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Jean d'Ormesson est décédé (16-06-1925 / 05-12-2017)

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Jean d'Ormesson est décédé (16-06-1925 / 05-12-2017) Empty Jean d'Ormesson est décédé (16-06-1925 / 05-12-2017)

Message par DIGILAP' Dim 20 Mai 2018 - 23:39

Bonjour

Jean d'Ormesson, (parfois surnommé Jean d’O), né le 16 juin 1925 à Paris et mort le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain, journaliste et philosophe franco-libanais.

Écrivain prolifique et collaborateur du Figaro, il devient membre de l’Académie française en 1973. Il est par ailleurs le père de l'éditrice Héloïse d'Ormesson.

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Biographie

Jean Lefèvre d'Ormesson est le fils cadet d'André d'Ormesson, ambassadeur de France et ami de Léon Blum, le neveu du diplomate Wladimir d'Ormesson et le cousin germain du député Olivier d'Ormesson.

Sa mère, Marie Henriette Isabelle Anisson du Perron, issue d'une famille monarchiste catholique proche de l'Action française, descend d'Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Dupéron (1749-1794), directeur de l'Imprimerie royale en 1783, privé de cet emploi à la Révolution et guillotiné.

Membre de la famille Lefèvre d'Ormesson appartenant à la noblesse de robe, il porte le titre de courtoisie de comte d'Ormesson.

Parmi ses ancêtres se trouvent le conventionnel Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau ainsi que le juge Olivier Lefèvre d'Ormesson, disgracié à la suite du procès de Nicolas Fouquet.

À l'origine, ses ancêtres s'appelaient Le Fèvre et étaient laboureurs. C'est son ancêtre Jean Le Fèvre qui au début du xvie siècle amorce l'ascension sociale en devenant commis au greffe du Parlement de Paris. Son fils, Olivier Le Fèvre (1525-1600), devient président de la Chambre des comptes de Paris et acquiert les seigneuries d'Eaubonne et d'Ormesson et est anobli en 1553.
La famille s'établit en 1758 à Amboile, dans la vallée de la Marne, terre dont elle obtient l'érection en marquisat, le village étant renommé de ce fait Ormesson-sur-Marne.

Il passe son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartient à sa mère, épisode de sa vie qu'il évoque dans Au plaisir de Dieu.
Pendant sa jeunesse, la famille suit les missions du père en Bavière (de 1925 à 1933), en Roumanie et au Brésil, à Rio de Janeiro.
Il est élevé par sa mère et par des nourrices jusqu'à l'âge de 14 ans.
Après avoir suivi toute sa scolarité les cours par correspondance du Cours Hattemer (entre 1941 et 1942, sa famille se déplace néanmoins sur la Côte d'Azur et il est élève au lycée Masséna de Nice), il obtient son baccalauréat en 1943, après un premier échec.
Il entre en hypokhâgne au lycée Henri-IV, puis intègre à 19 ans l'École normale supérieure.
Licencié ès lettres et en histoire, il tente ensuite, contre l'avis de son professeur, Louis Althusser, l'agrégation de philosophie, qu'il obtient en 1949 à la troisième présentation, il se classe douzième parmi les vingt et un candidats reçus.
Après son service militaire, il donne quelques cours de grec classique et de philosophie au lycée public Jacques-Decour, puis entame une carrière de journaliste à Paris Match où il écrit quelques articles people, et aux quotidiens Ouest-France, Nice-Matin et Progrès de Lyon.
Il vit alors dans l'appartement de ses parents rue du Bac, jusqu’à son mariage tardif à l’âge de 37 ans.

Le 2 avril 1962, il épouse à Paris dans le 16e, Françoise Béghin, née dans cet arrondissement le 26 juin 1938, fille benjamine de Ferdinand Béghin, magnat de la presse (et administrateur du Figaro à partir de 1950) et du sucre (PDG de la société Béghin-Say), de nationalité suisse, et également cousine (par sa tante paternelle) du cinéaste Louis Malle.

Leur fille Héloïse - éditrice et fondatrice de la maison d'éditions du même nom - naît le 10 octobre 1962. Avec son premier mari Manuel Carcassonne, elle a une fille, Marie-Sarah.

Jean d'Ormesson possède également la nationalité libanaise.

