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Sitnalta (ou le retour des prisonniers de demain)

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Message par Jycé Lun 14 Mai 2018 - 17:31

Je vous l'avais Promis, voici un résumé de la suite des prisonniers de demain.

Bonne lecture.....

La mer est calme, le soleil brille, il a pris sa plus belle parure pour ce jour tant attendu par Sitnalta : faire le tour du monde. Le tour du monde, rêve de tous les marins de tous temps ; découvrir de nouveaux lieux encore inexplorés, des nouvelles îles apparues et la colonisation de ces dernières par les animaux, car avec l’évolution de la Température, ces nouvelles îles sont apparues surtout dans le pacifique.

Sitnalta était grande, très grande, blonde aux cheveux longs et raides. De grands yeux bleus comme le fond de la mer. Elle était jolie, et très bien faite malgré sa haute taille. Ses parents et son frère, comme elle, étaient grands, blonds et avaient les yeux bleus.

Elle avait sur l’épaule gauche une tache en forme d’étoile et sur le sein droit un cercle de la même couleur rouge sang. Son père possédait les mêmes ainsi que son frère ; c’étaient des « taches » héréditaires. Bizarrement leur mère possédait les mêmes et aux questions des enfants les parents leur avaient répondu qu’ils étaient cousins à plusieurs générations en arrière. Le père se nommait Editnalta, sa mère Enul et son frère Sunev.

Cette idée de faire le tour du monde lui était venue depuis la disparition de ses parents accompagnés de son frère huit ans auparavant. Ces derniers avaient décidé de faire le tour de la terre. Partir de Saint-Malo, rejoindre les Açores, traverser l’Atlantique en Direction de la Floride, longer les côtes de L’Amérique du sud, oser le Cap Horn, traverser le Pacifique après avoir remonté les côtes des Amériques, suivre doucement les côtes de l’Asie, visiter les îles de l’Océanie et enfin faire le tour de l’Afrique et rentrer enfin au port de Saint-Malo.

Seulement, le long des côtes Atlantiques d'Amérique, un jour ils avaient mystérieusement disparus sans aucune explication et nul n’avait reçu de S.O.S ou de message les disant en difficulté.

Une disparition qui avait fait du bruit dans les médias à l’époque, car les parents fortunés qui construisaient des bateaux pour les courses en solitaire, les courses transatlantiques et tours du monde étaient de fins navigateurs.

À l’époque, elle, n’avait pas voulu les suivre, prétextant ses études, ses examens, et un coup d’œil réservé à l’entreprise familiale. Cette grande fille de 22 ans au moment du départ de sa famille avait déjà la tête bien en place sur ses épaules. Selon la loi, ils avaient été au bout de quelques années déclarés « disparus en mer ».

À peine le deuil passé, Sitnalta avait continué ses études tout en gérant l’entreprise familiale et préparant son grand projet : refaire le parcours de ses parents et de son frère disparus.

Pour son futur voyage, elle avait tout étudié : les cartes marines, les courants, les vents et tempêtes, les météos possibles en tout point du globe et sur tout son parcours prévu.

Son voilier, l’Editnalta, en souvenir de son père, elle avait pris le temps pour en faire les plans, étudié la meilleure voilure, repris des brevets anciens sur les voiles éoliennes. La recherche sur la voilure avait été un travail fastidieux. Sur ce point elle avait prévu une voilure normale pour un monocoque, plus une voile « cerf volant » en cas de manque de vent rasant et aller le chercher en altitude. Et aussi une turbo voile couplée à un moteur, fabriquant de l’électricité, stockée dans d’immenses batteries servant elles mêmes de poids pour la lourde quille et aussi pour activer le moteur en cas d’urgence.

Pour l’assemblage et la construction de la coque, Sitnalta avait profité de l’arrivée d’un nouvel alliage : léger, souple, solide et à mémoire de forme. Dans les tempêtes à venir, la coque ne souffrirait pas et se remettrait seule en place.

Sitnalta espérait ne pas avoir de gros coup dans sa traversée, l’endroit le plus dangereux de sa traversée était le Cap Horn, endroit mystique où tant de marins perdirent la vie. Mais elle avait décidé de passer la pointe sud des Amériques entre début et fin janvier ce qui correspond à l’été et où il y a un peu moins de tempêtes.

