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Message par Jycé Sam 9 Juin 2018 - 17:04

Dans ce topic, je vais vous faire connaître où mieux connaître certains grands hommes ont participé à notre passé ou notre vie d'aujourd'hui.

Lorsque je parle en vous disant "Grands" ce ne sera pas toujours par leurs préstations ou leurs habiletés de leur vie.

Vous vous posez des questions ?..........????? Patience.

Cette idée m'est venue en regardant un film sur deux personnalités du temps passé, dont l'une d'entres elles ne correspondait pas du tout à sa réalité, mais aussi à la façon dont les "historiens" ont fait état.....

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Message par Jycé Sam 9 Juin 2018 - 17:08

Louis XVI

Place des grands Hommes Portrait_medaillon_of_louis_xvi

Né le 23 août 1754 à 06h24
à Versailles (France)
Soleil en 29°56 Lion, AS en 13°30 Vierge,
Lune en 7°51 Scorpion, MC en 9°02 Gémeaux
Numérologie : chemin de vie 3


Taille : 1m90 (6' 3")

Place des grands Hommes 4shG8JRTkBZw

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Message par Jycé Sam 9 Juin 2018 - 17:15

Biographie de Roi de France LOUIS XVI

Louis XVI, roi de France et de Navarre (1774–1789) puis roi des Français (1789–1792), né le 23 août 1754 à Versailles et guillotiné le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (ancienne place Louis XV) à Paris, aujourd'hui place de la Concorde.

Biographie
Petit-fils du roi Louis XV et de la reine Marie Leszczyńska, Louis Auguste, futur Louis XVI, est le fils du Dauphin Louis de France (1729-1765) et de sa seconde épouse Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767).

Il est d'abord titré duc de Berry jusqu'au 20 décembre 1765, date de la mort de son père, à partir de laquelle il devient l'héritier du trône, ses deux frères aînés Louis Joseph Xavier (1751-1761), duc de Bourgogne et Xavier Marie Joseph, duc d'Aquitaine, étant décédés. Il devient roi le 10 mai 1774 et est sacré à Reims le dimanche 11 juin 1775 par l'archevêque de Reims, Mgr de La Roche-Aymon.

Exécution du 21 janvier 1793 : « Je pardonne aux auteurs de ma mort... »
Article détaillé : Exécution de Louis XVI.
Les bourreaux voulurent dépouiller Louis XVI de ses habits. Il les repoussa fièrement, se déshabilla lui-même et défit le col de sa chemise. Ils voulurent lui lier les mains. Cette dernière humiliation le révolta :

« Que prétendez-vous ? », demanda-t-il.
« Vous lier », lui fut-il répondu.

Louis XVI reprit :

« Me lier ? Non je n'y consentirai jamais. Faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas ; renoncez à ce projet. »
« Avec un mouchoir, Sire » demanda le bourreau Sanson avec respect, montrant un morceau de soie.

Louis XVI, qui n'avait plus été appelé "Sire" depuis bien longtemps, accusa le coup. Il hésitait quand il se tourna vers son confesseur. Les bourreaux allaient l'empoigner quand l'abbé Henri Edgeworth de Firmont lui dit :

« Sire, dans ce nouvel outrage je ne vois qu'un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être votre récompense. »

Louis XVI leva les yeux au ciel :

« Assurément, dit-il, il ne faut rien de moins que son exemple pour que je me soumette à un tel affront. »

Et se tournant vers les bourreaux :

« Faites ce que vous voudrez ; je boirai le calice jusqu'à la lie. »

Il se laissa dès lors lier les mains et couper les cheveux. S'appuyant sur l'abbé Henri Edgeworth de Firmont il monta calmement les marches qui conduisaient à l'échafaud. L'abbé Henri Edgeworth de Firmont craignait que le courage commençât à lui manquer, et il ajouta, ému :

« Fils de Saint Louis, montez au Ciel!»

Mais, parvenu au pied de la guillotine, Louis XVI, placide, considéra un instant les instruments de son supplice et demanda si les tambours s'arrêteraient de battre. Il s'avança pour dire :


Tombe de Louis XVI et de Marie-Antoinette, basilique Saint-Denis.« Je meurs innocent des crimes qu'on m'impute. je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez verser ne retombera pas sur la France ».
Il voulut poursuivre mais les tambours couvrirent ses dernières paroles. On cria aux bourreaux de faire leur office. Le roi déchu redevint silencieux, et n'opposa plus aucune résistance à l'exécution.

Il fut guillotiné le 21 janvier 1793 à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde). Le couperet siffla à 10 heures 22, sous les yeux de cinq ministres du conseil exécutif provisoire et de quelques autres personnes, invitées par le ministre de la Marine dans son bureau, pour assister à l'exécution.

Il fut enterré au cimetière de la Madeleine, rue d'Anjou-Saint-Honoré. Les 18 et 19 janvier 1815, Louis XVIII fera exhumer ses restes et ceux de Marie-Antoinette pour les faire inhumer à la basilique Saint-Denis le 21 janvier.


Le 3 mai 1826 place de la Concorde, Charles X pose la première pierre du monument à la mémoire de Louis XVI. Mais la statue ne sera en fait jamais édifiée. Son socle servira de base à l'obélisque de Louxor dressé en 1836.


Source : Wikipedia

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Message par Jycé Sam 9 Juin 2018 - 17:21

Charlemagne

Place des grands Hommes 9k=

Né le :  2 avril 742
à : Herstal (Belgique)
Soleil : 15°4 Bélier
Lune : 8°15 Capricorne
Ascendant :  11°30 Lion
Milieu du Ciel :  23°13 Bélier
Numérologie :  chemin de vie 1


Taille :  1m93 (6' 4")

Place des grands Hommes QfnPu6FY6Aj6

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Message par Jycé Sam 9 Juin 2018 - 17:23

Biographie d'Empereur CHARLEMAGNE

Charles Ier dit Charles le Grand (en latin Carolus Magnus, en français Charlemagne, en allemand Karl der Große) est probablement né le 2 avril 742, sans certitude quant au lieu (voir ci-dessous en Date et lieu de naissance). Il est mort à Aix-la-Chapelle (Aachen, en Allemagne), le 28 janvier 814.

