Eliebot04_small

Ce tabernacle est quasiment identique à celui de l’église de Rennes-Le-Château.

La voûte du tombeau est peinte du même bleu que celui de l’église de Rennes-Le-Château. De plus, cette voûte est ornée de nombreuses étoiles d’or de la même façon que dans l’église de Bérenger Saunière.

Les murs du tombeau sont décorés de nombreuses fleurs de lys de couleur bleue.

Le mystère de Rennes-le-Château Eliebot06_small Le mystère de Rennes-le-Château Eliebot07_small


Voilà un lieu et un personnage étonnant. Les similitudes du tombeau et de l’église de Rennes-Le-Château sont indéniables.


--------------------------------------------------------------------------------

Ses travaux et ses constructions (abbé Saunière)

La Villa Béthanie

C'est en entre 1900 et 1901 que Bérenger Saunière se lança dans la construction de la Villa Béthanie. Il s'adressa à l'architecte Caminade pour la réalisation des plans de la Villa entièrement pensés par lui-même.


Elie Bot, limonadier de Luc-sur-Aude, mais également maçon fut chargé de la réalisation et de la direction des équipes du chantier.
Il fut l'un des plus fidèles de Bérenger Saunière et nous pouvons émettre l'hypothèse, sans trop prendre de risque, qu'Elie Bot fut un des rares à connaître le secret de Saunière. Quoi qu'il en soit, nous pouvons penser que les longues années passées avec Saunière le marquèrent particulièrement, il suffit de voir son tombeau de Luc-Sur-Aude. (Voir la page qui lui est consacrée).

Bérenger Saunière a toujours affirmé que la Villa Béthanie était, à l'origine, destinée à héberger des prêtres à la retraite. Comme nous le savons, son but premier fut détourné au fil du temps.

La Villa Béthanie, tout comme l'ensemble des constructions du prêtre, a été entièrement financée sur ses propres deniers. Par contre il est important de noter que Bérenger Saunière acheta les terrains sur lesquels il réalisa ses constructions, au nom de Marie Dénarnaud, sa servante. Ce point est important ! Finalement, il finançait des travaux et des constructions qui ne lui appartiendraient jamais, si ce n'est qu'au décès de Marie, si elle devait décéder avant lui. La famille Corbu, qui hérita de Marie Dénarnaud retrouva deux testaments de lègue réciproque entre le prêtre et la servante.
Le mystère de Rennes-le-Château Bethanie_en_const
C'est à partir du mois de mai 1901 que la villa Béthanie semble achevée au niveau du gros oeuvre.


Le mystère de Rennes-le-Château Bet01
Après avoir acquis l'ensemble des terrains à l'ouest du village, Bérenger Saunière commença ses réalisations par la Villa Béthanie. A cette époque le plateau du village était désert en cet endroit. L'élévation de Béthanie frappa d'autant plus les esprits. Il semble évident qu'à ce moment, les habitants du village prirent conscience que leur curé avait à sa disposition des moyens disproportionnés à sa condition de prêtre d'un village aussi pauvre que celui de Rennes-Le-Château. Certes, ils sont habitués aux frasques de leur curé, puisque déjà en 1891, il fit construire, à ses frais, les jardins de l'église et le 12 mars 1892 le conseil municipal se plaint des ses agissements dans le cimetière. Mais là, il bâtit, il ne dissimule pas une certaine opulence.
Petit à petit, la Villa Béthanie se dresse sur le plateau, tout comme, un peu plus loin la Tour Magdala. La Villa Béthanie est une construction d'un style peut apprécié de nos jours. Elle est constituée de quatre niveaux. Un sous-sol, un rez-de-chaussée, un premier et un second étage. Ce dernier étant partiellement aménagé en grenier.

Le sous-sol est constitué de deux pièces servant de caves et d'une cuisine d'été. Cette partie de la Villa n'est pas, à ce jour, visitable. C'est dans ces caves que la cousine de Marie Dénarnaud prétendit avoir vu, lors de l'une de ces visites à sa cousine, des lingots d'or alignés sur des étagères.


Le Rez-de-chaussée est constitué du salon, de la salle à manger, d'une cuisine et d'un couloir donnant accès aux escaliers. C'est aussi à ce niveau que l'on trouve la porte d'entrée de la villa Béthanie (actuellement fermée, l'entrée se faisant par la véranda). D'ailleurs, c'est dans le couloir de la porte d'entrée que fut exposé le corps de Bérenger Saunière après son décès survenu au presbytère. Son corps fut revêtu d'un couverture rouge ornée de glands tissés. Les villageois qui venaient rendre un dernier hommage à leur prêtre défunt arrachaient ces glands pour garder un souvenir de ce moment.
Juste au-dessus de la porte d'entrée Bérenger Saunière a fait posé deux vitraux représentant deux cœurs flamboyants du plus bel effet lorsqu'ils sont illuminés par le soleil
Le mystère de Rennes-le-Château Bet02
Lorsque vous visitez le salon et la salle à manger, il est important de savoir que les papiers peints et le dallage son ceux d'origine que fit poser Bérenger Saunière

Le mystère de Rennes-le-Château Bet04 Le mystère de Rennes-le-Château Bet05 Le mystère de Rennes-le-Château Bet03
Notre visite se poursuit par le premier étage. Pour ce faire, nous emprunterons l'escalier. Pendant de nombreuses années un tableau de Alfons Mucha était exposé en ce lieu. Il ne l'est plus actuellement. Ce tableau est étonnant car lorsque l'on y regarde bien, on y découvre un diable dissimulé.

Le premier étage est constitué de deux chambres, d'une pièce ayant servi d'office et de sacristie privée. Actuellement, les deux chambres sont visitables. L'une d'elle a été remise en situation avec lit, armoire et chaise ainsi que des habits sacerdotaux. Toutefois, rappelons-nous que Bérenger Saunière ne vécut jamais à la villa Béthanie.
Le mystère de Rennes-le-Château Bet06
La seconde chambre est aménagée en musée religieux.
Un escalier, donnant accès au deuxième étage est actuellement fermé au public. Se second étage ne se visite donc pas. C'est d'ailleurs dommage, car une des chambres de cet étage possède un cabinet de toilette qui est placé juste derrière la statue du Christ que l'on peut voir à l'extérieur. Ce cabinet de toilette possède des fenestrous (petite fenêtre en Occitan) qui permettaient de voir ce qui se passait à l'extérieur et sur l'ensemble du village sans être vue. Décidément, Bérenger Saunière aimait la discrétion.


