Il était une fois l'Hermione
Elodie Notre Amie :: Histoire et Découvertes - Aviation - Navires - Contes et Légendes :: Il était une fois des navires
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Re: Il était une fois l'Hermione
Bande annonce du départ de l'Hermione le 18/04/2015
https://www.dailymotion.com/video/x2mrbk1_hermione-la-grande-traversee_tv
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Re: Il était une fois l'Hermione
Digilap' a écrit:
Jycé pour ces superbes photos et ce magnifique reportage.
C'est par chez toi, tu sera sur place ??
A bientôt
Digilap' / Rémy
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Re: Il était une fois l'Hermione
C'est dans ma ville de naissance, Je serai sur place le jour du retour, jour de mon anniversaire.....
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Re: Il était une fois l'Hermione
Hollande et Obama souhaitent "bon vent" à l'"Hermione"
Grand jour pour l'"Hermione", réplique du navire qui emmena en 1780 La Fayette aux Etats Unis, avec son départ pour l'Amérique ce samedi soir, adoubée par François Hollande et Barack Obama comme le symbole de plus de deux siècles "d'amitié franco-américaine".
Le président François Hollande a visité la frégate à quai, au mouillage de l'Ile d'Aix (Charente-Maritime) d'où elle doit appareiller à 22H30, avant de prononcer un discours lyrique à Fouras-les-Bains, après un bref bain de foule. Au pied du Fort Vauban, il a ainsi célébré la frégate "inspirée de l'esprit des Lumières qui porte l'amitié entre la France et les Etats-Unis". Le chef de l'Etat a ensuite cité La Fayette:
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l'indifférence ou la résignation
enchaînant par un message d'actualité aux Français: "Et encore aujourd'hui, pour que la France puisse avancer, il faut vaincre la résignation, l'indifférence, il faut faire preuve de volonté, d'engagement".
Message d'Obama
Dans un message lu en français par le consul des Etats-Unis à Bordeaux, Thomas Wolf, Barack Obama a célébré à son tour "les liens indéfectibles d'amitié et de solidarité" entre les deux pays. "Notre partenariat avec la France en fait le plus ancien allié de notre Nation", a déclaré le chef de la Maison Blanche avant de conclure par un message à l'équipage de l'"Hermione":
Bon vent, mer calme et bon voyage!
Malgré une méteo incertaine, des dizaines de milliers de visiteurs sont venus saluer sur les berges de l'estuaire de la Charente le départ de l'"Hermione" et de ses 80 membres d'équipage.
Toute la journée, l'équipage s'est affairé sous un ciel bas et gris aux derniers préparatifs sur l'"Hermione", où peu avant midi, le drapeau américain a été hissé aux côtés du drapeau français à la poupe du trois mâts.
Avant de rejoindre le mouillage de l'Ile d'Aix vers 20H30, l'"Hermione" doit encore effectuer une remontée de la Charente, escortée pour sa sortie de l'estuaire par l'"escadron La Fayette", deux Mirage-2000 de la Base aérienne-125 d'Istres (Bouches-du-Rhône), créé en hommage à La Fayette.
Point d'orgue de ces festivités populaires, un feu d'artifice sera tiré entre Port-des-Barques, Fouras et l'Ile d'Aix au-dessus du Fort Vauban, une heure avant l'appareillage de la frégate.
La Marine nationale, partenaire du projet depuis l'origine, a fourni quatre marins pour la traversée et, pour l'escorter le jour du départ, la frégate de lutte anti-sous-marine "Latouche-Tréville", du nom du lieutenant de vaisseau et futur vice-amiral commandant de l'"Hermione" lors de la mission historique de 1780.
Yann Cariou, 53 ans, commandant de la réplique du XXIème siècle, a lui-même servi dans ses rangs durant plus de trente ans. Son équipage, outre des marins aguerris, comprend 59 bénévoles, dont de nombreux étrangers et un tiers de femmes.
235 ans, presque jour pour jour après l'original, la réplique de l'"Hermione" entamera un périple de six semaines et 7.500 miles (13.000 km) dans l'Atlantique nord.
Coque de 45 m de long, grand mât culminant à 54 m, 2.200 m2 de voilure, 25 km de cordes et vitesse maximale de 14 noeuds (26 km/h) toutes voiles déployées, avec cette frégate, le "pacha" table sur une vitesse moyenne de 4,5 noeuds.
Sauf vents contraires, l'"Hermione" accostera le 5 juin à Yorktown pour la première de ses onze escales sur la côte est, avant Baltimore,
New York, Annapolis, Philadelphie, Newport, Boston, etc...
Yorktown, une escale chargée de symboles puisque les "patriotes" américains et leurs alliés français y ont remporté la bataille décisive contre l'armée anglaise le 19 octobre 1781.
Apothéose à New York
Apothéose des célébrations côté américain: l'arrivée de l'"Hermione" dans la baie de New York, escortée de centaines de bateaux à voile ou à moteur, pour la grande parade du 4 juillet, jour de l'Indépendance américaine, sous l'oeil de la statue de la Liberté.
Merci à http://france3-regions.francetvinfo.fr
Grand jour pour l'"Hermione", réplique du navire qui emmena en 1780 La Fayette aux Etats Unis, avec son départ pour l'Amérique ce samedi soir, adoubée par François Hollande et Barack Obama comme le symbole de plus de deux siècles "d'amitié franco-américaine".