Il est roi des Francs (768-814), devient par conquête roi des Lombards (774-814), et est couronné empereur par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité prestigieuse disparue depuis l'an 476 en Occident.

Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes successives, en particulier par la lente mais violente soumission des Saxons païens (772-804). Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres, et initie dans son vaste empire le brillant mouvement ultérieurement qualifié de renaissance carolingienne.

Son œuvre politique immédiate ne lui survit pas longtemps. L'empire est partagé entre ses trois petits-fils dès le traité de Verdun en 843. Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la division de l'Europe en États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, de Otton Ier en 952 à Charles Quint au XVIe siècle, ou encore Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens.

Pourtant, Charlemagne peut être considéré comme le « Père de l'Europe » avant l’heure, pour avoir assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé les principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens.

Charlemagne est le plus illustre représentant des souverains de la dynastie carolingienne.
Petit-fils de Charles Martel, il est le fils de Pépin III, dit le Bref et de Berthe de Laon dite au Grand Pied.


Date et lieu de naissance
(Voir la page de discussion)
La naissance et l’enfance de Charlemagne restent obscures, faute de documents d’époque.

Il est probablement né le 2 avril 742. Certaines analyses suggèrent le 1er avril 747, le 15 avril 747 ou le 1er avril 748.
Ayant probablement vu le jour à « La Préalle » à Herstal, en Austrasie (actuellement en Belgique), il vit à Jupille, où réside son père Pépin le Bref. (Herstal et Jupille se situent aujourd'hui dans la banlieue de la ville de Liège en Belgique et sont à l’époque des lieux de résidence privilégiée d’une bonne partie des souverains des dynasties mérovingienne et pippinide, ancêtres des Carolingiens). D’autres lieux de naissance sont également évoqués : Aix-la-Chapelle, Düren, Prüm, Quierzy-sur-Oise ou Thionville, en Moselle.


Début du règne
À la mort de Pépin le Bref, le 24 septembre 768, ses deux fils Charles (futur Charlemagne) et Carloman sont élus rois, le 9 octobre 768, par une assemblée populaire. Charles se voit attribuer la partie de territoire que possédait son père, et Carloman le royaume de leur oncle Carloman, frère de Pépin le Bref.
En 770, son frère refusant de l'aider, Charles est seul à combattre et à remporter une victoire complète sur les peuples d'Aquitaine aux velléités d'indépendance.
En 771, soit après un peu plus de trois années de règne et de paix relative entre les deux frères, Carloman meurt au palais carolingien de Samoussy, tout près de Laon. Dès le lendemain de sa mort, Charles s'empare du royaume de son frère en usurpant l'héritage de ses neveux. Gerberge, la veuve de Carloman, se réfugie en Italie, avec ses fils et quelques partisans. À l'âge de vingt-neuf ans, Charles est alors élu souverain de tout le royaume franc.


Extensions territoriales

Dans le royaume franc, les puissants accueillent des hommes libres qu'ils éduquent, protègent et nourrissent. L'entrée dans ces groupes se fait par la cérémonie de la recommandation : ces hommes deviennent des guerriers domestiques (vassus) attachés à la personne du senior. Le seigneur doit entretenir cette clientèle par des dons pour entretenir sa fidélité.

La monnaie d'or devenant rare du fait de la distension des liens commerciaux avec Byzance (qui perd le contrôle de la Méditerranée occidentale au profit des musulmans) la richesse ne peut guère provenir que de la guerre : butin ou terres conquises à redistribuer. En l'absence d'expansion territoriale les liens vassaliques se distendent. Pour se pérenniser, une puissance doit s'étendre. Depuis des générations, les Pippinides étendent ainsi leurs dominations, et leurs comtes s'enrichissant, cèdent des terres à leurs propres vassaux. Charles Martel et Pépin le Bref ayant récupéré les biens de l'Église, pour nommer évêques ou abbés des vassaux laïcs, ont les moyens d'être à la tête d'une armée sans égale dans l'Occident médiéval à cette époque, tout en stabilisant leurs acquis.

Charlemagne se retrouve avec le même problème : il doit s'étendre en permanence pour entretenir ses vassaux et éviter la dissolution de ses possessions. Pendant tout son règne, il tente de les fidéliser par tous les moyens : en leur faisant prêter serment, en leur allouant des terres (seule richesse de l'époque) qu'ils doivent lui restituer à leur mort, en envoyant des missi dominici pour les contrôler et pour surveiller ce qui se trame à travers son empire. Pour pérenniser son empire naissant, il doit chaque année réunir son armée et la lancer vers de nouvelles conquêtes.


Royaumes versant un tributUne fois seul maître du royaume franc, il agrandit son royaume vers le nord et l’est (Bavière, Saxe, Frise), vers l’ouest (Bretagne) et vers le sud (nord de l’Èbre en Espagne en 778, établissant des marches). Il fait, à partir de 772, une guerre acharnée aux Saxons, qui, commandés par Widukind, lui opposent une vigoureuse résistance: il n'achève de les soumettre qu'en 804 ; il se voit même contraint, pour prévenir leurs révoltes, d'en déporter un certain nombre.

À l'avènement de Charlemagne, l'Italie est sous domination byzantine depuis sa reconquète par Justinien en 535. La papauté est donc sous tutelle de l'Empire byzantin qui, accaparé dans sa lutte contre l'expansion de l'empire musulman, n'a plus les moyens de protéger Rome menacée par les Lombards. S'affranchissant de la tutelle Byzantine, la papauté se tourne donc vers les Francs. En 774, Charlemagne intervient et défait Didier, roi des Lombards qui menace de nouveau le pape, et s'empare de ses États. L'exarchat byzantin de Ravenne n'est tombé que 23 ans plus tôt et c'est donc une région très cultivée qui passe sous domination franque.

En 778, Charlemagne intervient en Espagne et, malgré un échec subi de la part des Vascons à Roncevaux par son arrière-garde, que commande Roland, présenté comme son neveu dans la célèbre chanson de geste qui porte son nom, il remporte plusieurs victoires sur les Sarrasins et réussit à conquérir toute la Catalogne.