De l'extérieur, la Villa Béthanie présente l'aspect d'une maison cossue de l'époque de Bérenger Saunière. Certes, le terme de " Villa " peut paraître pompeux, mais il est important de la replacer dans son contexte de l'époque. Il est vrai, que son aspect neuf et massif dénotait avec les maisons modestes et pauvres du village.
C'est sur la façade donnant sur la rue que l'accès à la villa se faisait par la porte principale. On voit, au-dessus de cette dernière, les vitraux des cœurs flamboyants. Le regard est attiré par la niche qui se situe au niveau du dernier étage. Dans cette niche est érigé un Christ en majesté semblant bénir ceux qui entre dans l'édifice. Sur sa poitrine nous retrouvons un cœur flamboyant identique à ceux des vitraux de la porte d'entrée. Le chapiteau de la niche est gravé du nom de la Villa " Villa Béthanie " en style Oncial.
Le mystère de Rennes-le-Château Bet07 Le mystère de Rennes-le-Château Bet08 Le mystère de Rennes-le-Château Bet09
Le mystère de Rennes-le-Château Bet10
La façade opposée, donnant sur le presbytère n'a pas d'intérêt particulier.

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:04

Ses travaux et ses constructions

La Tour Magdala


S'il y a un symbole de Rennes-Le-Château, il est certain que la tour Magdala est celui là ! Connue à travers le monde entier, la silhouette de la construction de Bérenger Saunière domine la plateau et la vallée des Bals, du Ruisseau des Couleurs
Le mystère de Rennes-le-Château Mag01

.D'architecture néo-gothique, Bérenger Saunière fit démarrer les travaux de la construction de l'édifice en même temps que ceux de la villa Béthanie, en mai 1901. Elle forme l'un des angles d'un carré imaginaire de dimension 8x8 la taille de sa base. L'angle diamétralement opposé étant occupé par l'Orangeraie.

La tour Magdala, tour de pierre, était le lieu de recueil privilégié de Bérenger Saunière. Il fit construire une bibliothèque en chêne massif sur mesure. C'est toujours cette bibliothèque que l'on peut voir en visitant les lieux.

C'est dans cette bibliothèque que le prêtre rangeait scrupuleusement sa collection de timbres dont il était particulièrement fier, puisque composée de plusieurs milliers de timbres du monde entier. Il acquit de nombreux ouvrages rares qui en ornèrent les rayons. Collectionneur de nombreuses revues, il " embaucha " un relieur qui s'installa à demeure à Rennes-Le-Château pour réaliser la reliure des différentes revues.

Le mystère de Rennes-le-Château Mag02

C'est également au sommet de la tour Magdala, au cours de la deuxième quinzaine de janvier 1917, que Bérenger Saunière fut frappé par une attaque. Transporté au presbytère, il décédera le 22 janvier 1917 à 5h00 du matin. La tour Magdala est, peut-être, le premier élément visible de l'ésotérisme de Bérenger Saunière. Certains éléments, à partir du moment ou l'on en prend conscience, étonnent et nous font nous interroger.
Le mystère de Rennes-le-Château Mag03
Dés la vue extérieure nous ne manquons pas de remarquer le nombre de créneaux coiffant l'édifice. Ils sont au nombre de 22, nombre symbolique s'il en est ! Ce nombre nous le retrouvons encore à l'intérieur de la tour, tout comme nous le retrouverons dans la Tour de l'Orangerai.

Les fenêtres de la Tour, toutes de forme ogivale, sont percées de trilobés. Ce dessin en forme de trèfle fait référence, dans la symbolique religieuse chrétienne, à la trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Le mystère de Rennes-le-Château Mag04
Notre curiosité va encore être mise à l'épreuve. Traversant la bibliothèque nous nous dirigeons vers l'escalier qui doit nous conduire au sommet de la tour. Toujours intrigué par le dallage, notre regard s'arrêtent sur un détail : Que vient faire ce point rouge dans le dallage parmi les points noirs, partout ailleurs ? Notre question reste sans réponse
Le mystère de Rennes-le-Château Mag06

Entrons à nouveau dans la tour Magdala. Nos yeux, après avoir reconnu la bibliothèque en chêne, se portent sur le dallage du sol. Il s'inscrit dans un carré de belle dimension. En y regardant avec précision nous sommes étonnés de constater qu'il est un carré de 8x8, soit 64 dalles. Est-ce là, la représentation du carré dans lequel s'inscrit la Tour elle-même ?
Le mystère de Rennes-le-Château Mag05

Abandonnant la pièce nous commençons l'ascension de l'escalier construit dans l'échauguette et qui doit nous mener au sommet. Presque par réflexe, nous comptons nos pas, marche à marche : 1,2,3… 22 ! Ici aussi nous retombons sur le nombre symbolique 22 !


La montée des marches nous conduit au sommet de la Tour. La vue est surprenante ! On y voit l'ensemble du domaine ainsi qu'une bonne partie du village. Par beau temps, la vue sur le pic de Bugarach est magnifique. Notre regard embrasse le plateau de Rennes-Le-Château et la vallée des Bals du Ruisseau des couleurs.

Une sorte de banc courant tout au long du périmètre de la tour permet de s'asseoir. Assis à l'angle opposé de la porte d'où débouche l'escalier, nous pouvons voir une meurtrière dans l'épaisseur du mur de l'échauguette. Là aussi un détail surprend : La fin de la rampe de l'escalier est ornée d'une pointe en forme de pomme de pain. D'où nous sommes, nous constatons un étrange alignement : La pointe de la rampe s'inscrit parfaitement dans l'espace de la meurtrière et semble se projeter sur un coté de la falaise de la vallée du ruisseau des couleurs. Le hasard est étonnant, le lieu qui semble être indiqué est l'entrée d'une grotte : La grotte de la Madeleine !
Le mystère de Rennes-le-Château Mag08

La cheminée émerge du sol prêt de la porte. Elle est coiffée d'un chapeau en forme de trilobé. Notre visite de la Tour Magdala se termine, nous redescendons les vingt-deux marches et arpentons l'échiquier avant de sortir sur le belvédère.