Mais cette dernière n’était pas encore arrivée à ce stade de son voyage et elle l’assumerait au fur et à mesure de sa progression de son périple autour des mers du globe.

Le système de transmission radio-télécommunication avait été très bien pensé : un contact radio en permanence, offert par la première chaine Européenne de Real TV, grâce à la vidéo installée partout sur le navire ; le tout relié par satellite, satellite qui diffuserait et enregistrerait les images en direct pour son « pc » à Saint Malo ainsi qu’à la régie de « 1RTVE » qui le diffuserait sur son réseau.

Un radeau gonflable avec toute la survie pour plusieurs jours était installé de chaque côté du navire en cas de naufrage, ce qui ne pouvait logiquement pas arriver et que ne souhaitait pas l’entourage de Sitnalta.

Elle n’avait voulu en aucun cas avoir de l’aide pour son voyage, ce voyage elle voulait le faire seule : elle en était capable, des heures et des jours de navigation avec ses parents l’avait formée. À leur disparition, elle avait continué à voguer dans le grand large. Pas pressée pour faire son tour du monde, elle avait le temps devant elle et n’avait programmé que le tracé et les escales.


Pour sa dernière nuit « à terre », elle avait voulu la passer sur son voilier. Sitnalta avait l’habitude de mal dormir et de rêver à ses parents et son frère. Mais cette nuit fut très dure, elle rêva de monstres marins, de violentes tempêtes, son sommeil fut tourmenté.

Une voix nasillarde, lui soufflait des mots... mots dont elle ignorait le sens, pendant qu’une douce mélopée enveloppait son cerveau. Cette rengaine lui donna la migraine, et en levant cette nuit là, tout sembla calme sur son navire. Seul son ordinateur était allumé pour des raisons de mises à jours de dernières minutes et l’on pouvait voir de longues listes de chiffres et de lettres, un programme pour son long et dur voyage.

Elle regarda un moment cet appareil fonctionner et une phrase en gras attira son attention : les mêmes mots qui l’avaient réveillé et dont elle ignorait le sens « Ena koniva Sitnalta ». Que voulait dire ces quelques mots ? Non, elle avait eu une hallucination…

Un instant sur le pont de son navire, elle repensa à sa jeunesse : étudier, apprendre, comprendre, Livre, deviner et penser à son avenir. Son avenir ! Seule, sans famille, ni aucun amoureux, jamais un seul de ses amis étudiants ne l’avaient invitée, personne ne s’était approché d’elle pour lui dire des mots doux.

Sa vie était d’être la meilleure, la première et gagner ! Elle avait 30 ans et rien connu, même pas l’Amour ; mais pourquoi se demanda-t-elle ? Elle se dit qu’elle n’en avait guerre besoin, sauf une fois par an elle était Diabolique ou très énervée et n’en comprenait pas la cause.

Elle retourna se coucher en espérant une bonne fin de nuit et un sommeil réparateur.

Le matin de bonne heure, comme à son habitude, elle se leva et se prépara. Les essais de transmissions terminés, elle leva l’ancre et commença à appareiller. Autour d’elle de nombreux badauds étaient présents, et à coup de corne de brume et klaxons en tous genres on saluait son départ.

Tout à coup, pendant une fraction de seconde, qui pour elle dura une éternité, le bruit s’effaça et une voix grésillante se fit entendre : « Ena koniva Sitnalta ». En se retournant elle dit « Quoi ? » La même voix reprit sur le même ton et son ordinateur de bord afficha : » bona vojago Sitnalta, all baldau ».

Tout redevint normal, les bruits ambiants, les sirènes comme si rien ne s’était passé ! Elle fut un instant interloquée et pensa qu’elle avait fait un rêve éveillé, ou d’une farce de son équipe à terre. L’ordinateur fonctionnait bien et les structures d’enregistrement audio et vidéo n’avaient rien enregistré.

Le bruit lointain de l’escouade des navires accompagnant le voilier de Sitnalta n’était qu’un murmure, le bruit léger du moteur électrique s’arrêta et la tubo voile fut mise en route. Sitnalta mit en route le pilote automatique, et commença à faire le tour de sa nouvelle demeure et aussi surtout faire l’inventaire.