L'annexion de la Frise orientale (la région s'étendant du Zuiderzee jusqu'à l'embouchure de la Weser) par les Francs ne fut acquise, en apparence, qu'après 782, voire 785. C'est à cette dernière date que Widukind, le chef de la résistance païenne des Saxons se soumit à Charlemagne. Néanmoins, la situation politique demeura tendue encore plusieurs années pour les Francs.

Le peuple, d'origine celtique, de Bretagne considère le roi des Francs comme un monarque étranger, et lui résiste de manière acharnée. En 786, Charlemagne envoie des forces considérables ravager la Bretagne, sans toutefois parvenir à la soumettre. Il essaye à nouveau en 799 puis en 811, mais à chaque fois sans succès.

En 788, il s'attaque à Tassillon, duc de Bavière, qui conspire contre lui avec les Saxons. Il le réduit à l'impuissance et ajoute ses États à son empire.

En 791, avec l'aide de son fils Pépin d'Italie, il mène contre les Avars une première expédition. En 795, il réussit à s'emparer de leur camp retranché, le Ring avar, avec un trésor considérable, fruit de plusieurs dizaines d'années de pillage. En 805, les derniers Avars rebelles sont définitivement soumis.


Couronnement impérial
Article détaillé : empire carolingien.
Le jour de Noël de l'an 800, Charlemagne est couronné empereur des Romains par le pape Léon III, à Rome, en la basilique Saint-Pierre. Il se montre courroucé que les rites de son couronnement soient inversés au profit du pape. En effet, ce dernier lui dépose subitement la couronne sur la tête alors qu'il est en train de prier, et ensuite seulement le fait acclamer et se prosterne devant lui. Une manière de signifier que c'est lui, le pape, qui fait l'empereur - ce qui anticipe sur les longues querelles des siècles ultérieurs entre l'Église et l'Empire. Selon Eginhard, le biographe de Charlemagne, l'empereur serait sorti furieux de la cérémonie : il aurait préféré que l'on suive le rituel byzantin, à savoir l'acclamation, le couronnement et enfin l'adoration - c'est-à-dire, selon les Annales Royales, le rituel de la proskynèse (prosternation), le pape s'agenouillant devant l'empereur. C'est en se souvenant de cet épisode que Napoléon prend soin, un millénaire plus tard, lors de son couronnement en présence du pape, de se poser la couronne lui-même sur la tête.

Mais l'empire byzantin refuse de reconnaître le couronnement impérial de Charlemagne, le vivant comme une usurpation. Charles et ses conseillers objectent que l'empire d'Orient étant tombé aux mains d'une femme, l'impératrice Irène de Byzance, cela équivaut à une déshérence pure et simple du titre impérial, qui ne peut être assumé que par un mâle. Avec le traité de paix d’Aix-la-Chapelle en 812, l’empereur d'Orient Michel Ier Rhangabé daigne accepter vraiment de reconnaître le titre impérial de Charlemagne et de ses successeurs, et encore, en utilisant des formules détournées évitant de se prononcer sur la légitimité du titre, telles que : « Charles, roi des Francs (...), que l'on appelle leur empereur. »



Charlemagne considère que la dignité impériale ne lui est conférée qu'à titre personnel, pour ses exploits, et que son titre n'est pas appelé à lui survivre. Dans ses actes, le souverain se titre « empereur gouvernant l’Empire romain, roi des Francs et des Lombards » (Karolus, serenissimus augustus, a Deo coronatus, magnus et pacificus imperator, Romanum gubernans imperium, qui et per misericordiam Dei rex Francorum et Langobardorum). Dans son testament, en l'an 806, il partage l'empire entre ses fils, suivant la coutume franque, et ne fait aucune mention de la dignité d'empereur. C'est seulement en 813, quand il n'a plus qu'un seul fils encore vivant, le futur Louis le Pieux, que Charlemagne décide dans son testament du maintien de l'intégralité de l'empire et du titre impérial.

Selon les lettrés de l'époque, comme Alcuin, le prince idéal doit avoir un but religieux, et lutter contre les hérétiques et les païens, y compris hors des frontières. Mais il doit avoir aussi un but politique : ne pas se contenter de la dignité royale, et devenir empereur d'Occident. Léon III va dans ce sens, mais pour lui le pouvoir spirituel l'emporte sur le pouvoir temporel, ce qui explique cette organisation lors du couronnement de Charlemagne.


Restructuration de la société agricole et féodalité
À partir de 800, les campagnes se font plus rares et le modèle économique franc basé sur la guerre n'est plus viable.

L'agriculture est encore largement inspirée du modèle antique esclavagiste. Mais les esclaves ont une productivité faible, car non intéressés aux résultats de leur travail, et sont coûteux en saison morte. En période de paix, nombreux sont les hommes libres qui choisissent de poser les armes pour le travail de la terre, plus rentable. Ceux-ci confient leur sécurité à un protecteur, contre ravitaillement de ses troupes ou de sa maison. Certains arrivent à conserver leur indépendance, mais la plupart cèdent leur terre à leur protecteur, et deviennent exploitants d'une tenure (ou manse), pour le compte de ce dernier.

Inversement, les esclaves sont émancipés en serfs, et deviennent plus rentables. Cette évolution se fait d'autant mieux que l'Église condamne l'esclavagisme entre chrétiens. La différence entre paysans libres et ceux qui ne le sont pas s'atténue.

La frappe de monnaie d'argent, depuis plusieurs générations, et son homogénéisation en 781 par Charlemagne, est un progrès énorme. Sans monnaie, le paysan ne produisait que ce qu'il lui fallait pour survivre et pour le versement d'une partie de sa production à son seigneur. Avec la monnaie, il peut vendre des surplus de production.

Les carolingiens ont pris d'autres mesures pour favoriser le commerce: ils entretiennent les routes, favorisent les foires... Cependant, ce commerce est étroitement encadré (les prix sont fixés depuis 794, l'exportation des armes est prohibée) et taxé. le but initial est d'avoir accès à des produits précieux afin d'entretenir ses vassaux. La restructuration de la société agricole est en germe mais elle ne se concrétise pas avant la révolution agricole de l'an 1000.