Le président François Hollande a visité la frégate à quai, au mouillage de l'Ile d'Aix (Charente-Maritime) d'où elle doit appareiller à 22H30, avant de prononcer un discours lyrique à Fouras-les-Bains, après un bref bain de foule. Au pied du Fort Vauban, il a ainsi célébré la frégate "inspirée de l'esprit des Lumières qui porte l'amitié entre la France et les Etats-Unis". Le chef de l'Etat a ensuite cité La Fayette:
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l'indifférence ou la résignation
enchaînant par un message d'actualité aux Français: "Et encore aujourd'hui, pour que la France puisse avancer, il faut vaincre la résignation, l'indifférence, il faut faire preuve de volonté, d'engagement".
Message d'Obama
Dans un message lu en français par le consul des Etats-Unis à Bordeaux, Thomas Wolf, Barack Obama a célébré à son tour "les liens indéfectibles d'amitié et de solidarité" entre les deux pays. "Notre partenariat avec la France en fait le plus ancien allié de notre Nation", a déclaré le chef de la Maison Blanche avant de conclure par un message à l'équipage de l'"Hermione":
Bon vent, mer calme et bon voyage!
Malgré une méteo incertaine, des dizaines de milliers de visiteurs sont venus saluer sur les berges de l'estuaire de la Charente le départ de l'"Hermione" et de ses 80 membres d'équipage.
Toute la journée, l'équipage s'est affairé sous un ciel bas et gris aux derniers préparatifs sur l'"Hermione", où peu avant midi, le drapeau américain a été hissé aux côtés du drapeau français à la poupe du trois mâts.
Avant de rejoindre le mouillage de l'Ile d'Aix vers 20H30, l'"Hermione" doit encore effectuer une remontée de la Charente, escortée pour sa sortie de l'estuaire par l'"escadron La Fayette", deux Mirage-2000 de la Base aérienne-125 d'Istres (Bouches-du-Rhône), créé en hommage à La Fayette.
Point d'orgue de ces festivités populaires, un feu d'artifice sera tiré entre Port-des-Barques, Fouras et l'Ile d'Aix au-dessus du Fort Vauban, une heure avant l'appareillage de la frégate.
La Marine nationale, partenaire du projet depuis l'origine, a fourni quatre marins pour la traversée et, pour l'escorter le jour du départ, la frégate de lutte anti-sous-marine "Latouche-Tréville", du nom du lieutenant de vaisseau et futur vice-amiral commandant de l'"Hermione" lors de la mission historique de 1780.
Yann Cariou, 53 ans, commandant de la réplique du XXIème siècle, a lui-même servi dans ses rangs durant plus de trente ans. Son équipage, outre des marins aguerris, comprend 59 bénévoles, dont de nombreux étrangers et un tiers de femmes.
235 ans, presque jour pour jour après l'original, la réplique de l'"Hermione" entamera un périple de six semaines et 7.500 miles (13.000 km) dans l'Atlantique nord.
Coque de 45 m de long, grand mât culminant à 54 m, 2.200 m2 de voilure, 25 km de cordes et vitesse maximale de 14 noeuds (26 km/h) toutes voiles déployées, avec cette frégate, le "pacha" table sur une vitesse moyenne de 4,5 noeuds.
Sauf vents contraires, l'"Hermione" accostera le 5 juin à Yorktown pour la première de ses onze escales sur la côte est, avant Baltimore,
New York, Annapolis, Philadelphie, Newport, Boston, etc...
Yorktown, une escale chargée de symboles puisque les "patriotes" américains et leurs alliés français y ont remporté la bataille décisive contre l'armée anglaise le 19 octobre 1781.
Apothéose à New York
Apothéose des célébrations côté américain: l'arrivée de l'"Hermione" dans la baie de New York, escortée de centaines de bateaux à voile ou à moteur, pour la grande parade du 4 juillet, jour de l'Indépendance américaine, sous l'oeil de la statue de la Liberté.
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Re: Il était une fois l'Hermione
Hollande et Obama souhaitent "bon vent" à l'"Hermione"
L'"Hermione", réplique du navire qui emmena en 1780 La Fayette se battre aux côtés des "Insurgés" américains contre l'Angleterre, a appareillé samedi soir pour les Etats-Unis, adoubée par François Hollande et Barack Obama en tant que symbole de plus de deux siècles d'"amitié franco-américaine".
Voiles ajustées, ancre hissée, amarres larguées, le trois mâts est parti à 22H45 (20H45 GMT) de l'Ile d'Aix (ouest), au terme d'une longue journée de festivités populaires sur les berges de l'estuaire de la Charente.
Dans la journée, le président français a visité l'"Hermione" à quai, avant de prononcer un discours lyrique, après un bref bain de foule. Au pied du Fort Vauban, François Hollande a ainsi célébré la frégate "inspirée de l'esprit des Lumières qui porte l'amitié entre la France et les Etats-Unis". Le chef de l'Etat a ensuite cité La Fayette : "Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l'indifférence ou la résignation", enchaînant par un message d'actualité aux Français : "Et encore aujourd'hui, pour que la France puisse avancer, il faut vaincre la résignation, l'indifférence, il faut faire preuve de volonté, d'engagement".
Message d'Obama
Dans un message lu en français par le consul des Etats-Unis à Bordeaux, Thomas Wolf, le président américain a à son tour célébré "les liens indéfectibles d’amitié et de solidarité" entre les deux pays. "Notre partenariat avec la France en fait le plus ancien allié de notre Nation", a déclaré Barack Obama, avant de conclure par un message à l'équipage de l'"Hermione": "Bon vent, mer calme" et "bon voyage!".
Malgré une météo incertaine, des dizaines de milliers de visiteurs sont venus saluer, sur les berges de l'estuaire de la Charente, le départ de l'"Hermione" et des 80 membres de son équipage.
