Bernard Giraudeau est décédé (18-06-1947 / 17-07-2010)

Marielen a écrit:Bien triste nouvelle : Bernard GIRAUDEAU nous a quittés des suites de son cancer qui le rongeait depuis plusieurs années...

Bernard Giraudeau, son dernier voyage

Toutes nos sincères condoléances à ses enfants et à Anne Duperey (mère de ses enfants) et à sa dernière compagne.

L 'acteur, réalisateur et écrivain français Bernard Giraudeau est décédé ce matin à 7h00 dans un hôpital à Paris, a annoncé son agent. L'acteur de 63 ans était atteint d'un cancer.

Né le 18 juin 1947 à La Rochelle, il a effectué son apprentissage du métier de comédien au Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1970. Il a ensuite rapidement fait ses débuts au cinéma dans Deux hommes dans la ville, en 1973, aux côté d'Alain Delon et de Jean Gabin. Bernard Giraudeau a mené en parallèle, une carrière au théâtre ou l'on a pu le voir dans une vingtaine de pièces.

Il a par la suite été nominé à trois reprises pour le César du meilleur second rôle (Le Toubib, Le Fils préféré, Ridicule), une fois pour la meilleure première œuvre, avec L'Autre, et une fois pour le César du meilleur acteur dans Une affaire de goût. Il a également été nommé plusieurs fois à l'occasion de la cérémonie des Molières, qui récompense le monde du théâtre.

Depuis 2000, l'acteur s'était lancé dans l'écriture et a même publié plusieurs romans comme Les Hommes à terre en 1982, Les Dames de nage en 2007 et Cher amour en 2009. Dans ses livres, il évoquait fréquemment son goût pour de voyage et l'aventure.

R. I. P. Monsieur GIRAUDEAU.

A bientôt, l'Artiste ! ::

Marielen a écrit:Il y a quelques semaines, nous vous annoncions que Bernard Giraudeau, 61 ans, serait le maître de cérémonie de la 23e nuit des Molières et sortirait, prochainement, un livre intitulé Cher amour.

A ces occasions, le magazine Gala a rencontré le comédien de cinéma, de théâtre et de télévision, ex-compagnon d'Anny Duperey, qui est revenu sur son approche du théâtre, du cinéma, sur son ouvrage (publié le 7 mai aux éditions Métailié) et sur la maladie, qui l'a frappé de plein fouet.

Concernant les Molières, il explique son émotion lorsque sa fille Sara a été récompensée en 2007. "Si j'ai pleuré, c'est parce que je n'étais pas sûr de vivre très longtemps et qu'elle m'offrait un grand moment de bonheur. D'autre part, j'étais inquiet pour elle.(...) Maintenant, c'est du passé, je sais qu'elle a les pieds sur terre. Je suis serein."

Par rapport à son livre - qui contient des récits de voyages - celui qui explique être à présent en paix avec lui-même, dévoile que cette Madame T, à qui il s'adresse, est la femme qu'il aime.

"Elle existe depuis longtemps dans ma vie Madame T... mais l'amour, ce bel amour que l'on cherche n'est pas toujours visible dans l'immédiat. Il faut parfois du temps pour en prendre conscience. C'est au moment de mes dernières opérations que j'ai découvert à quel point j'avais besoin de cet amour-là. Comme je l'écris : la maladie sans l'amour, c'est la mort... la vie sans l'amour, c'est la mort..." déclare-t-il.

Touché par son cancer, qu'il l'a beaucoup affaibli et lui a montré où était l'essentiel de la vie, le comédien se livre : "Je ne reviendrai jamais du voyage de la maladie, je ne reviendrai jamais vers la vie d'avant. Jamais. La maladie est un voyage dont on ne revient pas : soit c'est la mort, soit c'est une autre vie qui commence."

L'acteur, à qui des voyantes avaient prédit une mort vers quarante-cinq-cinquante ans, conclut sur le fait qu'il ne pense pas à demain et profite de l'instant.

Vous pourrez retrouver Bernard Giraudeau le 26 avril prochain, en direct sur , pour la 23e cérémonie des Molières.

L.R

danjack a écrit:Merci Marielen.
Triste nouvelle,mais il se battait depuis si longtemps contre sa maladie!

Marielen a écrit:www.actustar.com
Les cendres de Bernard Giraudeau dispersées en mer - 20/07/2010
Anny Duperey lui rend hommage à son tour...

Depuis l'annonce de sa disparition, les hommages ne cessent pour faire honneur au grand homme qu'était Bernard Giraudeau. Un des derniers en date, celui d'Anny Duperey, ancienne compagne de l'acteur avec qui elle a eu deux enfants, dont l'actrice Sara Giraudeau.

"C'est incroyable de voir l'impact qu'il a eu sur les gens, la portée humaine qu'il a acquise", a-t-elle déclaré ce week-end sur Europe 1. "La veille de mourir, il faisait de l'humour, il n'a pas perdu son humour."

"Je crois qu'il souhaitait une crémation et que ses cendres soient dispersées en mer et en montagne probablement... Dans les deux éléments où il se sentait le plus proche d'une vérité où il n'avait plus à jouer", continue-t-elle émue.

On attend encore que la date de ses funérailles soit fixée.

Marielen a écrit:Bernard Giraudeau lors de la 23e cérémonie des Molières, le 26 avril 2009 AFP PHOTO STEPHANE DE SAKUTIN

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Bernard Giraudeau est mort à 63 ans, samedi matin à 7 heures, dans un hôpital à Paris. Comédien, réalisateur, écrivain et bourlingueur, né à La Rochelle (Charente-Maritime) en 1947, il luttait depuis 10 ans contre le cancer, d'abord du rein puis du poumon.