Fin de règne
En 813, il associe son fils Louis à l'empire. Au lendemain de sa mort en 814, le vaste empire de Charlemagne est borné à l'ouest par l'océan Atlantique (sauf la Bretagne), au sud, par l'Èbre, en Espagne, par le Volturno, en Italie ; à l'est par la Saxe, la rivière Tisza, les contreforts des Carpates et l'Oder ; au nord par la Baltique, le fleuve Eider, la mer du Nord et la Manche.

En 1165, Charlemagne est mis au nombre des saints par l'antipape Pascal III. Sa fête est fixée au 28 janvier. La papauté qui suit ne se prononce jamais sur la légitimité de la canonisation de Charlemagne, et son culte reste toléré.

Il est le patron de l'université de Paris, qui le fête encore annuellement au XIXe siècle. L'Association des lauréats du Concours général, en France, tient toujours son repas annuel aux environs de la Saint-Charlemagne.


Chronologie

2 avril 742 : Naissance de Charlemagne.
768 : Début du règne de Charlemagne, roi des Francs. Couronnement à Noyon. Il règne avec son frère Carloman Ier jusqu’en 771.
770 : Charlemagne remporte une victoire complète sur les peuples d'Aquitaine, qui voulaient se rendre indépendants.
771 : Charlemagne règne seul, après la mort de son frère Carloman Ier.
772 : Début des guerres de Saxe.
774 : Soumission des Lombards.
778 : Début des guerres contre les Maures.
788 : Diète d'Empire à Ingelheim: La Bavière perd son indépendance. Tassilon fut condamné à mort.
25 décembre 800 : Charlemagne, roi des Francs, est couronné empereur d’Occident à Rome par le pape Léon III. Début du nouvel Empire d'Occident.
804 : Soumission des Saxons après 32 ans de guerres.
810 : Charlemagne s'installe définitivement à Aix-la-Chapelle.
812 : Par le traité d’Aix-la-Chapelle, l’empereur d'Orient Michel Ier reconnaît Charlemagne comme empereur d’Occident.
813 : Il associe son fils Louis à l'empire.
28 janvier 814 : Mort de Charlemagne

La renaissance carolingienne
Article détaillé : Renaissance carolingienne.

Les lettrés du temps utilisent le terme renovatio pour qualifier le mouvement de renouveau en Occident qui caractérise la période carolingienne, après deux siècles de déclin.

Depuis la chute de l'Empire romain, en 476, les rois Ostrogoths, fortement romanisés, respectent le patrimoine culturel latin et s'entourent de lettrés tels que Cassiodore ou Boèce. L'isolement est de courte durée puisque, dès 535, l'empereur byzantin Justinien réussit à reconquérir l'Italie.

L'exarchat de Ravenne et des lettrés, tels Cassiodore, préservent et enrichissent les connaissances qui sont conservées dans les bibliothèques italiennes depuis la chute de l'Empire romain. Au VIIIe siècle, l'exarchat est soumis à la pression des Lombards, qui profitent du fait que les Byzantins, accaparés par leur lutte contre les musulmans, ne peuvent plus protéger l'Italie. Rome s'affranchit alors de la tutelle byzantine. Les tensions entre Rome et Byzance s'aggravent, et le premier iconoclasme, ou Querelle des Images, fait fuir de nombreux artistes byzantins à Rome où l'art se développe rapidement. L'exarchat de Ravenne tombe aux mains des Lombards seulement en 751 : ils administrent l'Italie du nord, mais ne détruisent pas plus le patrimoine culturel que ne l'ont fait avant eux les Ostrogoths. Rome donne donc tout son soutien à la constitution d'un empire d'Occident capable de défendre la papauté contre les Lombards et les Byzantins. Dès 774, Charlemagne vainc les Lombards et prend ainsi le contrôle de l'Italie du nord et de son précieux patrimoine culturel.

La chute du royaume Wisigoth, lors de l'invasion de l'Espagne par les Sarrasins, fait que de nombreux intellectuels et ecclésiastiques, comme Théodulf d'Orléans ou Benoît d'Aniane, rejoignent la cour de Pépin le Bref. Les Carolingiens bénéficient ainsi de connaissances venues du royaume qui se voulait l'héritier de l'Empire romain et le conservateur de sa culture.


Depuis le VIe siècle, le monachisme est très fortement développé en Irlande et en Northumbrie. Les monastères irlandais conservent les connaissances latines et grecques, et sont le siège d'une vie intellectuelle intense. Les invasions perpétrées par les Vikings font venir des îles britanniques des érudits qui contribuent, avec l'instauration de la règle de saint Benoît d'Aniane, à l'essor de la vie monastique dans le royaume carolingien.

Cette poussée monastique et la facilitation de l'écriture aboutissent à un meilleur partage des connaissances, qui sont avec le développement des pèlerinages, les raisons du puissant développement démographique, technique et culturel de toute l'Europe autour de l'an mil (renaissance ottono-clunisienne). Ainsi, de nombreux érudits de toute l'Europe viennent à la cour de Charlemagne et, en y partageant leurs connaissances, déclenchent la renaissance carolingienne. Parmi ceux-ci, on compte :

Alcuin, arrivé d’Angleterre en 782, est l’un des principaux conseillers de l’empereur. Il participe activement au renouveau biblique : la bible d’Alcuin est l’un des plus anciens manuscrits d’Occident. Il institue à Aix-la-Chapelle une école palatine pour former les futures élites laïques et religieuses. Il met en place un vaste programme d'éducation reprenant la structure des sept arts libéraux de Martianus Capella, Cassiodore, Boèce, transmise par Bède le Vénérable.
Théodulf, Wisigoth (originaire de l’actuelle Espagne), poète, théologien, s’oppose à Constantinople sur la question de l’iconoclasme.
Benoît d'Aniane qui instaure une réforme religieuse en Aquitaine, puis unifie la liturgie en 817, forme des centaines de moines qui vont essaimer dans tout l'empire répandant la règle bénédictine.
Eginhard, historien et biographe de Charlemagne (voir ci-dessous),
Paul Diacre, auteur d'une histoire des Lombards,
Pierre de Pise, lettré italien.