Au fait ! Quand Bérenger Saunière avait réalisé les plans de la Tour, il l'avait baptisé " Tour de l'Horloge ".

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:05

Ses travaux et ses constructions

La Tour de l'Orangeraie


Le mystère de Rennes-le-Château Oran01
Parmi l'ensemble des constructions de Bérenger Saunière, il y en a une qui est souvent oubliée. Il faut croire, que la volonté de Saunière est accomplie au-delà de toutes ses espérances. Ossature discrète, support de la matière de l'invisible, l'Orangeraie du domaine du Curé de Rennes-Le-Château passe inaperçue dans le paysage.

Il est vrai que la fonction de cette construction est évidente. Comme son nom l'indique c'est en ce lieu que Bérenger Saunière plaçait des plantes d'essences rares et fragiles ayant besoin d'une température élevée pour croître !

C'est du moins l'image qu'en avaient ses visiteurs. Toutefois, si l'on se place sous un aspect symbolique, cette Orangeraie ou tour de verre prend un autre aspect. Elle est le pendant de la Tour Magdala diamétralement opposée sur l'échiquier symbolique des jardins du domaine de l'abbé.
Le mystère de Rennes-le-Château Echiqueir-domaine
Pendant ? Certes, mais dans la symbolique inverse de celle de Magdala. Image du songe, le verre qui constitue sa matière est la représentation de la volonté de l'invisible. Toujours dans cet aspect dualiste, la Tour de Verre et la Tour de Pierre, de part leur nature même, sont en opposition symbolique.

Tout comme son alter ego matériel, la Tour de l'Orangeraie présente un sol carrelé qui, jusqu'à encore peu de temps, était recouvert d'une sorte de revêtement plastique. Constitué de la même manière il représente un carré de 8x8 soit un total de 64 dalles.

Mais la similitude ne s'arrête pas là ! Nous trouvons dans l'Orangeraie, un autre escalier constitué, lui aussi, de 22 marches, mais celui ci nous propose de descendre aux enfers ! Autant que celui de Magdala nous invite à monter au sommet de la tour, autant que celui de l'Orangerai, nous invite à descendre dans son sous-sol.


D'ailleurs, la symbolique de la porte, protégeant l'accès à l'escalier, est significatif : Nous voyons sur ses montants, une frise constituée de Grecques, symbole des chemins labyrinthiques. Le voyage vers le sous-sol devra se faire avec prudence de la même manière que le fit Thésée s'engageant dans le labyrinthe de Minos, Roi de Crète et déroulant derrière lui le fil qu'Ariane lui donna.
Le mystère de Rennes-le-Château Oran03 Le mystère de Rennes-le-Château Oran02

Nous pouvons constater que l'ésotérisme de Bérenger Saunière n'est pas un vain mot ! Nous avons à faire à un homme érudit sur la question. Pourtant, nous sommes loin d'un symbolisme chrétien.
Le mystère de Rennes-le-Château Oran04 Le mystère de Rennes-le-Château Oran05

Il est à noté que récemment cette tour de l'Orangeraie a été restaurée par la municipalité de Rennes-Le-Château. Nous ne pouvons que nous féliciter du travail réalisé. Juste un bémol : Il ne semble pas que Saunière est fait placer des disques de couleurs sur les vitres constituants le revêtement de la tour.

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:05

Ses travaux et ses constructions

La chapelle privée


Le mystère de Rennes-le-Château Chap01
C'est après sa condamnation à une " suspens-indevinis ", que Bérenger Saunière aménagea sa chapelle privée. Suite à cette condamnation, il ne lui était plus possible de dire la messe dans un édifice religieux, ni de pratiquer les gestes sacrés de la religion catholique.
Prêtre dans l'âme, malgré les apparences, il ne pouvait se faire une raison de ne plus exercer son ministère.
Les villageois n'avaient pas admis la condamnation de leur curé. La réaction fut radicale. L'évêché de Carcassonne nomma un nouveau curé desservant à Rennes-Le-Château. Les villageois n'approuvant pas cette nomination, préféraient aller écouter la messe que Bérenger Saunière disait dans sa chapelle privée.
Le mystère de Rennes-le-Château Chap02
Munie d'un autel, elle permettait au prêtre de célébrer le culte tout comme au sein de l'église. Cette chapelle est installée dans une véranda. Au temps de Saunière, les parois de cette véranda étaient réalisées avec des verres de couleurs, rappelant les vitraux des églises.

Le mystère de Rennes-le-Château Chap03

Cette véranda a été longtemps laissée à l'abandon. Les plaques de verres brisées donnaient un aire d'abandon à l'ensemble. L'autel commençait à se recouvrir de mousse et prenait, par endroit, des teintes verdâtres. Cette image de ruine faisait piètre figure au sein du domaine.

Le mystère de Rennes-le-Château Chap04 Le mystère de Rennes-le-Château Chap05
C'est au cours de l'année 2003, que la décision de restaurer cette véranda fut prise par la municipalité de Rennes-Le-Château qui est propriétaire du domaine. Cette restauration eut lieu au printemps de cette année. Elle permet de rendre la chapelle hors d'eau. L'autel à été parfaitement restauré lui redonnant l'éclat que Bérenger Saunière devait connaître. En ce qui concerne la verrière proprement dite, les avis sont partagés. Le fond de la chapelle est décoré de plaques de verre peintes de manière assez moderne qui, au prime abord, ne semblent pas avoir grand chose à voir avec les décorations de Saunière.

Le toit qui auparavant était réalisé avec des plaques de couleur unie (bleue, verte, rouge) représente maintenant un ciel étoilé.
Le mystère de Rennes-le-Château Chap06 Le mystère de Rennes-le-Château Chap07

Quoi qu'il en soit et tout comme la Tour de l'Orangeraie, la chapelle privée de Saunière avait un réel besoin de restauration ou était condamnée à disparaître ! Cette restauration a au moins le mérite de rendre cette construction pérenne.