Peu avant midi, le drapeau américain a été hissé aux côtés du drapeau français à la poupe du trois mât, tandis que, toute la journée, l'équipage s'est affairé sous un ciel bas et gris aux derniers préparatifs.
Point d'orgue des festivités populaires, un feu d'artifice a été tiré au-dessus du Fort Vauban, une heure avant l'appareillage du bateau.
Et en fin de soirée, il aura fallu plus d'une heure à une vingtaine de matelots pour hisser l'ancre de 1,7 tonne à bord, permettant ainsi au navire d'entamer un périple de six semaines vers les Etats-Unis.
Apothéose à New York
La Marine nationale française, partenaire du projet depuis l'origine, a fourni quatre marins pour la traversée et, pour l'escorter le jour du départ, la frégate de lutte antisous-marine "Latouche-Tréville", du nom du lieutenant de vaisseau et futur vice-amiral commandant de l'"Hermione" pendant la mission historique de 1780.
Yann Cariou, 53 ans, commandant de la réplique du XXIe siècle, a lui-même servi dans ses rangs plus de trente ans durant. Son équipage, outre des marins aguerris, comprend 59 bénévoles, dont de nombreux étrangers et un tiers de femmes.
Presque jour pour jour 235 ans après l'original, la réplique de l'"Hermione" va parcourir 7.500 miles (13.000 km) dans l'Atlantique nord.
Coque de 45 m de long, grand mât culminant à 54 m, 2.200 m2 de voilure, 25 km de cordes et vitesse maximale de 14 noeuds (26 km/h) toutes voiles déployées, avec cette frégate, le "pacha" table sur une vitesse moyenne de 4,5 noeuds.
Sauf vents contraires, l'"Hermione" accostera le 5 juin à Yorktown pour la première de ses onze escales sur la côte est, avant Baltimore, New York, Annapolis, Philadelphie, Newport, Boston, etc. Yorktown, escale chargée de symboles puisque les "patriotes" américains et leurs alliés français y ont remporté la bataille décisive contre l'armée anglaise le 19 octobre 1781.
Apothéose des célébrations côté américain : l'arrivée de l'"Hermione" dans la baie de New York, escortée de centaines de bateaux à voile ou à moteur, pour la grand parade du 4 juillet, jour de l'Indépendance américaine, sous le regard de la statue de la Liberté.
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L'"Hermione", réplique du navire qui emmena en 1780 La Fayette se battre aux côtés des "Insurgés" américains contre l'Angleterre, a appareillé samedi soir pour les Etats-Unis, adoubée par François Hollande et Barack Obama en tant que symbole de plus de deux siècles d'"amitié franco-américaine".
Voiles ajustées, ancre hissée, amarres larguées, le trois mâts est parti à 22H45 (20H45 GMT) de l'Ile d'Aix (ouest), au terme d'une longue journée de festivités populaires sur les berges de l'estuaire de la Charente.
Dans la journée, le président français a visité l'"Hermione" à quai, avant de prononcer un discours lyrique, après un bref bain de foule. Au pied du Fort Vauban, François Hollande a ainsi célébré la frégate "inspirée de l'esprit des Lumières qui porte l'amitié entre la France et les Etats-Unis". Le chef de l'Etat a ensuite cité La Fayette : "Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l'indifférence ou la résignation", enchaînant par un message d'actualité aux Français : "Et encore aujourd'hui, pour que la France puisse avancer, il faut vaincre la résignation, l'indifférence, il faut faire preuve de volonté, d'engagement".
Message d'Obama
Dans un message lu en français par le consul des Etats-Unis à Bordeaux, Thomas Wolf, le président américain a à son tour célébré "les liens indéfectibles d’amitié et de solidarité" entre les deux pays. "Notre partenariat avec la France en fait le plus ancien allié de notre Nation", a déclaré Barack Obama, avant de conclure par un message à l'équipage de l'"Hermione": "Bon vent, mer calme" et "bon voyage!".
Malgré une météo incertaine, des dizaines de milliers de visiteurs sont venus saluer, sur les berges de l'estuaire de la Charente, le départ de l'"Hermione" et des 80 membres de son équipage.
Peu avant midi, le drapeau américain a été hissé aux côtés du drapeau français à la poupe du trois mât, tandis que, toute la journée, l'équipage s'est affairé sous un ciel bas et gris aux derniers préparatifs.
Point d'orgue des festivités populaires, un feu d'artifice a été tiré au-dessus du Fort Vauban, une heure avant l'appareillage du bateau.
Et en fin de soirée, il aura fallu plus d'une heure à une vingtaine de matelots pour hisser l'ancre de 1,7 tonne à bord, permettant ainsi au navire d'entamer un périple de six semaines vers les Etats-Unis.
Apothéose à New York
La Marine nationale française, partenaire du projet depuis l'origine, a fourni quatre marins pour la traversée et, pour l'escorter le jour du départ, la frégate de lutte antisous-marine "Latouche-Tréville", du nom du lieutenant de vaisseau et futur vice-amiral commandant de l'"Hermione" pendant la mission historique de 1780.
Yann Cariou, 53 ans, commandant de la réplique du XXIe siècle, a lui-même servi dans ses rangs plus de trente ans durant. Son équipage, outre des marins aguerris, comprend 59 bénévoles, dont de nombreux étrangers et un tiers de femmes.
Presque jour pour jour 235 ans après l'original, la réplique de l'"Hermione" va parcourir 7.500 miles (13.000 km) dans l'Atlantique nord.