Au début de son règne, Charlemagne n’a pas de lieu de résidence fixe. Il se déplace avec sa cour de villa en villa comme celles de Metz ou de Thionville où il rédigera un premier testament en 805.

L’empire est administré par les missi dominici, qui vont par deux : un comte et un évêque. Ces hauts commissaires sont chargés de visiter chaque année toutes les provinces de son vaste empire et de faire respecter partout le pouvoir central selon les capitulaires. Ces capitulaires sont des directives élaborées à la cour au cours de grandes assemblées appelées plaids. Sur le modèle des Annales maximi de la république romaine, un clerc tient à jour la chronique des événements du règne, consignés dans les Annales regni Francorum.

À partir de 790, l'empereur réside le plus souvent à Aix-la-Chapelle qui devient capitale de l'empire carolingien. Il entretient de très bonnes relations avec le calife abasside de Bagdad, Haroun ar-Rachid, son allié de fait contre l'émirat ommeyyade dissident de Cordoue qui contrôle l'Espagne, mais aussi contre l'empire byzantin. Il reçoit de lui en cadeau, entre autres, un éléphant blanc nommé Abul-Abbas, en 797 ou 801 selon les sources. Le calife l'assure en outre que la pleine liberté resterait assurée aux pèlerins chrétiens se rendant à Jérusalem.



Charlemagne met en place une monnaie unique dans l’empire, et développe l’utilisation de l’écrit comme moyen de diffusion de la connaissance, et particulièrement l’usage de la langue latine.

Les scriptoria se développent dans les abbayes carolingiennes : Saint-Martin de Tours, Corbie, Saint-Riquier, etc. Le succès de ces ateliers de copiage est rendu possible grâce à l’invention d’une nouvelle écriture, la minuscule Caroline, qui gagne en lisibilité, car les mots sont séparés les uns des autres, et les lettres mieux formées. L’Évangile de Godescalc, un évangéliaire écrit par un scribe franc entre 781 et 783 sur ordre de Charlemagne, est le premier exemple daté d’écriture minuscule caroline.

À sa cour, il encourage l'étude de certains auteurs de l’Antiquité, et Platon y est connu. (Aristote ne sera redécouvert qu’à partir du XIIe siècle en Occident). En 789, il promulgue le capitulaire Admonitio generalis qui ordonne que soit créée dans chaque évêché une école destinée aux enfants laïcs.

Sous son règne, l'art préroman apparaît, et un bon nombre de cathédrales sont construites dans tout l’empire. Elles seront pour la plupart toutes reconstruites lors de la renaissance ottono-clunisienne et au XIIe siècle. Certains de ces monuments reprennent le plan hexagonal des églises d’Orient. La chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle en est un exemple, ainsi que la petite église de Germigny-des-Prés entre Orléans et Saint-Benoît-sur-Loire.

L’héritage administratif de Charlemagne sera repris dans les Flandres, ainsi que par les Normands qui vont appliquer ces principes après leur conquête de l'Angleterre.

Précédé par Charlemagne Suivi par
fondation de l'Empire empereur d'Occident
Louis Ier le Pieux


Généalogie
Articles détaillés : Généalogie des Carolingiens et des Pépinides.

Ascendance
┌─ Charles dit Martel (v.685-† 741), maire du palais d’Austrasie (719),
│ maire du palais de Neustrie (719), maire du palais de Bourgogne (719)
┌─ Pépin III dit le Bref (v.715-† 768), maire du palais de Bourgogne (741),
│ │ maire du palais de Neustrie (741), maire du palais d’Austrasie (747),
│ │ roi des Francs (751)
│ └─ Rotrude de Tréves (?-?)

Charles Ier dit le Grand ou Charlemagne

│ ┌─ Caribert ou Héribert (?-?), comte de Laon
└─ Bertrade ou Berthe de Laon dite au Grand Pied (?-† 783)
└─ Gisèle. (?-?)

Descendance
Charles Ier dit le Grand ou Charlemagne
1) x 768 Himiltrude
├─ Alpaïs (?-?)
└─ Pépin dit le Bossu ( ca 770-811), enfermé à l’abbaye de Prüm en 792 après une révolte contre son père Charlemagne en 791

2) x 770 Désirée de Lombardie (cf. Lombardie), répudiée un an après son mariage pour un motif inconnu, sans descendance

3) x ca 771 Hildegarde de Vintzgau (cf. Agilolfing) femme d’une des plus
│ nobles familles de la nation des Suèves

├─ Charles le jeune (ca 772-811)
├─ Adélaïde (?-774)
├─ Rotrude (ca 775-6 juin 810), fiancée pendant six ans à Constantin VI, fils de l’impératrice Irène
│ x Rorgon Ier du Maine (cf. Rorgonides)
│ │
│ └─Louis (?-† 867), abbé de Saint-Denis, Saint-Riquier, Saint-Wandrille. Chancelier de Charles le Chauve.

├─ Pépin d'Italie (777-810), roi d’Italie (781-810) (cf. Herbertiens)
│ x Rothais
│ │
│ └─ Bernard d'Italie dit Bernard Martel, roi d'Italie.
│ x Cunégonde de Gellone, fille de Guillaume de Gellone (Saint Guilhelm), et de Cunégonde d’Austrasie
│ │
│ └─ Pépin II d'italie, ancêtre de la lignée des comtes de Vermandois

├─ Louis Ier dit le Pieux (778-840), roi d’Aquitaine (781-814), empereur d’Occident (814-840)
│ 1) x 793 Theudelinde de Sens
│ 2) x 798 Ermengarde de Hesbaye
│ 3) x 819 Judith (cf. Welfs)

├─ Lothaire (778-779), frère jumeau de Louis
├─ Berthe (ca 779-823)
│ x 795 Angilbert de Ponthieu dit Saint Angilbert, abbé de Saint-Riquier
│ │
│ ├─ Nithard
│ └─ Harmid

├─ Gisèle (781-ap. 814)
└─ Hildegarde (782-783)

4) X 783 Fastrade de Franconie

├─ Théodrade (ca 785-ca 853), abbesse d’Argenteuil
└─ Hiltrude (ou Rotrude, Rothilde)) (ca 787-?), abbesse de Faremoutiers

5) X ca 795 Luitgarde d'Alémanie, sans descendance

6) concubine Madelgarde

└─ Rothilde ou Ruothilde ou Clotilde (790-852), abbesse de Faremoutiers

7) concubine ???