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:05

Ses travaux et ses constructions

L'église Sainte-Marie-Madeleine (1ère partie)


Présentation Générale de l'église
L'église de Rennes-Le-Château est pour beaucoup le point nodal de l'histoire de Bérenger Saunière. Il est vrai qu'elle a de quoi faire parler et nous allons en faire le tour ensemble. De structure romane cette église, selon certains, daterait du IXème siècle. Il est vrai que sa structure et son architecture révèle une facture forte ancienne et accrédite l'ancienneté du village de Rennes-Le-Château. En ce cas quoi de plus normal que de vouloir la restaurer comme le fit Bérenger Saunière.
Le mystère de Rennes-le-Château 103reduc
À son arrivée au village, l'église et le presbytère étaient en piteux états, au point qu'il pleuvait sur les paroissiens et le prêtre au cours des offices. Bérenger Saunière dut même demander l'hospitalité à une des paroissiennes du village, Alexandrine Marrot qui lui accorda... moyennant finance.

Le mystère de Rennes-le-Château 123reduc
Les premières restaurations furent de réparer la toiture de l'église afin de mettre l'édifice hors d'eau. Une partie des frais furent couverte par une donation que fit la comtesse de Chambord à Bérenger Saunière. Cette dernière décédera en 1886. On ne connaît pas les réelles motivations de la comtesse de Chambord, si ce n'est un remerciement éventuel de sa part quant à la prise de position de Bérenger Saunière lors d'un sermon au moment des élections où il demandait de voter contre la république à ses ouailles.

Cette prise de position lui valut de recevoir une suspension de traitement de la part du Conseil de Fabrique ainsi qu'une mutation temporaire au séminaire de Narbonne en janvier 1886 où il enseignera aux futurs prêtres

Malgré cette prise de position il retrouvera sa paroisse où il continuera à sauver son église et les âmes des habitants de Rennes-Le-Château.

Devant les difficultés qu'il rencontre le conseil de fabrique lui allouera une somme de 518 Francs afin de pouvoir poursuivre les grosses réparations nécessaires à la sauvegarde de l'église.

Le mystère de Rennes-le-Château 147reduc
Ces grosses réparations terminées, il décide de changer le maître autel et de le remplacer par un autel plus moderne. Pour ce faire une donatrice, Madame Cavailhé, financera l'achat et la mise en place du nouvel autel fourni par la société Monna de Toulouse en juillet 1887. C'est à ce moment que Bérenger Saunière déplaça le fameux pilier de facture Carolingienne. On peut dire que c'est probablement à cette époque que le destin de Bérenger Saunière bascula, c'est probablement à ce moment que sa vie de prêtre ordinaire rencontra un " nouveau monde".

Comme nous avons pu le voir dans le chapitre relatif aux jardins de l'église, Bérenger Saunière trouva probablement quelque chose d'important au cours des premiers travaux dans l'église. Pour certain c'est là qu'il aurait trouvé les hypothétiques parchemins soit dans les piliers creux du vieil autel, soit dans le balustre.

Le mystère de Rennes-le-Château 129reduc
Il est fort probable qu'il est trouvé des documents dans le pilier creux ; en effet, une excavation y a été creusée et c'est probablement là que les bâtisseurs de l'église ont du y placer des reliques ou des écrits de consécration de l'église comme cela se faisait beaucoup.

En ce qui concerne le balustre, il est peu probable qu'il a été à l'origine d'une découverte à ce moment, puisqu'il soutenait la chaire en place et qu'elle ne fut changée que le 21 septembre 1891 et que le changement de l'autel eut lieu en juillet 1887.

C'est en déplaçant l'ancien autel qu'il du remarquer cette dalle d'une seule pièce et de grande dimension qui se trouvait juste devant. C'était la dalle des Chevaliers. Une hypothèse a été présentée par Messieurs, CAPTIER et MARROT dans leur ouvrage sous forme de bande dessinée. J'avoue que j'adhère complètement à cette hypothèse puisque le seul raisonnement logique et analytique permet d'aboutir à cette hypothèse. Il est donc fort probable que Bérenger Saunière est trouvé un accès à une crypte souterraine lui ayant donné accès à un secret.

De là, en 1891, Bérenger Saunière prit la décision de créer les jardins de l'église. Il dut probablement en informer Monseigneur BILLARD qui dut probablement l'encourager dans ses recherches voir même le missionner.

Il continua, en même temps, de restaurer l'église. Le 21 septembre 1891 lors du pavement de la nef et du changement de la chaire, Bérenger Saunière trouva un tombeau. Le fait fut suffisamment important pour qu'il le nota dans son journal de bord. Il cesse les travaux, le 28 il se rend à Carcassonne et Luc-sur-Aude. Le 29 il note dans son journal de bord " : Vu curé de Névian chez Gélis. Chez Carrière : vu Cros et Secret." ? !

Les travaux reprennent le 14 octobre avec une nouvelle équipe d'ouvriers.

Il est un fait certain que cette période fut clé dans la vie de Bérenger Saunière. De même on peut se rendre compte que d'autres prêtres ont du être informé de son secret.

Les gros travaux dans l'église cessent jusque fin 1896. C'est à partir de cette date que les travaux changent d'aspects et semble prendre une nouvelle orientation


L'aménagement de l'église :
    Le Bénitier
    Le porche
    Josèphe
    Le statuaire
    L'autel
    La Sacristie
    La Fresque
    St Jean-Baptiste
    Le Chemins de croix
    L'isoloir


Le mystère de Rennes-le-Château Egli3reduc

Porche et le tympan :
Le porche et le tympan de l'église Sainte-Marie-Madeleine vous accueillent dès votre arrivée devant l'église. Cette simple entrée pose à elle seule des questions :
Le mystère de Rennes-le-Château 140reduc

D'une part, il y a cette fameuse phrase "Terribilis locus iste" qui peut se traduire de deux façons, soit par : "Ce lieu est terrible" soit par "lieu est vénérable". Si ce lieu est terrible à quel titre l'est-il ? Est-ce une réalité ? Ce lieu doit-il nous indiquer quelque chose ?

Peut-être est-ce la seconde traduction qu'il faut prendre ? Et dans ce cas il est logique que ce lieu soit vénérable puisqu'il s'agit d'une église. Mais pourquoi le préciser puisque toutes les églises sont vénérables par essence. Mais peut-être que celle ci l'est plus que d'autre !