Petit-fils de cap-hornier et fils de militaire, avec qui il avait pour seule relation une correspondance aussi brève qu'intense, le jeune Giraudeau, qui s'ennuie à l'école, part à la conquête du monde. À 15 ans, il s'engage dans la marine nationale, où il suit une formation d'apprenti mécanicien. À bord du Jeanne d'Arc, il fait deux tours du monde. Puis, il enchaîne petit boulot sur petit boulot. Son seul objectif : devenir acteur. En 1970, alors âgé de 23 ans, il intègre le Conservatoire national d'art dramatique. Révélation. Il obtient un premier prix de comédie classique et moderne.

La réalisation, un second souffle

Ses premiers pas au cinéma ? C'est aux côtés des grands qu'il les fait. On le retrouve ainsi en fils de Jean Gabin dans Des hommes dans la ville (1973) avec pour partenaires Alain Delon et Gérard Depardieu. Au début des années 1980, ce bourlingueur joue aux séducteurs aux yeux bleus dans des comédies populaires - Et la tendresse ? Bordel ! (1979), Viens chez moi, j'habite chez une copine (1981). Très vite, il s'emploie à brouiller cette image de jeune premier. Tantôt violent dans Rue barbare (1984) et Hécate (1982), tantôt machiavélique dans L'Année des méduses (1984), il explore une nouvelle palette de personnages, ce qui lui vaudra, avec ses prestations dans Poussières d'ange (1986) et L'Homme voilé (1987), la reconnaissance du public et du milieu.

Au début des années 1980, il passe derrière la caméra. Après La de l'ogre, téléfilm dans lequel il met en scène celle qui est alors sa compagne, Anny Duperey - avec qui il aura une fille, Sara, révélation féminine des Molières en 2007 -, il tourne deux longs-métrages qui témoignent de son goût pour le voyage et l'aventure : L'Autre (1990), d'après le roman d'Andrée Chedid, puis Les Caprices d'un fleuve (1996). Loin d'avoir abandonné les planches, il trouve dans les années 1990 quelques-uns de ses rôles les plus marquants. Le public le redécouvre ainsi en prof homo dans Le Fils préféré (1994), en abbé poudré dans Ridicule (1996) ou encore en manipulateur dans Une affaire de goût (2000). L'acteur connaît donc un second souffle, rapidement freiné.

Sa maladie, son combat

En 2000, il apprend qu'il est atteint d'un cancer. "Le cancer est arrivé, je n'étais pas étonné", confie-t-il, en mai dernier, dans une interview émouvante au quotidien Libération. Loin d'être fataliste, Bernard Giraudeau prend cette maladie comme un signal, "peut-être un message, un questionnement".

C'est d'abord avec et pour les autres qu'il combat, malgré sa fatigue, due à ses quatre rechutes et à autant d'opérations. Il lance sur le site La Maison du cancer une initiative originale, "On ira tous à l'hôpital", un portail où il parle, témoigne, échange, où il dénonce aussi, s'interroge sur le nombre croissant de cancers, sur le mode de vie ou sur les institutions. "Le cancer échappe à tout le monde, aux scientifiques, aux médecins, mais il n'échappe pas au patient", déclare-t-il à Libération.

Son combat, c'est aussi de et à l'intérieur qu'il le mène. Et c'est par les mots qu'il mène son introspection. Accompagné de sa fidèle compagne de route, cette souffrance qui vous "permet de ne plus rien faire", il entreprend un voyage littéraire, immobile et solitaire. Des récits au long cours, appréciés par la critique, par les lecteurs. Des Dames de nage ( notre critique), en 2007, vendu à plus de 100.000 exemplaires, à Cher amour, prix Mac Orlan 2009 ( notre critique). Dans ses deux oeuvres, il revient sur son existence frénétique. Elle lui aura finalement appris sagesse et amour.


http://www.lepoint.fr/culture/la-mort-du-comedien-bernard-giraudeau-17-07-2010-1215728_3.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20100718

Jeannette 83 a écrit:

Encore un être merveilleux qui nous quitte à cause de cette putin de maladie.

Les chercheurs en mettent du temps.

Souffrir pendant 10 ans c'est monstrueux.

Cécile40 a écrit:J'aimais vraiment beaucoup cet acteur. C'est bien triste de voir toutes les épreuves qu'il a dû subir ! Mon film préféré avec lui, c'est "Passion d'Amour" d'Ettore SCOLA. J'aimerais bien le revoir, ça fait longtemps ! Je trouve qu'ils exagèrent dans l'article de dire que son histoire d'Amour avec Annie Duperey a été éphèmère ! Pas sympa ! Merci beaucoup pour l'article, Cricri, bisous.

Marielen a écrit:Surtout qu'ils sont restés longtemps ensemble, je crois (plus de 10 ans ?).....

Ces photos sont superbes ! Hyper expressives ! Quel regard ! Il voyait déjà la vie d'une autre façon, se sachant condamné à plus ou moins brève échéance...

Cécile40 a écrit:Ils ont vécu ensemble 18 ans d'après Wikipédia, en effet c'était une relation éphémère !!!   Comment qualifient-ils dans ce cas le mariage éclair de Britney Spears, il y plus de mots ! lol

Marielen a écrit:Pour certains il est plus facile de se souvenir d'un mariage de 48 h que d'une relation de 20 ans ( 20 ans, 2 enfants... c'est bien ce qu'il me semblait, confusément...) triste

Cécile40 a écrit:Moui, c'est moche ! triste