└─ Rothaide (v.784-ap.814)

Cool concubine ca 808 Gerswinde de Saxe ou Gersuinthe

└─ Adeltrude (?-?)

9) concubine ca 800 Régina

├─ Drogon (801-855), abbé de Luxeuil (820), puis évêque de Metz,
│ vicaire du Saint-Siège (844)
└─ Hugues (802-844), abbé de Saint-Quentin (822-823), archichancelier
de Louis le Pieux (834-840), abbé de Lobbes et Saint-Bertin (836)

10) concubine ca 806 Adelinde ou Adélaïde

└─ Thierry ou Théodoric (807-ap. 818), clerc

Le monogramme de Charlemagne

Charlemagne apprend à écrire tardivement, et ne parvient jamais à maîtriser cette difficile technique, ce qui motive la création d’une école du palais, afin que les hommes devant le servir soient à même de rédiger des rapports. Cependant, afin de lui permettre de signer autrement que d’une simple croix, Eginhard lui apprend à tracer ce signe simple, un monogramme, qui contient toutes les lettres de son nom, Charles (Karolus en latin). Les consonnes sont sur les branches de la croix, les voyelles contenues dans le losange central (A en haut, O est le losange, U est la moitié inférieure).

Bien que ne sachant pas écrire, Charlemagne sait lire. Sa langue maternelle est le francique, mais il parle couramment le latin et le grec. La vie de Charlemagne est relatée par le moine Eginhard, qui le suit tout au long de sa vie (voir l'article général Les Carolingiens)

La figure de Charlemagne est idéalisée dans la culture médiévale, notamment au travers des chansons de geste, dans lesquelles il fait partie des Neuf Preux :

Articles détaillés : Neuf Preux et Bataille du bois des Héros.

Charlemagne vu par...

Saint-Just, dans le chant I de son poème Organt, Saint-Just fait allusion à Charlemagne en ces termes :

« Il prit un jour envie à Charlemagne
De baptiser les Saxons mécréants :
Adonc il s’arme, et se met en campagne,
Suivi des Pairs et des Paladins francs.
Monsieur le Magne eût mieux fait à mon sens
De se damner que de sauver des gens,
De s’enivrer au milieu des Lares,
De caresser les Belles de son temps,
Que parcourir maints rivages barbares,
Et pour le Ciel consumer son printemps. »

Éginhard, dans Le couronnement de Charlemagne. Chroniqueur franc, ami et conseiller de Charlemagne, Éginhard a écrit sur lui une biographie plutôt élogieuse. En voici un extrait :

« Venant à Rome pour rétablir la situation de l’Église, qui avait été fort compromise, il y passa toute la saison hivernale. Et, à cette époque, il reçut le titre d’empereur et d’auguste. Il y fut d’abord si opposé qu’il s’affirmait ce jour-là, bien que ce fut celui de la fête majeure, qu’il ne serait pas entré dans l’église, s’il avait pu savoir à l’avance le dessein du pontife. »


Honneurs posthumes

Un bâtiment de la Commission Européenne à Bruxelles a également pris son nom en référence au boulevard du même nom qui sépare ce bâtiment du Berlaymont (Centre névralgique de la Commission européenne).
Une statue de Charlemagne devant la Cathédrale Notre-Dame de Paris et une autre sur le boulevard d’Avroy à Liège.
un immense vitrail dans la salle d'honneur de la gare de Metz
Une statue équestre de Charlemagne (réalisée par Agostino Cornacchini) dans le grand hall de la basilique Saint-Pierre au Vatican.
Chaque année, un prix Charlemagne est décerné à une personnalité qui a œuvré en faveur de l’Europe à Aix-la-Chapelle. En 2006, le prix a été décerné au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
Le général de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer ont pensé au partage de l’empire carolingien (Verdun, 843) lors de la cérémonie de réconciliation entre la France et l’Allemagne dans la cathédrale de Reims.
Un grand lycée parisien s’appelle le Lycée Charlemagne.Idem à Thionville.
Un nombre incalculable de rues, d’écoles, d’associations culturelles, de bâtiments communaux, ou encore d’entreprises utilisent le nom de Charlemagne et de ses ancêtres dans les communes de Herstal, Jupille, Metz (lieu de résidence d’une bonne partie de la dynastie des Mérovingiens et des Carolingiens à travers les siècles).
Une division SS prit le nom de Division Charlemagne.
La Route Charlemagne qui passe par Laon, Vervins, Hirson et en Belgique par Chimay, Couvin, Philippeville, Dinant, Liège et arrive à Aix-la-Chapelle.
la chanson Française "Sacré Charlemagne", (Qui a eut cette idée folle, un jour d'inventer l'école...)" interprêtée par France Gall fut un grand succès des années 1960...
une pièce de monnaie française avait pour revers le chef de Charlemagne...

Bibliographie
Généralités
Pierre Riché, Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe, 1983
Pierre Riché, De Charlemagne à Saint Bernard : culture et religion, Paradigme, coll. « Varia », Caen, 1995, 223 p. (ISBN 2-86878-155-1)
Philippe Depreux, Charlemagne et les Carolingiens 687-987, Talandier, Paris, 2002, 159 p. (ISBN 2-235-02320-7)
Études scientifiques générales
Charlemagne, l'empereur des temps hostiles, Olivier Hanne, Éditions Giovanangeli, 2006, Paris, 144 pages.