Entrons et visitons :
Jésus sur les fonds baptismaux de l'église ? Sur cette représentation du diable beaucoup de choses ont été écrites allant même jusqu'à la description des seins de la statue. Comme on peut le voir la main droite d'Asmodée forme un cercle ; en effet, il faut savoir qu'en son temps Bérenger Saunière avait placer une fourche dans la main de la statue afin de faire plus "vrai". Par contre personne à ma connaissance à soulever le problème du détail de l'aile gauche du diable !
Le mystère de Rennes-le-Château Asmored Le mystère de Rennes-le-Château Asmodet
Comment peut-on expliquer la présence de ses marques ressemblent à des coups de griffes ?

D'autant qu'elles n'existent pas sur l'autre aile ?

Qu'en penser ? Peut-on réellement penser que ces marques soient là par "accident" ? Peut-on croire que l'artisan et Bérenger Saunière aient pu ne pas les remarquer ?

Donc si l'on admet qu'elles sont à bon escient, que représentent-elles et que signifient-elles ?

Pourquoi aucun auteurs n'en ont-ils parlé ? Beaucoup de question et pas de réponses ? A moins que certains aient des hypothèses quant à leurs présences.



La Fresque de l'église
Une fresque de grande dimension orne le fond de l'église. Cette fresque est à plusieurs titres des plus étonnantes. Elle représente Jésus sur une colline fleurie entourer d'un grand nombre de personnes. Certaines sont reconnaissables d'autres incongrues ou étonnantes
Le mystère de Rennes-le-Château 022reduc

Comme on peut le voir cette fresque est très allégorique. Certains détails attirent l'œil immédiatement. Il y a ce sac au pied de la colline, percé et laissant apercevoir un contenu indéfinissable.
Le mystère de Rennes-le-Château 022detailsac
Pour certains auteurs se serait le signe d'un trésor au pied de la colline de Rennes-Le-Château. Quelle que soit l'interprétation que l'on veuille donner à ce sac il est remarquable qu'il n'ait rien de commun avec les évangiles ni avec la Bible. En conséquence, il est facile de déduire que sa présence n'est pas anodine et que cette représentation doit s'intégrer dans le puzzle de cette histoire.

D'autre part, l'analyse des personnages proprement dite est assez curieuse. Trois groupes sont remarquables :
- D'abord, cette femme qui tient un enfant langé dans ses bras,
Le mystère de Rennes-le-Château 022detail2
- cette autre femme allongée nonchalamment sur son compagnon avec les mains posées sur son ventre comme le font les femmes enceintes
Le mystère de Rennes-le-Château 022detail1
- et enfin ces deux personnages, vers le haut de la fresque, dans des costumes du... XVIIIème siècle.
Le mystère de Rennes-le-Château 022detailperso

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:06

Ses travaux et ses constructions

L'église Sainte-Marie-Madeleine (Deuxième partie)


Le mystère de Rennes-le-Château Egli3reduc

Les fonds Baptismaux :
Tout comme les précédents éléments, ces fonds baptismaux ont en eux-mêmes quelques chose de particuliers. A l'instar du Diable à l'entrée de l'église on se rend compte que Jésus regarde vers le sol. Attitude singulière pour un tel personnage recevant le Baptême de la part du dernier Prophète Chrétien.
Le mystère de Rennes-le-Château 036reduc Le mystère de Rennes-le-Château 036detail
Certains pourront nous avancer que l'attitude de Jésus est une attitude d'humilité devant le moment et le geste accompli par Jean le Baptiste. Il est un fait que cette hypothèse ne peux être écartée ; seulement dans le contexte de l'histoire de Rennes-Le-Château et devant le cas précèdent du Diable de l'entrée, il est délicat d'abonder dans ce sens.

En ce cas, que devons-nous penser de l'attitude de Jésus et du Diable ? Est-il possible de croire que, dés l'entrée dans l'église, Bérenger Saunière à souhaiter informer le visiteur que ce qui est important se trouve dans le sous-sol de l'église ?


Le statuaire de l'église :
Le mystère de Rennes-le-Château 037reduc Le mystère de Rennes-le-Château 008reduc Le mystère de Rennes-le-Château 038reduc Le mystère de Rennes-le-Château 039reduc Le mystère de Rennes-le-Château 040reduc
Ces cinq statues sont les statues principales de la nef de l'église de Rennes-Le-Château. Elles ont tout été commandées par Bérenger Saunière à l'entreprise Giscard de Toulouse. Nous y rencontrons Sainte-Germaine, Saint-Roch, Saint-Antoine de Padoue, Saint-Antoine l'Hermite et Sainte-Marie-Madeleine. La présence de Saint-Antoine de Padoue peut nous faire penser aux objets perdus. En effet, il en est le patron et lorsqu'une personne perd quoi que ce soit, il est fortement recommandé, par l'église Chrétienne, de lui adresser une prière afin de recouvrer la chose perdue. Bérenger Saunière a-t-il voulu nous indiquer qu'il avait retrouvé quelque chose de perdu ? Sainte-Marie-Madeleine est représentée portant une coupe dans la main gauche. Il est facile d'en comprendre le sens. Cette coupe serait le fameux Saint-Graal de la tradition Chrétienne. Y-a-t-il un lien à y voir avec Saint Antoine de Padoue ? Dans le bulletin N°10 de l'association Terre de Rhedae de novembre 1996, Monsieur Henri Mertal, écrit un article fort intéressant à plus d'un titre. D'après lui, les statues de la nef auraient été positionnés dans un ordre tout à fait précis afin d'indiquer la nature du secret de Bérenger Saunière.

Si l'on prend en compte la statue de l'évangéliste Luc, sur la chaire de l'église et si l'on prend les initiales des statues dans l'ordre suivant :

Germaine, Roch, Antoine, Antoine, Luc

Cela nous donne le mot :

G R A A L

Il est vrai que cette hypothèse est troublante. Peut-on penser qu'elle serait la vérité ? D'autant que la statue de Marie-Madeleine est ignoré dans la position des lettres. Est-ce pour mieux attirer l'attention sur ce personnage centrale de Rennes-Le-Château ? Il est vrai que, comme nous l'avons vue plus haut, Marie-Madeleine a été la réceptrice du Graal Chrétien, mais qu'en était sa teneur ? Bérenger Saunière a-t-il voulu nous emmener dans cette direction ? Nous a-t-il donner d'autres informations abondant dans ce sens ?