Coque de 45 m de long, grand mât culminant à 54 m, 2.200 m2 de voilure, 25 km de cordes et vitesse maximale de 14 noeuds (26 km/h) toutes voiles déployées, avec cette frégate, le "pacha" table sur une vitesse moyenne de 4,5 noeuds.
Sauf vents contraires, l'"Hermione" accostera le 5 juin à Yorktown pour la première de ses onze escales sur la côte est, avant Baltimore, New York, Annapolis, Philadelphie, Newport, Boston, etc. Yorktown, escale chargée de symboles puisque les "patriotes" américains et leurs alliés français y ont remporté la bataille décisive contre l'armée anglaise le 19 octobre 1781.
Apothéose des célébrations côté américain : l'arrivée de l'"Hermione" dans la baie de New York, escortée de centaines de bateaux à voile ou à moteur, pour la grand parade du 4 juillet, jour de l'Indépendance américaine, sous le regard de la statue de la Liberté.
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Re: Il était une fois l'Hermione
FEU !!!!!!!
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Re: Il était une fois l'Hermione
Royal et Hollande au départ de l'"Hermione"
La ministre de l'Ecologie accompagnait ce samedi le président de la République François Hollande pour le départ de l'«Hermione», en Charente-Maritime.
Ségolène Royal ne pouvait manquer le départ de «L'Hermione». La belle frégate, réplique du navire de La Fayette, a été construite patiemment à Rochefort depuis 18 ans; c'est l'un des projets les plus emblématiques de la région Poitou-Charente, le fief de la ministre de l'Environnement. Samedi, la ministre n'a pas caché son enthousiasme, multipliant les tweets et les photos où elle pose notamment aux côtés de François Hollande. Le président de la République accompagne le dernier trajet du navire avant son départ pour les Etats-Unis, sur les traces de la traversée effectuée en 1780 par La Fayette lui-même, parti assister les Américains en guerre contre les Anglais.
Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a d'ailleurs «adressé à l'équipage un message évoquant l'amitié franco-américaine», a précisé à l'AFP Bénédict Donelly, président franco-américain de l'association Hermione-Lafayette (ndlr: selon l'orthographe américaine) à l'origine du projet. Ce message devait être lu dans l'après-midi par le consul des Etats-Unis à Bordeaux, Toby Wolf. Toute la matinée, l'équipage s'est affairé sous un ciel bas et gris aux derniers préparatifs, un marin américain tressant pour l'occasion une échelle de corde pour François Hollande qui devait visiter la frégate à quai, au mouillage de l'Ile d'Aix dans l'après-midi. A l'intention des hôtes américains, le chef de l'Etat devait remettre au commandant Yann Cariou, un fac-similé de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, texte fondateur de la République française, en partie inspiré par la déclaration d'Indépendance américaine de 1776. Peu avant midi, le drapeau américain a été hissé aux côtés du drapeau français à la poupe de la frégate.
Un vibrant discours de François Hollande
Vers 16h15, François Hollande a prononcé un vibrant discours depuis Fouras, saluant une journée «historique». «S'il y avait encore des gens qui pensaient que rien n'était possible en France, (...) s'il y avait encore des cyniques, des aveugles qui prétendaient qu'il était vain de rêver, cette belle journée, c'est la meilleure réponse que la France pouvait leur apporter. C'est une grande fierté pour la Charente-Maritime, (...) pour la France toute entière», a-t-il lancé, lyrique. Il a évoqué «l'"Hermione", une frégate de la marine royale mais qui était inspirée par l'esprit des Lumières». Il aussi rendu hommage «aux insurgés américains de George Washington». «A Boston, La Fayette fut accueilli par une foule en liesse. (...) A la tête de ses volontaires, il a tout fait pour que les hommes libres puissent l'emporter», a poursuivi François Hollande, évoquant entre la France et les Etats-Unis «la plus belle des alliances».
Sous les applaudissements, François Hollande a aussi évoqué l'ancien maire de Rochefort, Jean-Louis Frot, qui a «réveillé» la corderie royale, à côté de laquelle a été bâtie la nouvelle «Hermione». «Mais il ne suffit pas d'avoir une idée, d'avoir un lieu, d'avoir un homme pour la porter. Il fallait construire l'"Hermione"! En 1779, il avait fallu six mois pour construire l'"Hermione". Il a fallu plus de 20 ans pour (...) que l'"Hermione" renaisse», a souligné le chef de l'Etat. Manifestement en forme et enthousiaste, le Président s'est autorisé une petite blague sur l'Etat qui n'a pas beaucoup soutenu le projet de l'«Hermione». «J'ai voulu compenser par ma présence», s'est-il amusé. «Je veux terminer par un seul message : l'"Hermione" est une page lumineuse de notre histoire, parce qu'elle porte des valeurs universelles», a-t-il conclu.
Merci à http://www.parismatch.com
La ministre de l'Ecologie accompagnait ce samedi le président de la République François Hollande pour le départ de l'«Hermione», en Charente-Maritime.
Ségolène Royal ne pouvait manquer le départ de «L'Hermione». La belle frégate, réplique du navire de La Fayette, a été construite patiemment à Rochefort depuis 18 ans; c'est l'un des projets les plus emblématiques de la région Poitou-Charente, le fief de la ministre de l'Environnement. Samedi, la ministre n'a pas caché son enthousiasme, multipliant les tweets et les photos où elle pose notamment aux côtés de François Hollande. Le président de la République accompagne le dernier trajet du navire avant son départ pour les Etats-Unis, sur les traces de la traversée effectuée en 1780 par La Fayette lui-même, parti assister les Américains en guerre contre les Anglais.
Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a d'ailleurs «adressé à l'équipage un message évoquant l'amitié franco-américaine», a précisé à l'AFP Bénédict Donelly, président franco-américain de l'association Hermione-Lafayette (ndlr: selon l'orthographe américaine) à l'origine du projet. Ce message devait être lu dans l'après-midi par le consul des Etats-Unis à Bordeaux, Toby Wolf. Toute la matinée, l'équipage s'est affairé sous un ciel bas et gris aux derniers préparatifs, un marin américain tressant pour l'occasion une échelle de corde pour François Hollande qui devait visiter la frégate à quai, au mouillage de l'Ile d'Aix dans l'après-midi. A l'intention des hôtes américains, le chef de l'Etat devait remettre au commandant Yann Cariou, un fac-similé de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, texte fondateur de la République française, en partie inspiré par la déclaration d'Indépendance américaine de 1776. Peu avant midi, le drapeau américain a été hissé aux côtés du drapeau français à la poupe de la frégate.
Un vibrant discours de François Hollande
Vers 16h15, François Hollande a prononcé un vibrant discours depuis Fouras, saluant une journée «historique». «S'il y avait encore des gens qui pensaient que rien n'était possible en France, (...) s'il y avait encore des cyniques, des aveugles qui prétendaient qu'il était vain de rêver, cette belle journée, c'est la meilleure réponse que la France pouvait leur apporter. C'est une grande fierté pour la Charente-Maritime, (...) pour la France toute entière», a-t-il lancé, lyrique. Il a évoqué «l'"Hermione", une frégate de la marine royale mais qui était inspirée par l'esprit des Lumières». Il aussi rendu hommage «aux insurgés américains de George Washington». «A Boston, La Fayette fut accueilli par une foule en liesse. (...) A la tête de ses volontaires, il a tout fait pour que les hommes libres puissent l'emporter», a poursuivi François Hollande, évoquant entre la France et les Etats-Unis «la plus belle des alliances».
Sous les applaudissements, François Hollande a aussi évoqué l'ancien maire de Rochefort, Jean-Louis Frot, qui a «réveillé» la corderie royale, à côté de laquelle a été bâtie la nouvelle «Hermione». «Mais il ne suffit pas d'avoir une idée, d'avoir un lieu, d'avoir un homme pour la porter. Il fallait construire l'"Hermione"! En 1779, il avait fallu six mois pour construire l'"Hermione". Il a fallu plus de 20 ans pour (...) que l'"Hermione" renaisse», a souligné le chef de l'Etat. Manifestement en forme et enthousiaste, le Président s'est autorisé une petite blague sur l'Etat qui n'a pas beaucoup soutenu le projet de l'«Hermione». «J'ai voulu compenser par ma présence», s'est-il amusé. «Je veux terminer par un seul message : l'"Hermione" est une page lumineuse de notre histoire, parce qu'elle porte des valeurs universelles», a-t-il conclu.
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Re: Il était une fois l'Hermione
Voici la lettre signée par Barack Obama (en anglais) :
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Re: Il était une fois l'Hermione
http://videos.tf1.fr/infos/2015/feux-d-artifice-pour-le-depart-de-l-hermione-a-l-ile-d-aix-8596234.html
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Re: Il était une fois l'Hermione
https://www.dailymotion.com/video/x2mfuct_video-poitiers-dans-les-entrailles-de-l-hermione_news
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Re: Il était une fois l'Hermione
C’est le grand jour pour l’Hermione
Une foule de curieux est attendue samedi 18 avril à l’embouchure de la Charente pour assister dans la soirée au départ de l’Hermione pour l’Amérique. La réplique du navire qui emmena La Fayette en 1870 prêter main forte aux insurgés américains prendra le large samedi 18 avril dans la soirée, cap sur les Canaries, puis sur les États-Unis. La traversée devrait durer six semaines.
À bord, un exemplaire de la Déclaration des droits de l’homme
Le président François Hollande viendra souhaiter bon vent au trois mâts samedi 18 avril dans l’après-midi, au côté de la ministre de l’écologie, Ségolène Royal. Il remettra au commandant de l'« Hermione ", Yann Cariou, un exemplaire de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, texte fondateur de la République française, à l’intention des hôtes américains.
Merci à http://www.la-croix.com
Une foule de curieux est attendue samedi 18 avril à l’embouchure de la Charente pour assister dans la soirée au départ de l’Hermione pour l’Amérique. La réplique du navire qui emmena La Fayette en 1870 prêter main forte aux insurgés américains prendra le large samedi 18 avril dans la soirée, cap sur les Canaries, puis sur les États-Unis. La traversée devrait durer six semaines.
À bord, un exemplaire de la Déclaration des droits de l’homme
Le président François Hollande viendra souhaiter bon vent au trois mâts samedi 18 avril dans l’après-midi, au côté de la ministre de l’écologie, Ségolène Royal. Il remettra au commandant de l'« Hermione ", Yann Cariou, un exemplaire de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, texte fondateur de la République française, à l’intention des hôtes américains.
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Re: Il était une fois l'Hermione
Départ de l'Hermione vers l'Amérique
Le 18 avril prochain, la réplique de la frégate L’Hermione partira de la rade de l’île d’Aix en Charente pour rejoindre les Etats-Unis (baie de la Chesapeake, en Virginie). Depuis juillet 1997, l’Association Hermione-La Fayette s’est lancée dans cette formidable aventure de reconstruire ce navire, qui, en 1780, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance.
Philippe Bourdin, Professeur d’Histoire et Directeur du Centre d’Histoire « Espaces & Cultures », a dirigé l’ouvrage collectif La Fayette, entre deux mondes, paru aux Presses Universitaires Blaise Pascal en 2009.
A l’occasion du départ de la réplique de l’Hermione pour les Etats-Unis, il revient sur cette grande figure auvergnate qu’est La Fayette :
Au terme d’une aventure humaine et technique de deux décennies, une réplique exacte de la frégate L’Hermione mettra le cap sur les États-Unis le 18 avril prochain, reproduisant le voyage que fit en 1780 le marquis de La Fayette.
Arrivé à Boston le 27 avril, il posait le pied pour la deuxième fois sur le continent américain, dans des colonies qui depuis 1775 luttaient pour leur indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne.
Trois ans plus tôt, il avait bravé les réticences royales à affirmer officiellement les aides apportées clandestinement aux Insurgents, encouragées par les négociants au long cours, les Antillais notamment, et finalement entérinées par le traité de commerce franco-américain du 8 février 1778. Accompagné de quelques hommes, La Fayette avait dû vaincre les réserves du Congrès de Philadelphie et exciper du soutien de Franklin pour rallier l’armée américaine du général Washington, auquel une forte amitié l’avait rapidement lié dans le feu des combats, la douleur des blessures, ses premiers succès à la tête de l’Armée du Nord – aidés par ses négociations avec les Hurons et les Iroquois.
L’épée d’honneur gagnée outre-Atlantique, les convictions qu’il en rapportait (en faveur de la démocratie, de l’abolition de la traite et de l’esclavage, de la liberté religieuse), les succès publics et privés qui accompagnaient son retour en France, son entregent dans les ministères font du marquis un homme de premier plan, actif à préparer une seconde expédition qu’il souhaite décisive mais dont le commandement lui échappe, confié au comte de Rochambeau.
La Fayette, sur le sol américain, redevient cependant l’intermédiaire obligé entre Washington et les troupes françaises ; il est admis au sein de la prestigieuse American Philosophical Society.
Très impatient d’en découdre avec les Anglais, il dirige une troupe d’élite d’infanterie légère de 2 000 hommes, les riflemen ; il lui faut attendre 1781 pour laisser éclater ses réels talents militaires au cours de nombreuses escarmouches en Virginie (en juin et en juillet), avant sa contribution éminente à la victoire de Yorktown en octobre.
Officier américain, officier français (promu maréchal de camp), il rentre en France fin décembre 1781, rempli d’admiration pour la jeune république qu’il quitte et dont il gardera toujours la nostalgie. Cette terre qui l’a naturalisé est de fait sa seconde patrie ; les prénoms donnés à deux de ses trois enfants (George Washington, Virginie) démontrent assez combien il vit intimement et intensément sa relation à l’autre continent, qui le lui rend bien. À l’heure où ont disparu les pères fondateurs, il y demeure un grand témoin, invité en 1824-1825, alors qu’il n’a plus en France aucun titre officiel, à venir en visite d’État jauger les progrès de la jeune nation américaine. Elle l’accueille en héros, avec une réelle ferveur populaire dont témoignent toponymes, prénoms ou objets, et une intense médiatisation dont le récipiendaire a toujours su jouer.
Si les vertus rassembleuses des commémorations, qui ont encore récemment marqué le 150e anniversaire de sa naissance, lissent l’image de La Fayette, elle est en effet double de son vivant, et ses nombreux biographes n’ont pas manqué tout au long de ces deux siècles de maintenir l’ambiguïté. Sa vie est de fait en permanence associée à une abondante littérature en prose ou en vers, à une imagerie nourrissant une culture populaire pleine de clichés.
Côté pile, il est un niais et un médiocre, le « Gilles César » dénigré par Choiseul, une tête brûlée aux côtés des Insurgents, un réformateur oublieux de la protection de Louis XVI et à ce titre vilipendé par la coterie de la reine, ou, la Révolution venue, alors qu’il est déchiré entre idéal et devoir, un intrigant cherchant en vain à sauver la monarchie et surtout la famille royale, un traître aux patriotes. Seules les Trois Glorieuses de juillet 1830 lui permettent de retrouver sa popularité de 1789-1790.
Côté face, il est un jeune, brillant et désintéressé chef de guerre, un habile diplomate, très investi dans les bonnes relations hispano- et surtout franco-américaines, fort de ses liens avec Washington et Jefferson. Il est un médiateur entre la culture aristocratique européenne et la culture républicaine naissante des anciennes colonies anglaises. Le « héros des deux mondes » est surtout devenu citoyen du monde. Dans les années 1780, il partageait les tables des souverains et des grands d’Europe, les attentes démocratiques du salon Condorcet et militait dans la Société des Amis des Noirs.
Élu en 1818 à la Chambre des députés, Lafayette est désormais le grand témoin auquel rendent visite diplomates, élus, nationalistes libéraux, écrivains et admirateurs américains et européens. Tout à la fois, il n’a cessé d’aimer les cercles de rencontre plus clandestins : la Franc-maçonnerie, le mesmérisme, la Société de Cincinatti, la Charbonnerie. Il est, de ce point de vue là encore, un homme dans son époque, goûtant à toutes les nouvelles formes de sociabilité et n’oubliant pas le devoir du partage, accompli au sein des sociétés philanthropiques des années 1780 (sa femme y est tout autant que lui impliquée), ou à travers les gestes charitables dont il fait profiter des terres auvergnates où il aime à se retirer.
Des échecs politiques marquants jalonnent sa carrière - à partir de 1815, il sera tout de même élu six fois à la députation. Ils sont la conséquence d’une analyse insuffisante des rapports de force et des mutations révolutionnaires, au profit d’un idéalisme parfois naïf construit dans ses jeunes années américaines ou dans sa captivité autrichienne à partir de 1792 (qui ne lui permet pas de comprendre la Révolution dans toutes ses dimensions), mais aussi d’une difficulté à vivre un monde social en pleine mutation autrement que dans un rapport paternel où affleure son éducation nobiliaire, sa confiance dans une élite éclairée.
Cependant passeur d’idées entre Lumières et romantisme, il sait les rendre vivantes, défendant les Idéologues contre Napoléon ou les mouvements insurrectionnels dans la Pologne de son ami Kosciusko (comme lui ancien combattant d’Amérique), en Grèce, en Italie, en Amérique latine, au nom des indépendances nationales et des droits de l’Homme.
Merci à http://www.univ-bpclermont.f
Le 18 avril prochain, la réplique de la frégate L’Hermione partira de la rade de l’île d’Aix en Charente pour rejoindre les Etats-Unis (baie de la Chesapeake, en Virginie). Depuis juillet 1997, l’Association Hermione-La Fayette s’est lancée dans cette formidable aventure de reconstruire ce navire, qui, en 1780, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance.
Philippe Bourdin, Professeur d’Histoire et Directeur du Centre d’Histoire « Espaces & Cultures », a dirigé l’ouvrage collectif La Fayette, entre deux mondes, paru aux Presses Universitaires Blaise Pascal en 2009.
A l’occasion du départ de la réplique de l’Hermione pour les Etats-Unis, il revient sur cette grande figure auvergnate qu’est La Fayette :
Au terme d’une aventure humaine et technique de deux décennies, une réplique exacte de la frégate L’Hermione mettra le cap sur les États-Unis le 18 avril prochain, reproduisant le voyage que fit en 1780 le marquis de La Fayette.
Arrivé à Boston le 27 avril, il posait le pied pour la deuxième fois sur le continent américain, dans des colonies qui depuis 1775 luttaient pour leur indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne.
Trois ans plus tôt, il avait bravé les réticences royales à affirmer officiellement les aides apportées clandestinement aux Insurgents, encouragées par les négociants au long cours, les Antillais notamment, et finalement entérinées par le traité de commerce franco-américain du 8 février 1778. Accompagné de quelques hommes, La Fayette avait dû vaincre les réserves du Congrès de Philadelphie et exciper du soutien de Franklin pour rallier l’armée américaine du général Washington, auquel une forte amitié l’avait rapidement lié dans le feu des combats, la douleur des blessures, ses premiers succès à la tête de l’Armée du Nord – aidés par ses négociations avec les Hurons et les Iroquois.
L’épée d’honneur gagnée outre-Atlantique, les convictions qu’il en rapportait (en faveur de la démocratie, de l’abolition de la traite et de l’esclavage, de la liberté religieuse), les succès publics et privés qui accompagnaient son retour en France, son entregent dans les ministères font du marquis un homme de premier plan, actif à préparer une seconde expédition qu’il souhaite décisive mais dont le commandement lui échappe, confié au comte de Rochambeau.
La Fayette, sur le sol américain, redevient cependant l’intermédiaire obligé entre Washington et les troupes françaises ; il est admis au sein de la prestigieuse American Philosophical Society.
Très impatient d’en découdre avec les Anglais, il dirige une troupe d’élite d’infanterie légère de 2 000 hommes, les riflemen ; il lui faut attendre 1781 pour laisser éclater ses réels talents militaires au cours de nombreuses escarmouches en Virginie (en juin et en juillet), avant sa contribution éminente à la victoire de Yorktown en octobre.
Officier américain, officier français (promu maréchal de camp), il rentre en France fin décembre 1781, rempli d’admiration pour la jeune république qu’il quitte et dont il gardera toujours la nostalgie. Cette terre qui l’a naturalisé est de fait sa seconde patrie ; les prénoms donnés à deux de ses trois enfants (George Washington, Virginie) démontrent assez combien il vit intimement et intensément sa relation à l’autre continent, qui le lui rend bien. À l’heure où ont disparu les pères fondateurs, il y demeure un grand témoin, invité en 1824-1825, alors qu’il n’a plus en France aucun titre officiel, à venir en visite d’État jauger les progrès de la jeune nation américaine. Elle l’accueille en héros, avec une réelle ferveur populaire dont témoignent toponymes, prénoms ou objets, et une intense médiatisation dont le récipiendaire a toujours su jouer.
Si les vertus rassembleuses des commémorations, qui ont encore récemment marqué le 150e anniversaire de sa naissance, lissent l’image de La Fayette, elle est en effet double de son vivant, et ses nombreux biographes n’ont pas manqué tout au long de ces deux siècles de maintenir l’ambiguïté. Sa vie est de fait en permanence associée à une abondante littérature en prose ou en vers, à une imagerie nourrissant une culture populaire pleine de clichés.
Côté pile, il est un niais et un médiocre, le « Gilles César » dénigré par Choiseul, une tête brûlée aux côtés des Insurgents, un réformateur oublieux de la protection de Louis XVI et à ce titre vilipendé par la coterie de la reine, ou, la Révolution venue, alors qu’il est déchiré entre idéal et devoir, un intrigant cherchant en vain à sauver la monarchie et surtout la famille royale, un traître aux patriotes. Seules les Trois Glorieuses de juillet 1830 lui permettent de retrouver sa popularité de 1789-1790.
Côté face, il est un jeune, brillant et désintéressé chef de guerre, un habile diplomate, très investi dans les bonnes relations hispano- et surtout franco-américaines, fort de ses liens avec Washington et Jefferson. Il est un médiateur entre la culture aristocratique européenne et la culture républicaine naissante des anciennes colonies anglaises. Le « héros des deux mondes » est surtout devenu citoyen du monde. Dans les années 1780, il partageait les tables des souverains et des grands d’Europe, les attentes démocratiques du salon Condorcet et militait dans la Société des Amis des Noirs.
Élu en 1818 à la Chambre des députés, Lafayette est désormais le grand témoin auquel rendent visite diplomates, élus, nationalistes libéraux, écrivains et admirateurs américains et européens. Tout à la fois, il n’a cessé d’aimer les cercles de rencontre plus clandestins : la Franc-maçonnerie, le mesmérisme, la Société de Cincinatti, la Charbonnerie. Il est, de ce point de vue là encore, un homme dans son époque, goûtant à toutes les nouvelles formes de sociabilité et n’oubliant pas le devoir du partage, accompli au sein des sociétés philanthropiques des années 1780 (sa femme y est tout autant que lui impliquée), ou à travers les gestes charitables dont il fait profiter des terres auvergnates où il aime à se retirer.
Des échecs politiques marquants jalonnent sa carrière - à partir de 1815, il sera tout de même élu six fois à la députation. Ils sont la conséquence d’une analyse insuffisante des rapports de force et des mutations révolutionnaires, au profit d’un idéalisme parfois naïf construit dans ses jeunes années américaines ou dans sa captivité autrichienne à partir de 1792 (qui ne lui permet pas de comprendre la Révolution dans toutes ses dimensions), mais aussi d’une difficulté à vivre un monde social en pleine mutation autrement que dans un rapport paternel où affleure son éducation nobiliaire, sa confiance dans une élite éclairée.
Cependant passeur d’idées entre Lumières et romantisme, il sait les rendre vivantes, défendant les Idéologues contre Napoléon ou les mouvements insurrectionnels dans la Pologne de son ami Kosciusko (comme lui ancien combattant d’Amérique), en Grèce, en Italie, en Amérique latine, au nom des indépendances nationales et des droits de l’Homme.
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Re: Il était une fois l'Hermione
Rochefort attend le retour de l'Hermione
Le départ du navire avait provoqué un manque à gagner pour les commerçants et les hôteliers de la ville où l'Hermione fut construite. Les touristes ont quitté les lieux, mais beaucoup attendent le retour du voilier.
Lendemain de difficile à Rochefort : depuis son départ pour La Rochelle, l'Hermione semble manquer dans le paysage de la ville où ce navire, parfaite réplique de celui qui emmena La Fayette vers les Amériques en 1780, fut construit pendant 17 longues années.
En septembre dernier, la frégate avait rejoint La Rochelle pour des essais en mer. Désormais, après une remontée de l'estuaire charentais qui l'a conduite aux portes de sa ville natale, le trois mâts a hissé la grand-voile et vogue vers les Canaries, avant de mettre le cap sur les USA.
Les commerçants ont vu leur chiffre d'affaires baisser depuis que le bateau a quitté la cale de radoub. Alors beaucoup attendent avec impatience le retour de la reine des océans, au mois d'août prochain. En attendant, c'est le Nao Victoria, réplique de la caraque de (premier navire à avoir fait le tour du monde) qui est devenu la vedette des lieux. Il sera visible dans le port de plaisance jusqu'au 5 juillet.
Merci à http://france3-regions.francetvinfo.fr
Le départ du navire avait provoqué un manque à gagner pour les commerçants et les hôteliers de la ville où l'Hermione fut construite. Les touristes ont quitté les lieux, mais beaucoup attendent le retour du voilier.
Lendemain de difficile à Rochefort : depuis son départ pour La Rochelle, l'Hermione semble manquer dans le paysage de la ville où ce navire, parfaite réplique de celui qui emmena La Fayette vers les Amériques en 1780, fut construit pendant 17 longues années.
En septembre dernier, la frégate avait rejoint La Rochelle pour des essais en mer. Désormais, après une remontée de l'estuaire charentais qui l'a conduite aux portes de sa ville natale, le trois mâts a hissé la grand-voile et vogue vers les Canaries, avant de mettre le cap sur les USA.
Les commerçants ont vu leur chiffre d'affaires baisser depuis que le bateau a quitté la cale de radoub. Alors beaucoup attendent avec impatience le retour de la reine des océans, au mois d'août prochain. En attendant, c'est le Nao Victoria, réplique de la caraque de (premier navire à avoir fait le tour du monde) qui est devenu la vedette des lieux. Il sera visible dans le port de plaisance jusqu'au 5 juillet.
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Re: Il était une fois l'Hermione
Cricri-FB a écrit:, Jycé
Tu nous as fait un sacré topic et plus qu'intéressant.
Je vais le à mon aise et à petite dose pour bien enregistrer cette aventure de l'Hermione tant l'originel (ou original) que celui qui vient de partir il y a quelques jours.
Merci !
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Re: Il était une fois l'Hermione
Une new vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=hxDSt0foRaY
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Re: Il était une fois l'Hermione
Cricri-FB a écrit:En plus, trop belles, les photos que je ne voyais pas, feux d'artifice, l'Hermione au large de La Rochelle, les gars près des écoutilles, etc.
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Elodie Notre Amie :: Histoire et Découvertes - Aviation - Navires - Contes et Légendes :: Il était une fois des navires
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