Arthur Kleinclausz, Charlemagne, Talandier, Paris, 1935 (réimpr. 2005), 565 p. (ISBN 2-84734-212-5)
Henri Pirenne, Mahomet et Charlemagne, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige / Grands textes », Paris, 1937 (réimpr. 1992, 2005), 224 p. (ISBN 2-13-054885-7)
Robert Folz, Le Couronnement impérial de Charlemagne : 25 décembre 800, Gallimard, coll. « Folio / Histoire », Paris, 1989, 348 p. (ISBN 2-07-032544-X)
Renée Mussot-Goulard, Charlemagne, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », Paris, 1984 (réimpr. 1992, 1998), 126 p. (ISBN 2-13-044225-0)
Jean Favier, Charlemagne, Fayard, Paris, 1999 (réimpr. 2002), 769 p. (ISBN 2-213-60404-5)
Éric Vanneufville, Charlemagne : Rome chez les Francs, France-Empire, coll. « Histoire », Paris, 2000, 226 p. (ISBN 2-7048-0900-3)
Reynald Seycher et Ray Saint-Yves, Charlemagne Empereur d'Occident - Du royaume franc à l’empire carolingien (ISBN 2-912064147)
Alessandro Barbero (trad. Jérôme Nicolas), Charlemagne : un père pour l'Europe, Payot & Rivages, coll. « Biographie Payot », Paris, 2004, 475 p. (ISBN 2-228-89888-0)


Source : Wikipedia

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Message par Jycé Sam 9 Juin 2018 - 17:28

François 1 er

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Né le 12 septembre 1494 à 22h00
à Cognac (France)
Soleil en 28°43 Vierge, AS en 27°13 Gémeaux,
Lune en 27°09 Verseau, MC en 28°23 Verseau
Numérologie : chemin de vie 3


Taille : 2m00 (6' 6½")

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Message par Jycé Sam 9 Juin 2018 - 17:30

Biographie du Roi de France FRANCOIS 1er

François Ier (12 septembre 1494 - 31 mars 1547), dit le père et restaurateur des Lettres, est sacré roi de France en 1515 dans la cathédrale de Reims, et règne jusqu'à sa mort en 1547. François Ier est considéré comme le monarque emblématique de la période de la Renaissance française. Son règne permit un développement important des arts en France.

François 1er mesurait dit-on 2 mètres.

J'ai oui dire ;2,06 mètres

Jeunesse
Frère cadet de Marguerite de Navarre (1492 - 1549), François Ier appartient à la branche de Valois-Angoulême de la dynastie capétienne. Il est né le 12 septembre 1494 à Cognac (Charente). Son prénom lui vient de son parrain, François de la Rochefoucauld. Il est le fils de Charles d'Angoulême (1459 – 1er janvier 1496) et de Louise de Savoie (11 septembre 1476 - 22 septembre 1531); son père était le cousin germain de son prédécesseur Louis XII et le petit-fils de la duchesse de Milan Valentine Visconti.

Quand le jeune François accède au trône en 1515, il a l'image d'un roi humaniste. Il choisit comme emblème la salamandre. Alors que ses deux prédécesseurs, Charles VIII et Louis XII, ont consacré beaucoup de temps à l'Italie, ils n'ont pas saisi le mouvement artistique et culturel qui s'y développait. Ils plantèrent néanmoins le décor qui permit ultérieurement l'épanouissement de la Renaissance en France.

Le contact entre les cultures italienne et française pendant la longue période des campagnes d'Italie, introduisent de nouvelles idées en France au moment où François reçoit son éducation. Nombre de ses précepteurs, notamment Desmoulins, son professeur de latin, et Christophe de Longueuil inculquèrent au jeune François un enseignement très inspiré de la pensée italienne. La mère de François, aussi, s'intéressait de près à l'art de la Renaissance et transmit cette passion à son fils. On ne peut pas affirmer que François reçut une éducation humaniste ; en revanche, il reçoit une éducation qui le sensibilise, plus que tout autre de ses prédécesseurs, à ce mouvement intellectuel.

Mariages
Le 18 mai 1514, il épouse Claude de France (1499-1524), fille du roi Louis XII et d'Anne de Bretagne.
Le 7 août 1530, il épouse en secondes noces Éléonore de Habsbourg (1498-1558) sœur de Charles Quint, veuve du roi Emmanuel 1er de Portugal et fille de Philippe 1er de Habsbourg et de la reine Jeanne Ie d'Espagne

Descendance
Louise (1515 - 1517).
Charlotte (1516 - 1524).
François (28 février 1518 - 10 août 1536) 1er dauphin.
Henri II (31 mars 1519 - 10 juillet 1559).
Madeleine (10 août 1520 - 2 juillet 1537). Elle épouse Jacques V, roi d'Écosse (1512-1542).
Charles (22 janvier 1522 - 9 septembre 1545).
Marguerite (5 juin 1523 - 14 septembre 1574). Elle épouse en 1559 Emmanuel-Philibert (1528-1580), duc de Savoie.
Descendance illégitime :

Nicolas d'Estouteville, seigneur de Villecouvin.

Emblème

La salamandre, emblème de François Ier au château de ChambordLa salamandre, emblème de François Ier, symbolise le pouvoir sur le feu, donc sur les hommes et sur le monde. La devise Nutrisco & extinguo (« Je m'en nourris et je l'éteins »), qui accompagne parfois cet emblème, prend tout son sens lorsqu'on se réfère au pouvoir sur le feu. On la retrouve sur énormément de plafonds et de murs du château de Chambord et sur les armes de la ville du Havre. Cet animal un peu magique est censé éteindre les mauvais feux et attiser les bons.