Marie et Josèphe
Quoi de plus normal que de trouver des représentations de Marie et de Josèphe dans une église catholique ? De ce point de vue, l'église de Rennes-Le-Château ne déroge en rien à la tradition.

Le mystère de Rennes-le-Château 196reduc Le mystère de Rennes-le-Château 197reduc
Sur le côté gauche de l'autel, on peut voir Josèphe, le "père" terrestre de Jésus et sur le coté droit Marie. A son habitude, Marie porte l'enfant Jésus. Mais où l'église de Rennes-Le-Château se démarque des autres églises c'est au niveau de Josèphe car lui aussi, porte l'enfant Jésus. Nous nous trouvons donc devant les "parents" terrestre de Jésus portant l'un et l'autre l'enfant ; et de plus ils se font face. Peut-on penser que Bérenger Saunière n'ait pas songé aux éventuelles réactions devant cette "erreur" ?
Le mystère de Rennes-le-Château 147reduc2
La mise en place de ces statues de style Saint-Sulpicien n'a pas été faite sans raison. Le croire serait stupide. Comment pourrait-on l'expliquer de façon religieuse ?


L'Autel de l'église :
Cet Autel, par lui-même, n'a rien de particulier si ce n'est que l'axe qu'il représente dans cette affaire. En effet, sans le changement de cette pièce de l'église, jamais, peut-être, l'affaire de Rennes-Le-Château et de Bérenger Saunière n'aurait existé.
Le mystère de Rennes-le-Château 032reduc
Sur cet Autel, Bérenger Saunière a fait placer une représentation de Marie-Madeleine priant dans une grotte. Cette grotte est intéressante à plus d'un titre puisque, si l'on y regarde bien, on peut se rendre compte que le paysage qui y est représenter est celui de la région de Rennes-Le-Château. L'autre aspect intéressant de cette représentation est qu'il est communément admis, que Bérenger Saunière ait peint ce bas relief. Il y a quelques années un texte d'une calligraphie étrange était inscrit sur une plaque qui était fixée juste au-dessous et qui depuis a été volée. Dans un ses ouvrages, Gérard de Sède en présente une image et en donne la traduction.

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:06

Ses travaux et ses constructions

L'église Sainte-Marie-Madeleine (Troisième partie)


Le mystère de Rennes-le-Château Egli3reduc


Le Chemin de croix :
Le chemin de croix de l'église sainte Marie-Madeleine de Rennes-Le-Château à fait couler beaucoup d'encre et de salive depuis de nombreuses années. Il est intéressant de remarquer qu'il est rétrogir. Ou si l'on préfère, il se déroule dans le sens opposé de ce que l'on rencontre habituellement dans les églises. A l'habitude le passage de la station I à la station II se fait dans le sens des aiguilles d'une montre ; dans le cas de l'église de Rennes-Le-Château son sens est dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Le mystère de Rennes-le-Château 018reduc
Hormis cette inhabitude, il faut bien reconnaître que ce chemin de croix est remarquable à plus d'un titre. Il est vrai que beaucoup écrivirent sur son particularisme et sur sa singularité. Mais est-il si singulier ? Non, pas tant qu'on veut bien le penser. On peut retrouver le même chemin de croix, à quelques détail près, dans un autre endroit du sud-ouest de la France. Cet autre lieu, n'est pas moins que Rocamadour, deuxième site de France et haut lieu de pèlerinage depuis le moyen âge. Il est remarquable que le chemin de croix de Rocamadour soit de la même époque, de même facture et de chez Giscard de Toulouse. Ces stations sont quasiment identiques à celle de Rennes-Le-Château sauf quelques-unes unes dont la dernière, la quatorzième. A Rocamadour cette quatorzième station est une grotte représentant la mise au tombeau. A Rennes-Le-Château cette même mise au tombeau est particulière à différents points. Une superbe pleine lune attire notre attention ! Pourquoi ? Pour attirer notre attention sur l'heure de la mise au tombeau ? Mais, est ce donc une mise au tombeau ou bien une sortie de corps du Christ du tombeau ? Avez-vous remarquer la montagne qui se profile à l'horizon ? C'est le Bugarach, le plus haut mont des Corbières, mont que l'on peut parfaitement voir de Rennes-Le-Château. Pourquoi ce détail ? Quel est le message qu'a voulut nous faire passer Bérenger Saunière ?
Que penser également de cet enfant dans les bras de cette femme qui implore le christ portant sa croix ? Il est intéressant de remarquer que l'enfant est langé dans un plaid aux couleurs Ecossaise. Pour beaucoup, cette image était la marque de la franc-maçonnerie de rite Ecossais, qui ne l'oublions pas se dit d'obédience Templière ? Pourquoi représenter cet enfant ? A-t-il un lien avec l'enfant de la fresque ?
Le mystère de Rennes-le-Château 151reduc
Les autres stations du chemin de croix peuvent parfois nous amener à poser des questions particulières. Certains ont longuement traité ce sujet. Il est bon de se rappeler ce point dans l'énigme de Rennes-Le-Château. Mais est-on certain qu'il soit le point le plus important de l'église ?


La sacristie:
Comme toutes les églises, l'église de Rennes-Le-Château possède une sacristie. Cette pièce a pour but de permettre aux prêtres de ranger les habits du culte ainsi que les instruments y affairant.
Le mystère de Rennes-le-Château 033reduc
C'est dans ce but que Bérenger Saunière fit construire cette pièce lors de la réfection de l'église. Afin de pouvoir les ranger, il fit aménager une penderie. A première vue cette dernière ne possède rien de particulier, hormis, lorsque l'on y regarde bien et outre sa fonction première, elle sert également de porte permettant de donner accès à ce que l'on a baptisé "l'isoloir".