Les anneaux de lecture, les photos souvenir des siens, et un ouvrage d’un scientifique qui avait fait les beaux jours des medias en son temps étaient présents : Johan Lielos. Quel homme mystérieux, que de choses avaient étaient dites et écrites à son sujet….

Les vivres ne manquaient pas pour aller à sa première escale et Sitnalta en bonne intendante avait vite fait de tout répertorier, mais se sachant épiée, elle avait peine à ne pas regarder les nombreuses mini-caméras postées en abondance sur le navire et qui surveillaient ses moindres faits et gestes.

La voix grésillante se refit entendre : » Itanito Sitnalta « Elle se retourna et seul le bruit du vent et de la turbo voile surmontait celui des vagues coupées par le voilier. Elle regarda son ordinateur de bord et l’image de son tableau de commande apparut : « atento la mendo ». Elle comprit... elle n’avait pas verrouillé le pilote automatique. Ne faisant pas plus attention aux écrits sur son ordinateur elle continua son inventaire.

Quelques jours plus tard le beau voilier s’arrima le long des îles Canaries. L’équipe à terre fut étonnée de son changement de cap, elle leur répondit qu’elle voulait visiter le point culminant des Canaries et de là les Açores avant de se plonger vraiment dans sa longue traversée.

Elle se rendit à Ténériffe au volcan du Teide, escalada ce dernier avec ses 3718 mètres dans un climat chaud, aride mais avec une vue magnifique. Là haut elle se sentit une fois de plus bizarre, les pulsations de son cœur allaient doucement, même trop doucement, mais elle en avait une certaine habitude, car le jour « J » de l’énervement allait bientôt arriver.

Sitnalta reprit la mer en direction des Açores et rapidement arrima son voilier à l’île de Pico. Dés le lendemain elle s’en fut vers le Ponta do Pico, un volcan situé à 2351 mètres dans un climat humide et une fois encore un paysage sauvage. À nouveau, au sommet, un léger malaise la reprit : palpitations et ralentissement des pulsations du cœur ; c’était certain, ce serai pour bientôt l’énervement annuel…..

L’Editnalta se traîne sur les flots, non pas qu’il soit en panne, mais l’océan a décidé d’être d’un calme sans un souffle d’air ; malgré la voile cerf volant le voilier n’avance pas ou peu.

Sitnalta surveille ses instruments de navigation, son ordinateur lui indique le moindre cap où l’on pourrait avoir le moindre vent : rien ! La grande fille aux yeux bleus démoralise, la poisse serait-elle de la partie ? Négligemment, sans se préoccuper des caméra, elle se déshabille et nue s’allonge sur le pont du voilier. Là devant des millions de téléspectateurs, Sitnalta fait un étrange ballet. Allongée sur le dos elle se contorsionne en tout sens.

Les gens du pc de course à Saint Malo s’inquiétèrent, est-elle devenue folle ? Ou une idée de dernière minute pour attirer du monde sur la chaîne Réal-TV ? Le manège continua pendant plus d’une heure, l’audience de la chaîne de REAL TV et les responsables furent unanimes : succès déjà complet de l’opération.

Sitnalta se repose elle est Fatiguée, et le calme blanc de l’océan est d’un coup secoué par un bruit sec, comme un coup de fouet gigantesque, fort et bruyant comme un coup de canon : le câble reliant la voile cerf-volant au navire vient de casser ; ce dernier tombe sur le voilier. Siltnalta se lève d’un bond et se réfugie à l’intérieur de sa cabine. En un instant elle est en tenue et prête à affronter le vent.

La turbo voile mise en route, le vent souffle, il souffle enfin ! Quelle différence en quelques minutes un « Editnalta » qui ne n’avançait pas et maintenant qui file à un train d’enfer. Que s’était-il donc passé ? Un danse à faire venir le vent ? Le présentateur de « 1RTVE » y va de son plus beau verbe, il harangue ses auditeurs à participer au sondage de l’année : « oui ou non Sitnalta a fait une danse secrète du vent ? »

Pendant ce temps, le temps change et le vent grossit. De gros nuages noirs, un vent d’une extrême violence qui forcit de secondes en secondes, la tempête se déchaîne, le voilier est brassé dans tous les sens.