Source : Wikipedia

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Message par Jycé Sam 9 Juin 2018 - 17:32

André le Géant

Place des grands Hommes 81f15b5365dca5c5a78f1050b475b897

Né le 19 mai 1946 12h (inconnue)
à Grenoble (France)
Soleil en 27°51 Taureau, Lune en 4°07 Capricorne
Astrologie chinoise : Chien de Feu
Numérologie : chemin de vie 8


Taille : 2m24 (7' 4")

Place des grands Hommes N5auvvfKUr74

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Message par Jycé Sam 9 Juin 2018 - 17:38

Biographie d'ANDRE LE GEANT (2m24)

André Roussimoff, dit le géant Ferré (mais aussi connu sous le nom d'André the Giant en Amérique du Nord) (19 mai 1946, Coulommiers (France) - 27 janvier 1993, Paris) fut une star du catch aux États-Unis grace à la fameuse carrière avec la WWE (anciennement la WWF - World Wrestling Federation). C'est, avec son entraîneur Édouard Carpentier, l'un des seuls français à avoir fait carrière dans le monde du catch nord-américain. C'est également l'une des rares personnalités françaises à être plus connues et populaires dans le reste du monde que dans son propre pays. Son père était d'origine bulgare et sa mère polonaise. Il souffrait d'acromégalie. André est décédé d'une crise cardiaque à Paris en 1993 quelques jours après le décès de son père, Boris.

André est né à Coulommiers, en Seine et Marne, car la grossesse à donné quelques problèmes à la mère d'André, Marianne lors de l'accouchement.

Les chiffres qui ont circulé à son sujet de 2,23 m ou 2m24 (7 pieds, 4 pouces) et 245 kilogrammes (540 livres anglo-saxonnes) étaient néanmoins exagérés, afin de rendre le personnage encore plus impressionnant. En réalité, on pense qu'André mesurait environ 2,18 m pour un poids compris entre 170 et 200 kg. Mais son employeur Vince McMahon, propriétaire de la WWE, souhaitait le promouvoir comme « le plus grand athlète du monde ». Or à la même époque, le véritable plus grand athlète du monde était le basketteur Kareem Abdul-Jabbar qui mesurait 2,18 m (7 pieds, 2 pouces), d'où la nécessité de tricher sur la taille d'André.

Remarqué par Édouard Carpentier (un ancien catcheur devenu manager) à l'âge de 17 ans alors qu'il faisait un déménagement à Paris grâce à sa taille imposante, André débute dans le monde du catch en 1970 et devient dès la même année champion par équipe de la fédération IWA. Il catche principalement au Canada et au Japon, sous divers noms insistant sur sa stature.

Sa carrière décolle véritablement en 1973 lorsque Édouard Carpentier le présente à Vince McMahon Sr., président de la WWE (fédération de catch qui prendra ensuite le nom de WWF sous la direction du fils de Vince, Vince McMahon, et s'appelle aujourd'hui WWE). Il débute au Madison Square Garden de New York sous le nom de André the Giant, et fait immédiatement sensation grâce à son physique hors norme, mais également sa mobilité surprenante pour un homme de cette corpulence.

André devient rapidement une star du catch. Il fut le premier catcheur à faire la couverture du plus grand magazine de sport américain en 1981, Sports Illustrated et surtout, le premier sportif français qui ait eu autant de pages. Le deuxième fut Yannick Noah lors de sa finale gagnée à Roland Garros.

Néanmoins, il ne remportera qu'une seule fois la ceinture de champion du monde des poids lourds de la WWF, devenant le seul français de l'histoire du catch à avoir obtenu ce titre.

Dans les années 1980, avec l'arrivée d'Hulk Hogan, André perdait de sa mobilité et McMahon avait besoin d'un successeur. Hogan et André deviennent donc rivaux sur les rings. En 1987 se tient un des grands affrontements de l'histoire du catch : Wrestlemania III, qui se déroule au Silverdome de Pontiac dans le Michigan devant 93 000 spectateurs (un record d'audience pour un spectacle en salle aux États-Unis, qui ne fut battu que par une visite du Pape Jean-Paul II) et des millions de téléspectateurs. L'événement de la soirée est le match entre André et Hogan pour le titre de champion du monde des poids lourds. Hogan détrône André après l'avoir soulevé puis projeté au tapis.

Comme toutes les personnes atteintes de gigantisme, André souffre de nombreux problèmes de santé qui l'éloignent des rings. Il continue néanmoins de catcher en Asie, jusqu'en décembre 1992 mais ses matchs sont très différents : les mouvements lui étant devenus douloureux, André est alors quasiment immobile lors des combats.

En janvier 1993, le géant s'éteint dans sa chambre d'hôtel à Paris où il s'était déplacé pour assister à l'enterrement de son père quelque jours plutôt.


Le personnage
À sa mort, la WWF crée, pour lui rendre hommage, le WWF Hall of Fame dont il sera le premier membre. Par la suite, d'autres noms légendaires rejoindront le sien au Panthéon des plus grandes stars du catch.
André Roussimoff reste dans l'histoire du catch comme le lutteur le plus impressionnant à avoir mis le pied sur un ring. Aucun des géants qui l'ont suivi (Giant Gonzalez, Giant Haystacks, The Giant, Giant Singh) n'a atteint comme lui le statut d'icône de la culture populaire.
André était connu pour être un bon vivant et un homme d'une grande gentillesse. C'est probablement ce qui fait de lui le catcheur le plus aimé de tous, à la différence d'Hulk Hogan, très populaire certes, mais également considéré par bon nombre de fans comme un homme égocentrique et antipathique dans la vie réelle.
Il affirmait n'avoir jamais testé toute l'étendue de sa force de peur de blesser quelqu'un. On sait néanmoins qu'il était capable de renverser une voiture à lui seul. Une de ses plus célèbres photos le montre en train de soulever 4 jeunes femmes simultanément à la force des bras. La force d'André était bien réelle, et bon nombre de ceux qui l'ont affronté en avaient réellement peur.

Anecdotes
En 1987 sort Princess Bride, un film d'aventures signé Rob Reiner. André y tient le rôle de Fezzik, un géant un peu benêt, amateur de rimes, doté d'une force surhumaine et d'un grand cœur. Le film a aujourd'hui un statut culte et la prestation d'André, à défaut de révéler un grand talent d'acteur, lui a permis de gagner l'affection d'un public plus large que celui des seuls amateurs de catch. Il a aussi joué dans Conan le destructeur, La Mère idéale (1994), dans deux épisodes de l'Homme qui valait trois milliards, etc.


Source : Wikipedia

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