Il meurt d'une crise cardiaque dans la nuit du 4 au 5 décembre 2017 à son domicile à Neuilly-sur-Seine, âgé de 92 ans.

Parcours littéraire, politique et journalistique

En 1950, par l'entremise de Jacques Rueff, un ami de son père, alors président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'UNESCO, il est nommé secrétaire général de cette nouvelle ONG.
Il en devient le président en septembre 1992.

En 1956, il publie son premier roman, L'amour est un plaisir qui se vend à seulement 2 000 exemplaires, alors que son éditeur Julliard voit en lui un « frère de Sagan ».
Il connaît son premier succès critique et public en 1971 avec le roman La Gloire de l'Empire (100 000 exemplaires vendus) pour lequel il reçoit le grand prix du roman de l'Académie française.

Il est rédacteur en chef adjoint (1952-1971), membre du comité de rédaction (à partir de 1971), puis rédacteur en chef de la revue Diogène (sciences humaines).
Il est plusieurs fois conseiller dans des cabinets ministériels (dont celui de Maurice Herzog à la Jeunesse et aux Sports) et membre de la délégation française à plusieurs conférences internationales, notamment à l'Assemblée générale des Nations unies en 1948.

En 1974, il est nommé directeur général du Figaro.
Il rédige chaque semaine un article dans le supplément du dimanche de ce quotidien dont le rédacteur en chef est Louis Pauwels (coauteur du Matin des magiciens) et apparaît six fois dans l'émission télévisée Italiques entre 1971 et 1974. Ses opinions sur la guerre du Viêt Nam lui valent des paroles très dures de Jean Ferrat dans la chanson Un air de liberté.
En 1975, à la suite de la suppression de cette chanson d'une émission de télévision à la demande de Jean d'Ormesson, Jean Ferrat s'explique : « Je n'ai rien contre lui, contre l'homme privé.
Mais c'est ce qu'il représente, [...] la presse de la grande bourgeoisie qui a toujours soutenu les guerres coloniales, que je vise à travers M. d'Ormesson. »

En 1976, toujours directeur général du Figaro, il apporte son soutien au journaliste et responsable syndical (CGC) Yann Clerc qui aide Robert Hersant, le propriétaire du titre (à partir de 1975), à éliminer toute opposition des journalistes après sa prise de pouvoir.
Il démissionne de son poste de directeur en 1977 face à l'ingérence rédactionnelle de Robert Hersant, nouveau propriétaire du quotidien.
Il accepte une chronique régulière jusqu'en 1983 dans le nouveau supplément Le Figaro Magazine.
Sa présence médiatique en fait une personnalité de l'intelligentsia de la droite française, et il prend ainsi part au débat sur le referendum de Maastricht dans un entretien avec le Président François Mitterrand.

Il se consacre à l'écriture de nombreux romans, qui échappent souvent aux conventions du genre romanesque : les intrigues sont construites autour de plusieurs personnages, les digressions sont nombreuses, les anecdotes personnelles de l'auteur, teintés d'humour et d'érudition, ornent le récit.
Les fictions de Jean d'Ormesson constituent souvent méditation sur le temps qui passe et prennent parfois l'allure d'un traité de vie : La Gloire de l'Empire, Dieu, sa vie, son œuvre, Histoire du Juif errant, La Douane de mer, Presque rien sur presque tout.
La dimension autobiographique est toujours très présente, en particulier dans Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, Le Rapport Gabriel, C'était bien, livres à mi-chemin entre le récit et l'essai, où Jean d'Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie sur le ton de la fausse confidence ou de la fausse modestie.
Dans ses derniers livres, il explore d'autres voies en relatant d'outre-tombe sa propre vie passée (Voyez comme on danse) ou en adoptant un registre plus mélancolique (Une fête en larmes).

Jean d'Ormesson poursuit sa collaboration à la rubrique « Débats et opinions » du journal Le Figaro.
La première biographie à son sujet, écrite par Arnaud Ramsay, Jean d’Ormesson ou l'élégance du bonheur, a été publiée en 2009.

En 2003, l'académicien et son épouse Françoise sont soupçonnés d'avoir dissimulé 16 millions d'euros à l'administration fiscale française, mais le non-respect de procédures d'entraide judiciaire internationale provoque l'interruption des contrôles.