Il y a de ça quelques années, des personnes ont soulever le fond de cette penderie. Ils auraient mis à jour un vide s'enfonçant profondément dans le sol. Ils ne poussèrent pas plus loin leurs investigations. Une autre fois, le chien d'une personne vivant à Rennes-Le-Château se serait introduit dans cette ouverture et ses maîtres disent l'avoir entendu aboyer de très loin dans le sol. Il ressortit vivant et indemne, de lui-même, plusieurs heures plus tard. Cette brèche serait-elle un point d'accès vers le sous-sol de l'église ? Ce même sous-sol qui détient probablement le secret de l'abbé Saunière ?

Et puis, pourquoi cet isoloir qui est de très petite taille ? Outre la penderie, il est complètement impossible d'y accéder d'un autre point ! Seul une ouverture, une sorte d'œil de bœuf, permet à la lumière d'y pénétrer. Son existence semble incongrue. Quel a été l'intérêt de Bérenger Saunière de le rendre difficile d'accès de l'intérieur ? Que souhaitait-il dissimuler ?
Le mystère de Rennes-le-Château 146reduc
Également un des points remarquable de la sacristie est la présence d'un vitrail représentant le Christ à l'agonie sur la croix. En soit, rien de particulier, si ce n'est la position de la blessure du flan du Christ. Elle est représentée du coté opposé à celui habituellement admis. Peut-on croire à une nouvelle erreur ?

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:06

Ses travaux et ses constructions

Les jardins de l'église


Le mystère de Rennes-le-Château Plan3v1

Les jardins de l'église ont plusieurs particularités notoires. Hormis leur qualité, car tous ceux qui ont eut la chance de se rendre dans ces jardins ont pu apprécier leur tranquillité, on peut, après quelques analyses, s'apercevoir, avec objectivité, qu'ils présentent des aspects curieux
Le mystère de Rennes-le-Château Plan3v1detail
Le premier point, qui il y a quelques années était tout à fait visible, était la présence d'une grille dans l'allée principale qui empêchait quiconque de passer pour se rendre vers le calvaire. La présence de cette grille semble complètement incongrue et complètement inutile. Quel a été le but de Bérenger Saunière ?

C'est courant janvier 1891 que Bérenger Saunière demande l'autorisation du conseil municipal de Rennes-Le-Château de clôturer, à ses frais le place publique devant l'église. Le 21 juin de la même année, au cours d'une mission de dévotion envers notre dame de Lourdes, le petit jardin de la vierge est inauguré. Elle sera posée sur le pilier de l'ancien, autel qui à été installé en ce lieu et placé à l'envers. On peut dire avec une quasi-certitude que cette "erreur" n'en fut pas une. Comment un prêtre de la trempe de Bérenger Saunière aurait pu ne pas s'apercevoir de l'inversion ? Il faut l'admettre, ce choix de positionnement est volontaire et réfléchit.



La création du reste des jardins pris prés de six ans et leur inauguration eut lieu le 6 juin 1897 en présence de Monseigneur Billard au cours d'une visite épiscopale. Une plaque commémorative de l'événement existe toujours et est encore visible actuellement.



Le positionnement du pilier soulève une des questions majeures de l'histoire de Rennes-Le-Château. En effet, au cours de l'étude de ce dossier on est étonné du nombre d'inversion que l'on peut rencontrer.

Au cours des premiers travaux dans l'église, Bérenger Saunière trouva la fameuse dalle des chevaliers qui était placée devant l'autel, face gravée contre terre. Il replaça cette même dalle à l'extérieur au pied du calvaire face gravée vers l'extérieur, au risque d'en esquinter le haut relief, ce qui fut le cas d'ailleurs.

Il est notable que tout ce qui a été sorti de l'église et replacé à l'extérieur a été volontairement replacé à l'envers de leur position originelle.

Il est d'autant plus remarquable de pousser ce raisonnement plus loin et de l'appliquer à l'ensemble des jardins de l'église. C'est éxactement ce que fit Alain FERRAL, un spécialiste incontesté et incontestable de Rennes-Le-Château et qui mit en évidence une construction de ces jardins tout à fait troublante !

Si on étudie le plan de l'ensemble, on s'aperçoit que ces même jardins ont exactement la forme de l'église. On y retrouve l'allée centrale, le pilier est exactement à la place du confessionnal, le calvaire est exactement à la place de l'autel.
Le mystère de Rennes-le-Château Chapelle15fc

Le mystère de Rennes-le-Château Chapelle21gh

Le mystère de Rennes-le-Château Chapelle36jr

Hasard ! Diront certains ? Le hasard serait un peu trop grand. Un pilier à l'envers, une dalle placée à bon escient, et un ensemble ressemblent traits pour traits à l'église.

Le mystère de Rennes-le-Château Egliseext

Mais alors que devons nous en conclure ? Pourquoi cette sensation de dualisme ? Pourquoi cet intérêt pour les inversions ? Et pourquoi les jardins ont-ils cette forme ? Un triangle équilatéral !
Le mystère de Rennes-le-Château 181reduc
D'autre part Bérenger Saunière à tenu à construire une grotte qui était censée représenter la grotte de Lourdes. De même, il fait placer un "banc" qui possède des inscriptions dont peu ou prou d'auteurs ont parlés. Que représente ces inscriptions ?

Finalement quel a été le but de Bérenger Saunière de réaliser ces jardins ? D'autant que leurs travaux ont commencé 6 ans avant la restauration complète de l'église !

Que représente donc ces jardins ?

Partant du principe que les jardins représentent l'envers d'une réalité et que la réalité est l'église en volume que nous connaissons, nous pouvons donc dire, en suivant ce théorème, que les jardins représente une autre église. Une église proche de celle que nous connaissons. Ces jardins sont la représentation souterraine de l'église actuelle ! Ou si l'on préfère, le plan de ce que Bérenger Saunière à découvert lors de ses premiers travaux dans l'église le jour où il fit déplacer l'autel et la dalle des chevaliers qui devaient probablement indiquer ou donner accès à une crypte.

Mais dans ce cas que représente la grotte et le "banc" des jardins ?