Les communications audio et vidéo sont coupées et les téléspectateurs n’ont plus qu’une image neigeuse à la place d’un direct qui, 5 minutes avant attirait l’attention du monde entier.

Sur place, Sitnalta est à la manœuvre, elle se demande ce qu’il faut faire ! Son ordinateur ne fonctionne plus, mais la voix grésillante se fait entendre : « lasi kuri, konfido Sitnalta » « Mais qui me parle ? Qui êtes-vous ? Où êtes vous ? »

Aucune réponse ne fit entendre, Sitnalta crut une fois de plus que son imagination lui avait une fois de plus jouait un tour.

L’océan grossit de plus en plus, le vent est de plus en plus fort. Sitnalta a arrêté sa turbo voile et le navire file à une vitesse vertigineuse montant et descendant des vagues hautes comme des immeubles de quinze étages.

Malgré le bruit de la tempête, Sitnalta entendit des voix, des radios avec un son des années 1940, puis 5 avions-bombardiers des mêmes années l’encadrèrent. L’un des pilotes, en passant le long du bord lui fit un signe de la main. D’autres avions plus récents lui passèrent au-dessus.

Une myriade de bateaux de toutes catégories et de toutes périodes du passé longèrent son voilier... je rêve se dit-elle !

Et pourtant elle voyait des pétroliers, des vieux galions, des vapeurs des bateaux de pêche et des gens occupés à la manœuvre au milieu de cette tempête. Ca ne pouvait être possible, ça ne pouvait exister ! C’était bien un rêve. Je vais me réveiller pensa-t-elle, je ferme les yeux et ça va aller….

Elle ouvrit les yeux: ouf, c’était un rêve ! Les avions et navires avaient disparus. La tempête faisait rage, Le ciel était d’un noir de nuit sans lune, mais en pleine journée.

Sitnalta avait peur, les jambes paralysées, assise dans sa cabine, futile refuge au milieu de ce gigantesque cataclysme. Devant ses yeux effarés, l’océan était entrain de s’ouvrir, un immense trou béant avait surgit, un trou hélicoïdal qui descendait en serpentant au milieu du fracas de l’océan en furie. Avec un grand « non » de désespoir, Sitnalta et l’Editnalta s’engouffrèrent dedans.

En un instant, le vent, les vagues et le bruit de la terrible tempête n’existaient plus, un calme reposant emmenait Sitnalta vers les fins fonds de l’océan. Elle regarda par les hublots, le cercle de l’eau était immense et l’eau tournoyait autour ; seulement le voilier, lui descendait dans les profondeurs doucement au milieu d’une eau calme et tranquille.

Le long ruban aquatique sur lequel l’Editnalta voguait n’en finissait pas, après un virage à gauche, une descente et un autre virage à droite. Sitnalta pensa « on se croirait dans les lacets d’une route de montagne ».

Mais revenant à la réalité, la peur au ventre, les yeux exorbités, la descente se faisait doucement, sans bruit ou presque, que le doux sifflement de l’eau frôlant la coque du voilier. Où allait–elle ? Pourquoi ces rêves, pourquoi ces messages, et que faisaient ces avions et navires autour d’elle ? Et cette tempête non prévisible pourquoi ses instruments de navigation ne l’ont-ils pas alertée ? Ce gouffre qui l’a aspirée….Toutes ces questions revenaient en boucle dans le cerveau de Sitnalta.

À nouveau le malaise revint, le cœur de Sitnalta faisait n’importe quoi : de l’accélération folle au presque arrêt de ses battements.

Elle s’allongea sur sa couchette, un nouveau virage, et là au fond, au loin, très loin, après de nombreux lacets en dessous d’elle : un point rouge orangé ! Le magma, je vais brûler au centre de la Terre.

Elle commença à perdre connaissance, devait–elle finir sa vie ici, seule ? Elle regarda encore la tache rouge feu qui s’approchait, elle sombra dans un semi coma.

« Veki ci Sitnalta » « Vi timi nenio » La voix un instant la sortit de sa torpeur, elle regarda le bas des lacets la tache rouge s’était agrandie, et elle replongea dans son sommeil en attendant la fin.

« Vertikale Sitnalta » « Baldaù la manovro » Ne comprenant point ce langage, difficilement elle se leva, affaiblie par les émotions, Sitnalta se tint debout sans regarder autour d’elle, monta sur le pont et à quelques centaines de mètres d’elle la tache vue de loin était là !

Une immense double porte en orichalque, ornée de grosses pierres précieuses et de sculptures anciennes s’ouvrit doucement. Le voilier s’approcha de plus en plus, la porte s’ouvrait doucement, trop doucement, le navire allait s’écraser contre. Une lumière vive et blanche passait à travers la double porte qui finit par s’ouvrir en entier lorsque l’Editnalta passa.

Un long conduit sur lequel le voilier navigua, pendant de longues minutes, derrière elle la double porte s’était refermée et un vacarme épouvantable la fit se retourner : l’océan avait reprit sa place initiale, le trou gigantesque s'était refermé, au dessus nul ne savait ce qui s’était passé, ni la tempête, le vent, rien ne s’était vu. Sitnalta et son voilier avaient disparus.

Plusieurs minutes d’inquiétude, un large et immense port se dressa devant elle, ce dernier rempli de navires de toutes époques. Elle navigua entre tous les bâtiments vit une place libre au bord d’un quai et s’arrima.

Mais où était–elle ? Que faisait–elle en cet endroit ? Dans ses pensées, elle ne vit point l’attroupement sur le quai, lorsqu’une voix douce et agréable lui dit « bienvenue chez toi Sitnalta » Levant la tête son regard croisa les yeux d’un homme grand blond aux yeux bleus, torse nu, un étrange collier de grosses médailles autour du cou. Comme elle, il avait les deux taches et au même endroit.

En voyant cet attroupement d’hommes, de femmes et d’enfants, tous blonds aux yeux bleus, un instant elle recula, et la voix lui dit « N’aie pas peur, tu n’as rien à craindre, la preuve » en s’écartant, l’homme et les autres personnes présentes firent place, à la grande surprise de Sitnalta, a Editnalta, Enul et Sunev. La stupéfaction passée, elle sauta à quai dans les bras de sa famille en pleurant et criant « Vous êtes vivants ! »

Sitnalta avait fort à faire à dire "bonan matenon", tous la connaissaient, mais elle fit bonne figure à tous.

Quelques minutes de marche à pied, et la vue surprenante sur une immense voûte ; au sommet un étrange cristal scintillant. Là est le secret de la vie « sous-océanique » : la chaleur, la lumière tout vient de ce cristal.

Les habitations troglodytes sont simples, les repas sont pris ensemble, et chacun participe à la bonne vie de cette micro civilisation.

Les questions de Sitnalta fusent en son for intérieur : "D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que font-ils ici ?" L’homme qui l’a reçue, devinant ses pensées, lui répond gentiment et calmement :

« Je suis Srevinù et tu as la fougue de la jeunesse, nous sommes ici après une erreur de nos peuples qui par maladresse ont fait exploser notre planète mère. Avant qu’arrive ce grand malheur, plusieurs vaisseaux étaient partis à la recherche d’une autre patrie et là sur la Terre nous nous sommes installé sur un continent, mais l’exposition de notre planète et la rencontre de la Terre avec un gros astéroïde ont fait disparaître notre position sur ce continent. Nous étions déjà installé dans cette grande voûte et les habitants de cette planète avaient plusieurs dizaines de millénaires de retard sur notre civilisation.

Notre vaisseau a été submergé en même temps que notre peuple, mais à force de volonté et de travail, nous avons réussi à vivre et survivre.

Une des dernières communications que nous avons reçu, nous indiquait qu’un de nos vaisseau avait été enterré et grâce à la providence et l’ingéniosité d’un d’entre nous, ils avaient réussi à s’extraire de la terre. »

Sitnalta répondit : « C’est Johan Lielos ? »

« Oui, bravo, mais comment le connais-tu ? »

« J’ai lu sa biographie et j’ai vu son départ en vidéo, mais c’était il y a plusieurs décennies ! »

Srevinù répondit :

« Oui, mais ne sois pas impatiente, pour nous le temps n’a pas de temps, il ne compte pas. Tu pourras apprendre tout, et surtout le retard de ta civilisation antérieure, et bientôt, nous aussi nous partirons lorsque le prince reviendra………. »

Bientôt le retour du prince.

Jycé
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