En 2012, il soutient Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle ; la même année, il interprète le rôle de François Mitterrand dans Les Saveurs du palais, un film de Christian Vincent ; c'est la première fois qu'il se retrouve dans un rôle d'acteur.
Il faut noter qu'il est la dernière personnalité reçue par François Mitterrand à l’Élysée.

En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a valu huit mois d'hospitalisation mais dont il est en rémission.
Il déclare, une fois remis : « J’avais une chance sur cinq de m’en sortir. », ajoutant : « Le cancer a rayé une année de ma vie. ».

Le 27 novembre 2014, Jean d'Ormesson est fait grand-croix de la Légion d'honneur par le président de la République François Hollande.

En janvier 2015, les éditions Gallimard annoncent l'entrée de l'œuvre de Jean d'Ormesson au sein de la collection de la bibliothèque de la Pléiade.

Académie française

Jean d'Ormesson est élu à l'Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil 12, face à Paul Guth, succédant à Jules Romains mort l'année précédente.

Il fait campagne pour défendre la réception sous la coupole de Marguerite Yourcenar, la première femme admise à l'Académie en 1980; il répond à son discours de remerciement en 1981 et reçoit également Michel Mohrt en 1986 et Simone Veil le 18 mars 2010.

Il était le benjamin de l'Académie française à son entrée, et son doyen à la suite de la mort de Claude Lévi-Strauss le 30 octobre 2009.
(Celui-ci y avait été élu le 24 mai 1973, et Jean d'Ormesson le 18 octobre de la même année).

Pensée politique

Jean d'Ormesson se considère comme « un homme de droite — un gaulliste avéré, mais un gaulliste européen — qui a beaucoup d'idées de gauche : des idées d'égalité et de progrès, ce progrès qui est abandonné par la gauche à cause des écologistes. »

Œuvre

Ouvrages

L'amour est un plaisir, 1956
Du côté de chez Jean, 1959
Un amour pour rien, 1960
Au revoir et merci, 1966
Les Illusions de la mer, 1968
La Gloire de l'Empire, 1971
Grand prix du roman de l'Académie française, premier grand succès d'édition de l'auteur.
Au plaisir de Dieu, 1974
Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée, 1978
Dieu, sa vie, son œuvre, 1981
Mon dernier rêve sera pour vous, 1982
Jean qui grogne et Jean qui rit, 1984
Le Vent du soir, 1985
Tous les hommes en sont fous, 1986
Le Bonheur à San Miniato, 1987
Album de la Pléiade Chateaubriand, 1988
Garçon de quoi écrire, 1989, avec François Sureau.
Histoire du Juif errant, 1990
Tant que vous penserez à moi, 1992
Entretiens avec Emmanuel Berl.
La fureur de lire la presse, 1992
La Douane de mer, 1994
Presque rien sur presque tout, 1995
Casimir mène la grande vie, 1997
Une autre histoire de la littérature française, 1997 - 1998
Le Rapport Gabriel, 1999
Voyez comme on danse, 2001, prix Combourg.
C'était bien, 2003
Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, 2003
Une fête en larmes, 2005
La Création du monde, 2006
La vie ne suffit pas : Œuvres choisies, 2007
Odeur du temps, 2007
Qu'ai-je donc fait, 2008
L'Enfant qui attendait un train, 2009
Saveur du temps, 2009
C'est une chose étrange à la fin que le monde, 2010
La Conversation, 2011
C'est l'amour que nous aimons, 2012
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit, 2013
Comme un chant d'espérance, 2014
Dieu, les affaires et nous, chronique d'un demi-siècle, 2015
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, 2016
Prix JJ Rousseau de l'autobiographie 2016
Guide des égarés, 2016
Et moi, je vis toujours, 2018

Filmographie

2001 : Éloge de l'amour de Jean-Luc Godard
2012 : Les Saveurs du palais de Christian Vincent : Le président de la République

Distinctions

Grand-croix de la Légion d'honneur (2014).
Officier de l'ordre national du Mérite.
Commandeur de l'ordre des Palmes académiques.
Commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres.
Commandeur de l'ordre national de la Croix du Sud du Brésil.
En 2011, il est le parrain des élèves qui ont, en 2010, intégré l'École des mines d'Alès.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_d%27Ormesson

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