En ce qui concerne la grotte probablement un lieu du sous-sol important, quant au "banc" probablement un tombeau ou un sarcophage…
Le mystère de Rennes-le-Château 182reduc

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:06

Ses travaux et ses constructions

Le Belvédère


Le mystère de Rennes-le-Château Bel01 Le mystère de Rennes-le-Château Bel02
Ce belvédère en arc de cercle relie les deux points opposés de l'ensemble des jardins de la villa Béthanie. D'un coté on y trouve la tour Magdala, de l'autre la serre où Bérenger Saunière collectionnait des essences particulièrement rares de plantes pour cette époque. Il est important de noter que ce belvédère n'avait pas la fonction unique de finir proprement les travaux de Bérenger Saunière ; sa fonction était essentielle puisque son but primitif était d'être une citerne permettant l'alimentation en eau des superbes jardins de la villa Béthanie. Certains ont voulu y voir une cache ayant permis à l'abbé Saunière de dissimuler son "trésor".

Après le décès de Marie Denarnaud, la seule héritière de Bérenger Saunière, la famille Corbu hérita, à son tour, de ses biens. Afin d'attirer les touristes, Noël Corbu, le nouveau propriétaire, décida de créer un restaurant à l'intérieur de cette citerne. Afin de la rendre plus agréable, il fit ouvrir des ouvertures dans la paroi, permettant ainsi aux clients du restaurant de profiter du paysage tout en restant au frais durant les chaudes journées de l'été.
Le mystère de Rennes-le-Château Bel03 Le mystère de Rennes-le-Château Bel04

Le belvédère servit également à de nombreux anciens propriétaires du domaine de lieu discret pour démarrer des fouilles. C'est ce que nous montre la photographie de droite

Pour accéder au bélvedere, qui est le point de passage obligé pour se rendre vers la Tour Magdala ou la Tour de l'Orangeraie, il est nécéssaire de traverser le jardin du domaine. Ensuite, le choix se présente au visiteur, va-t-il à droite, va-t-il à gauche ? Qel que soit le chemin qu'il décidera de prendre il devra monter onze marches et en descendre onze autres pour revenir dans le jardin. Il aura mis 22 fois les pieds sur des marches ! Décidement, Saunière insista vraiment sur le chiffre symbolique 22.

Le mystère de Rennes-le-Château Bel05

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Cricri-FB Ven 8 Juin 2018 - 10:07

Rennes-Le-Château, un patrimoine protégé par "Les monuments Historiques"


Bien que semblant isolé au sommet de sa colline, le village de Rennes-Le-Château voit plusieurs de ses éléments enregistrés et protégés par " Les monuments historiques " Cette entité de l'état est directement sous l 'égide du Ministère de la Culture Français.
Cette protection, leur confère une intégrité à travers le temps. En effet, tout élément entrant dans ce patrimoine ne peut, en aucun cas, être supprimé ou modifié sans encourir les foudres de la Loi. Les restaurations éventuelles des éléments classés ne peuvent se réaliser qu'après accord de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) locale et de l'Architecte des monuments nationaux dont dépendent les lieux.
Nul ne peut donc ouvrager suivant son bon vouloir aux seins des lieux protégés. " Les Monuments Historiques " sont très clairs sur ce chapitre : Toute personne constatant des dégradations ou des travaux " discrets " dans des lieux protégés se doit d'en informer la DRAC dont les lieux dépendent.
Voici donc la liste et les classements des lieux protégés à Rennes-Le-Château. :
Pour l'Eglise Sainte-Marie-Madeleine =>
Titre : Eglise Sainte-Marie-Madeleine
Localisation : Languedoc-Roussillon ; 11 ; Rennes-Le-Château
Dénomination : Eglise paroissiale
Eléments protégés MH : Décor intérieur - 12ème Siècle
Historique : Décor intérieur de l'église réalisé entre 1887 et 1897 par l'abbé Saunière. - Propriété de la commune
Date protection MH : 1994/07/26 - Inscrit MH - Eglise : Inscription par arrêté du 26 juillet 1994
Type d'études : Recensement immeubles MH
N° de notice : PA00132609
©️ Monuments Historiques, 1994
Le mystère de Rennes-le-Château 103reduc


Pour la Dalle des Chevaliers :
Technique : Sculpture
Désignation : Bas-Relief
Localisation : Languedoc-Roussillon ; 11; Rennes-Le-Château
Edifice de conservation : Jardin
Matériaux : Pierre
Description : Bas-relief à décor historié, représentant des cavaliers se tournant le dos, encadrés par deux arcs surbaissés supportés par des colonnes torses. Sur les extrados des arcs sont représentés des animaux se poursuivant.
Dimensions : h=82 ; la=131
Siècle : Haut Moyen Age
Historique : Cette pierre, d'époque carolingienne,a été trouvée en 1884-1885 sous l'autel de l'église romane de Rennes-Le-Château. Elle a ensuite été posée à plat pour servir de plate-forme à une croix de mission, puis a servi de base pour le monument aux morts.
Date protection : 1950/03/23 => Classé au titre objet
Statut juridique : propriété de la commune
Etude Liste objets classés MH
Copyright : ©️ Monuments historiques, 1992
Référence : PM11001342
Le mystère de Rennes-le-Château Dalle-chevalier


Le pilier "Wisigoth" :
Technique : Sculpture
Désignation : Socle de la croix de mission
Localisation : Languedoc-Roussillon ; 11 ; Rennes-Le-Château
Edifice de
conservation : Eglise
Matériaux : Pierre => taillé
Dimensions : h=75 ; la=40 ; pr=39
Siècle : Haut Moyen Age
Historique : Il s'agit d'un réemploi : cette pierre sculptée d'époque carolingienne a été utilisée pour servir de socle à une croix de Mission érigée en 1891.
Date protection : 1954/11/05 - classé à titre d'objet
Statut juridique : Propriété de la commune
Etude : Liste objets classées MH
Copyright : ©️ Monuments historiques, 1992
Référence : PM11001343
Le mystère de Rennes-le-Château 123reduc

_________________
Le mystère de Rennes-le-Château Cricrisignature-01
Regarder et écouter Elodie, pour moi c'est du bonheur !
Cricri-FB
Cricri-FB
Administrateur
Administrateur

Masculin Cancer Messages : 8398
Date d'inscription : 16/05/2018
Age : 65
Localisation : 1200 Bruxelles (B)
Emploi/loisirs : retraité depuis le 1er août 2023

Revenir en haut Aller en bas

Le mystère de Rennes-le-Château Empty Re: Le mystère de Rennes-le-Château

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum