Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Raymond Poulidor est décédé (15-04-1936 / 13-11-2019) - 83 ans

2 participants

Aller en bas

Raymond Poulidor est décédé (15-04-1936 / 13-11-2019) - 83 ans Empty Raymond Poulidor est décédé (15-04-1936 / 13-11-2019) - 83 ans

Message par DIGILAP' Mer 13 Nov 2019 - 23:28

Bonjour

Raymond Poulidor, surnommé « Poupou », né le 15 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat dans la Creuse et mort le 13 novembre 2019 à Saint-Léonard-de-Noblat en Haute-Vienne, est un coureur cycliste français.

Sa popularité reste exceptionnelle en France, en dépit de son statut d'« éternel second » sur le Tour de France, épreuve qu'il a courue entre 1962 et 1976, qu'il n'a jamais gagnée et au cours de laquelle il n'a jamais porté le maillot jaune mais dont il détient le record de podiums (huit, dont trois deuxièmes places) et sur lequel il a remporté sept étapes.
Il a en revanche gagné le Tour d'Espagne en 1964.
Il fait partie des rares coureurs de l'histoire à avoir terminé au moins dix fois sur un podium final de grand tour.

Parmi ses autres victoires, figurent notamment, quatre étapes du Tour d'Espagne, deux titres sur Paris-Nice, des classiques comme Milan-San Remo et la Flèche wallonne, ou encore un maillot de champion de France sur route.
Il est aussi monté à quatre reprises sur le podium des championnats du monde de cyclisme sur route.

Raymond Poulidor est décédé (15-04-1936 / 13-11-2019) - 83 ans Raymond-poulidor

Repères biographiques

Raymond Poulidor naît le 15 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat, dans la Creuse.
Ses parents, Martial (1899-1970) et Marie Marguerite Montlaron, y sont métayers, au domaine des Gouttes.
Ils s'installent ensuite à Champnétery, dans la Haute-Vienne, où Raymond Poulidor passe son adolescence.
Il est le cinquième enfant de la famille (et cinquième garçon, l'aîné étant mort à 15 mois).
Il a trois frères : René, André et Henri.

Il s'est marié à l'âge de vingt-cinq ans, le 16 avril 1961, à Champnétery (Haute-Vienne) avec Gisèle Bardet, postière de Saint-Léonard-de-Noblat et fille de gendarme.
Ils vivent à Saint-Léonard-de-Noblat et ont eu deux filles, Isabelle et Corinne qui a épousé Adrie van der Poel, sportif néerlandais, qui est lui-même ancien très bon cycliste et sacré champion du monde de cyclo-cross, à Montreuil, en 1996.
Leur fils aîné David van der Poel court sur route dans l'équipe Corendon-Circus, tandis que le cadet, Mathieu van der Poel, a remporté l'Amstel Gold Race 2019 et été sacré à trois reprises champion du monde de cyclo-cross.

Surnoms

Raymond Poulidor est surnommé « Pouli » par Ferdi Kübler.
Jean-Pierre Danguillaume le surnomme « La Pouliche » qui serait, d'après Raphaël Géminiani, un raccourci de « La Pouliche d'or ».

C'est le journaliste sportif Émile Besson qui est à l'origine du surnom « Poupou » : en juillet 1962, il titre « Vas-y Poupou ! » dans L'Écho du Centre.
Il est également à l'origine du surnom « l'éternel second », dans L'Humanité.

Carrière cycliste
Jeunesse


Raymond Poulidor va à l'école à Auriat, commune de la Creuse et y obtient le certificat d'études primaires.
Son instituteur Albert Maurice Vialleville, passionné de sport, lui offre un abonnement à Miroir Sprint, dans lequel il découvre les champions français Louison Bobet et Raphaël Géminiani.
Il accompagne ses frères André et Henri lorsqu'ils disputent des courses cyclistes dans la région, le week-end, et roule avec des coureurs locaux, le soir, avec le vélo de sa mère.
En 1952, André Marquet, un marchand de cycles de Sauviat-sur-Vige, offre à Raymond, qui a alors seize ans, un vélo demi-course de marque Alcyon.
Il commence alors à s'entraîner quotidiennement, en le cachant à sa mère qui juge ce sport dangereux.
Il prend sa première licence auprès du club limousin de « La pédale marchoise ».
Il est sixième de sa première course, remportée par son frère Henri, à Saint-Moreil, et obtient, en mars 1954, une première victoire au Grand Prix de Quasimodo à Saint-Léonard-de-Noblat, où ses parents, métayers, exploitent une ferme.

En août 1956, il est invité à participer au Bol d'or des Monédières, à Chaumeil, en tant que meilleur coureur régional, aux côtés de coureurs professionnels comme Géminiani et Bobet.
Il effectue une partie de la course en tête avec Bobet et termine à la sixième place.
Quelques jours plus tard, il commence à envisager sérieusement une carrière de cycliste professionnel lorsqu'il reçoit 120 000 francs pour sa deuxième place lors d'une course à Peyrat-le-Château.

Âgé de vingt ans, il est cependant temps pour lui d'effectuer son service militaire.
Il est d'abord affecté en Allemagne, à Coblence, puis en Algérie, dans la région de Bône.
Il revient chez lui en décembre 1958.
À cause du manque d'entraînement, il pèse quinze kilogrammes de plus qu'à son départ.
Il s'entraîne durant l'hiver 1958/59 et au printemps gagne, avec huit minutes d'avance sur le professionnel Roger Buchonnet, la première course à laquelle il prend part.
En août, il est deuxième du Grand Prix de Peyrat-le-Château derrière Jean Dotto.
Il impressionne un autre participant professionnel, Bernard Gauthier.
Celui-ci, membre de l'équipe Mercier, encourage Poulidor à devenir professionnel et parle de lui à son directeur sportif, Antonin Magne.
Après l'avoir rencontré au critérium d'Arcachon, Antonin Magne l'engage pour un salaire de 25 000 francs au sein de l'Équipe cycliste Mercier.

Carrière professionnelle

Raymond Poulidor entre dans la légende en tant que « l'éternel second » du Tour de France et de Jacques Anquetil dans les années 1960 puis d'Eddy Merckx dans les années 1970.
C'est une légende née d'exploits inachevés et d'infortunes rencontrées dans le Tour de France, mais une légende erronée au regard de nombreux succès majeurs.
Au xxe siècle, il est l'une des personnalités les plus populaires en France (Antoine Blondin parle de « poupoularité »).

Cycliste professionnel entre 1960 et 1977, il a ainsi pu courir avec Louison Bobet, Jacques Anquetil, Eddy Merckx et Bernard Hinault.
Il est en contrat avec Cycles Mercier durant toute sa carrière, sous différentes dénominations : « Mercier-BP » (1960-1967), « Fagor-Mercier » (1970-1971), « Gan-Mercier » (1972-1976) et « Miko-Mercier » (1977).

La rivalité entre Anquetil et Poulidor est l'une des grandes oppositions du sport français, avec en point d'orgue un combat coude à coude sur les pentes du puy de Dôme dans le Tour 1964.
Ce rapport de force entre les deux hommes est évoqué dans un sujet de l'émission Les Coulisses de l'exploit consacré à la carrière de Raymond Poulidor en 1969.
Bien qu'ayant moins de victoires qu'Anquetil, Poulidor, grâce à sa popularité sera, à partir de 1964, davantage demandé dans les criteriums, où il pourra obtenir des rémunérations supérieures à celles de son rival.
La rivalité avec Merckx intervient dans la seconde partie de la carrière de Poulidor, trentenaire puis quadragénaire, ou « quadragêneur » selon Antoine Blondin.
« Poupou » emporte le Paris-Nice 1972 mais s'incline dans le Tour 1974 malgré une victoire au Pla d'Adet.

Vainqueur de 189 courses dont Milan-San Remo, le Tour d'Espagne en 1964, le Grand Prix des Nations, il est lauréat du Super Prestige Pernod en 1964.
Raymond Poulidor n'a jamais remporté le Tour de France en quatorze participations, ni même porté le maillot jaune ne serait-ce qu'une journée.
Il échoue à quatorze secondes du maillot jaune Anquetil au sommet du puy de Dôme en 1964, ou encore, lors du prologue de 1973 à Scheveningen, à quatre-vingts centièmes de seconde de Joop Zoetemelk.

Ses inconditionnels affirment qu'il aurait dû gagner au moins trois Tours de France, sans la malchance et sa maladresse en 1964 pour l'oubli d'un tour de parcours à Monaco qui donne la victoire et la minute de bonification à Anquetil alors qu'il perd le tour pour cinquante-cinq secondes; une chute et une crevaison dans l'étape Andorre-Toulouse ; un mauvais choix de braquet dans le Puy-de-Dôme avec lequel il prend tout de même quarante-deux secondes à Anquetil ; le secours « étonnant » d'Anglade à Gimondi dans le Ventoux en 1965 ; et la moto qui le renversa en 1968, le contraignant à abandonner à Aurillac alors que la victoire lui était promise. Il détient cependant le record du nombre de podiums sur la grande boucle (huit avec trois fois classé deuxième et cinq fois troisième) où il remporte sept victoires d'étapes sans avoir endossé un jour le maillot jaune de leader du classement.
Il terminera 12 éditions de la Grande Boucle sur ses 14 participations, et encore 3e sur le podium en 1976, à l'âge de quarante ans.

Puncheur de très haute lignée, très bon rouleur, il a gagné sur tous les terrains.
Informé de son décès, Eddy Merckx déclare : « Il était bien plus que l’éternel second ! ».
Selon Lucien Aimar, Raymond Poulidor était « un homme simple ».
C'était un trait d'union entre les générations, pour Romain Bardet et Christian Prudhomme.

Après Antonin Magne, son second directeur sportif fut Louis Caput.
Raymond Poulidor n'a eu qu'un seul agent-manager, en la personne de Roger Piel.

Après-carrière

Au-delà de sa carrière sportive, qui s'acheva en 1977 après 18 saisons d'une fidélité sans pareille à Mercier, Raymond Poulidor demeura lié indéfectiblement au cyclisme le reste de son existence.

Raymond Poulidor se retire du peloton en décembre 1977, après dix-huit saisons au plus haut niveau.

Il travaille un temps pour Manufrance puis France Loire, qui fabrique alors des vélos sous les marques Mercier et Poulidor.

Dans les années 2000-2010, il est directeur sportif du Tour du Limousin.

De 2001 à 2019, il intervient dans le Tour de France pour le compte de la banque LCL (partenaire officiel du maillot jaune).

En janvier 2003, il est promu au grade d'Officier de la Légion d'honneur.

En 2004, ses mémoires Poulidor par Poulidor ont été publiés avec la complicité de Jean-Paul Brouchon et la préface d'Eddy Merckx.

En 2008, il accepte de devenir, après Henri Desgrange et Jacques Goddet, le troisième président d'honneur des Audax.

En 2012, en collaboration avec les journalistes Serge Laget et Jean-Paul Vespini, il publie, à soixante-seize ans, le livre Mes 50 tours de France, racontant tous ceux qu'il a suivis, en tant que coureur, reporter et amoureux de ce sport.

En 2015, en collaboration avec le journaliste Bernard Verret, il publie un ouvrage encore plus complet, retraçant sa vie et sa carrière : Champion, aux Éditions Le Cherche midi.
« C'est le meilleur », confie-t-il.

Le 6 juillet 2016, le Tour de France passe à Saint-Léonard-de-Noblat, et une fête y est organisée en l'honneur du plus célèbre Miauletou.
Il s'arrête et découpe un gâteau géant, symbolisant ses quatre-vingts ans.
Bernard Hinault et Bernard Thévenet partagent cette halte conviviale.

À la fin du mois de juillet 2019, au moment où le Tour de France est sur le point de s'achever, sa santé se détériore.
En août, des examens révèlent l'usure avancée de son cœur.
Il souffre d'un œdème pulmonaire et doit subir deux ponctions dans une clinique de Limoges.
Il est hospitalisé à partir du 27 septembre suivant à Saint-Léonard-de-Noblat, où il meurt le 13 novembre 2019.

Dopage

Raymond Poulidor n'a jamais été suspecté de dopage en dix-sept ans de carrière.
Toutefois, dans le journal L'Équipe du 17 janvier 1997, il indiquait : « Bien sûr, nous aussi, on prenait bien quelques vitamines, quelques excitants, mais rien d'aussi risqué pour la santé ».
Dans Cash investigation du 27 juin 2016, alors qu'Élise Lucet lui demande s'il a consommé des substances dopantes, Poulidor répond « non », mais lorsqu'elle lui demande s'il a consommé des amphétamines, il répond : « Oui, non ».
L'interview prend fin, Poulidor, croyant que la caméra ne filme plus, finit par revenir plus en détail sur sa troublante réponse et reconnaît avoir pris ces substances dopantes : « C'était des amphétamines. On prenait deux fois rien.
On avait bien dit que les étudiants prenaient un ou deux Maxiton, c'était ça.
Mais ça n'avait rien à voir avec maintenant.
C'était pour tenir, c'était pour le moral. »

Palmarès
Palmarès année par année


Amateur

1954-1959 : 24 victoires

1959

Champion du Limousin indépendants
3e du Grand Prix d'Oradour-sur-Vayres

1960

Bordeaux-Saintes
2e étape du Tour du Sud-Est
2e de Nice-Mont Agel
3e du Grand Prix de Fourmies
3e du Prestige Pernod
4e du Grand Prix du Midi libre
5e du championnat du monde sur route
7e de Paris-Tours
10e du Critérium du Dauphiné libéré

1961

MaillotFra.PNG Champion de France sur route
Challenge Sedis
Milan-San Remo
Course de côte du mont Faron (contre-la-montre)
2e des Quatre Jours de Dunkerque
2e de Nice-Mont Agel
2e de Monaco-Mont Agel
2e du Super Prestige Pernod
3e de Gênes-Nice
3e du Grand Prix du Midi libre
3e du Grand Prix de Cannes
Médaille de bronze, monde Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
7e de Bordeaux-Paris
9e de Paris-Nice
9e de Paris-Bruxelles

1962

19e étape du Tour de France
2e de Monaco-Mont Agel
2e de la course de côte du mont Faron (contre-la-montre)
2e du Prestige Pernod
3e du Critérium du Dauphiné libéré
3e de Paris-Saint-Étienne
3e du Grand Prix de Nice
3e du Tour de France
5e de Paris-Roubaix
7e de Paris-Nice
7e du Super Prestige Pernod
8e du Grand Prix du Midi libre

1963

Challenge Sedis
Flèche wallonne
Grand Prix des Nations
Grand Prix de Lugano
1re étape du Critérium national
2e étape de Paris-Luxembourg
2e du Tour du Sud-Est
2e du Critérium national
2e du Grand Prix de Cannes
2e du Trophée Baracchi (avec Jacques Anquetil)
2e de Gênes-Nice
2e du Prestige Pernod
3e de Paris-Tours
3e de Paris-Luxembourg
3e du Super Prestige Pernod
5e du championnat du monde sur route
5e de Liège-Bastogne-Liège
6e de Paris-Roubaix
8e du Tour de France
9e du Tour des Flandres

1964

Super Prestige Pernod
Prestige Pernod
Challenge Sedis
Tour d'Espagne :
Leader du classement général Classement général
15e étape (contre-la-montre)
15e étape du Tour de France
Critérium national
Classement général
2e étape (contre-la-montre)
Grand Prix de Cannes
2e et 4e (contre-la-montre) étapes du Critérium du Dauphiné libéré
7e étape de Paris-Nice
2e étape du Circuit du Provençal
2e du Critérium du Dauphiné libéré
2e de Milan-San Remo
2e du Tour de Haute-Loire
2e du Grand Prix d'Antibes
2e du Tour de France
Médaille de bronze, monde Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
7e de Paris-Nice

1965

Escalade de Montjuïc :
Classement général
Course en ligne et contre-la-montre
5e (contre-la-montre) et 14e étapes du Tour de France
4e et 16e étapes du Tour d'Espagne (contre-la-montre)
2e étape du Critérium national
3e étape du Circuit du Provençal
2e du Critérium du Dauphiné libéré
2e du championnat de France sur route
2e du Critérium national
2e du Tour de France
2e du Prestige Pernod
3e du Grand Prix des Nations
4e de Paris-Nice
4e du Super Prestige Pernod
6e du Tour de Lombardie

1966

Challenge Sedis
Critérium national :
Classement général
2e étape (contre-la-montre)
Critérium du Dauphiné libéré :
Classement général
7e étape (contre-la-montre)
14eb étape du Tour de France (contre-la-montre)
Subida a Arrate
6e étape de Paris-Nice (contre-la-montre)
2e de Paris-Nice
2e du Trophée Baracchi (avec Georges Chappe)
Médaille de bronze, monde Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
3e du Tour de Lombardie
3e du Grand Prix d'Aix-en-Provence
3e du Grand Prix de Monaco
3e du Tour de France
3e du Super Prestige Pernod
5e du Grand Prix des Nations
7e de Milan-San Remo

1967

Escalade de Montjuïc :
Classement général
Contre-la-montre
Grand Prix de l'Amitié
22eb étape du Tour de France (contre-la-montre)
15eb étape du Tour d'Espagne (contre-la-montre)
2e du Critérium national
3e du Tour de Lombardie
3e de la Polymultipliée
3e du Grand Prix du Midi libre
7e de Paris-Roubaix
9e du Tour d'Espagne
9e du Tour de France

1968

Critérium national
Subida a Arrate
Escalade de Montjuïc :
Classement général
Course en ligne et contre-la-montre
3e étape des Quatre Jours de Dunkerque (contre-la-montre)
3e étape du Tour de Belgique
3e de Liège-Bastogne-Liège
3e des Quatre Jours de Dunkerque
3e de À travers Lausanne
5e de Milan-San Remo
6e de Paris-Roubaix
7e du championnat du monde sur route
8e du Tour de Suisse

1969

Challenge Sedis
Critérium du Dauphiné libéré :
Classement général
1re et 5e étapes
Nice-Seillans
1re étape de Paris-Nice (contre-la-montre)
4e étape du Tour du Pays basque (contre-la-montre)
2e de Paris-Nice
2e du Grand Prix des Nations
2e du Grand Prix d'Aix-en-Provence
3e du Tour de France
4e du Grand Prix du Midi libre
4e du Super Prestige Pernod
5e du Tour de Lombardie

1970

2e de la Semaine catalane
2e de À travers Lausanne
3e de Barcelone-Andorre
4e de Paris-Nice
7e du Tour de France
8e de Liège-Bastogne-Liège
8e du Grand Prix des Nations
10e de la Flèche wallonne

1971

Semaine catalane
Étoile des Espoirs :
Classement général
5e étape
Critérium national
2e du Tour du Pays basque
4e du Critérium du Dauphiné libéré
6e du Grand Prix des Nations

1972

Challenge Sedis
Paris-Nice :
Classement général
7e étape (contre-la-montre)
Critérium national
Critérium des As
1re étape de la Semaine catalane (contre-la-montre)
2e de la Semaine catalane
2e de la Flèche wallonne
2e de Barcelone-Andorre
2e du Super Prestige Pernod
3e du Tour de France
4e du Grand Prix des Nations
4e du Grand Prix du Midi libre
7e du Critérium du Dauphiné libéré
10e de Paris-Roubaix

1973

Challenge Sedis
Paris-Nice
Grand Prix du Midi libre
2e de la Route nivernaise
3e d'À travers Lausanne
4e de Liège-Bastogne-Liège
7e du Critérium du Dauphiné libéré
9e du Grand Prix des Nations
9e du Super Prestige Pernod
10e de Paris-Roubaix

1974

16e étape du Tour de France
6e étape du Critérium du Dauphiné libéré
Prologue du Tour de Romandie (contre-la-montre par équipes)
2e du Critérium du Dauphiné libéré
2e du Tour de France
Médaille d'argent, monde Médaillé d'argent du championnat du monde sur route
2e du Prestige Pernod
5e de Paris-Nice
5e du Tour de Romandie

1975

3e étape du Tour du Limousin
2e du Tour du Limousin
3e de Paris-Bourges
4e du Critérium du Dauphiné libéré
7e du Grand Prix du Midi libre

1976

2e de Tours-Versailles
2e du Prestige Pernod
3e du Tour de France
4e du Grand Prix du Midi libre
5e du Tour de Lombardie
7e du Grand Prix des Nations
7e du Super Prestige Pernod
8e de Liège-Bastogne-Liège

1977

6e de Paris-Nice

Résultats sur les grands tours
Tour de France


Raymond Poulidor fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années.

1962 : 3e, vainqueur de la 19e étape (Aix-les-Bains)
1963 : 8e
1964 : 2e, vainqueur de la 15e étape (Luchon)
1965 : 2e, vainqueur des 5eb et 14e étapes (Châteaulin contre-la-montre, mont Ventoux)
1966 : 3e, vainqueur de la 14eb étape (Vals-les-Bains contre-la-montre)
1967 : 9e, Leader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes, vainqueur de la 22eb étape (Paris contre-la-montre).
1968 : abandon (16e étape)
1969 : 3e
1970 : 7e
1972 : 3e, Leader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes.
1973 : abandon (13e étape)
1974 : 2e, vainqueur de la 16e étape (Pla-d'Adet)
1975 : 19e, Leader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes.
1976 : 3e

Tour d'Espagne

1964 : Leader du classement général Vainqueur du classement général, vainqueur de la 15e étape (contre-la-montre), Maillot jaune maillot jaune pendant trois jours.
1965 : 2e, vainqueur des 4e et 16e étapes (deux contre-la-montre), Maillot jaune maillot jaune pendant quatre jours, Leader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes.
1967 : 9e, vainqueur de la 15eb étape (contre-la-montre)
1971 : 9e

Citations

À propos du Tour de France 1971, auquel il n'a pas participé : « Je le précédais afin de reconnaître le parcours et de donner mes impressions car je travaillais pour une radio. Mais jamais je ne me suis senti si étranger à mon milieu qui est celui du vélo et de la compétition. »
« …, le vrai Poulidor était né, le gars malchanceux qui a toujours des ennuis. Et que voulez-vous que j'y fasse ? À ce niveau, la popularité, c'est inexplicable. On ne peut pas empêcher les gens d'avoir de la sympathie pour vous. »
En 2016, alors qu'il fête ses quatre-vingts ans et qu'il participe, désormais en tant que membre de la caravane du Tour depuis sa retraite sportive, à son 54e Tour de France, il déclare : « Le jour où je ne ferai plus le Tour, ce sera la fin. »

Hommages
Musique


En 1972, André Verchuren sort un 45 tours dans lequel il interprète la chanson Vive Poulidor qu'il a écrit et composée avec Jo Moutet et Jean-Pierre Doering.
En 1975, un disque 45 tours sorti chez Unidis contient la chanson Chantons vive Poulidor interprétée par la Chorale des écoliers de Bondy et Bruno
En 2009 s'est formé à Amiens un groupe de punkrock nommé « Les Poulidoors » dont les compositions traitent toutes de vélo et du Tour de France. Une chanson hommage à Raymond, Pou Pou Pou, dans laquelle est expliqué 《pourquoi il finit toujours second》, est parue en 2010 sur la compilation Gimme Somme Punk.

Distinctions

En 2002, Raymond Poulidor fait partie des 44 coureurs retenus dans le « Hall of Fame » de l'Union cycliste internationale.
Chevalier de la Légion d'honneur le 25 janvier 1973, officier le 1er janvier 2003.
Lauréat du prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1974, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité.
Il est sacré Champion des champions français par le quotidien sportif L'Équipe en 1974.

Hommages divers

Audax : no 75000.
Le 1er novembre 1978, il inaugure un complexe sportif à son nom à Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne.
La route qui fait le tour du lac de Vassivière en Haute-Vienne souvent utilisée pour des courses, porte le nom de « Circuit Raymond Poulidor ».
En hommage à Raymond Poulidor, la 5e étape du Tour de France 2016, Limoges-Le Lioran passe par Saint-Léonard-de-Noblat, sa ville d'adoption.
Son patronyme est devenu une expression de la langue française, une antonomase : « être un Poulidor » signifie « terminer deuxième malgré son panache ». L'anthropologue Marc Abélès parle du phénomène Poulidor dans le deuxième chapitre intitulé « Comment gagner en perdant : l'effet Poulidor » de son livre L’Échec en politique : « Le statut de perdant peut même contribuer à la réussite par un phénomène d’identification au perdant dans un pays où « on n’aimera jamais trop les premiers de la classe » (p. 44), où on « aime les perdants, et d’autant plus qu’ils se dressent face à ceux qui vont dès lors symboliser la réussite dans ses aspects les plus antipathiques » (p. 45)».

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Poulidor

_________________
Bugs Bunny 1  Blonde sexy Digilap' / Rémy  clin d'oeil  Raymond Poulidor est décédé (15-04-1936 / 13-11-2019) - 83 ans Lapin-01
DIGILAP'
DIGILAP'
Fondateur
Fondateur

Masculin Taureau Messages : 41044
Date d'inscription : 01/02/2018
Age : 46
Localisation : Saint-Claude (39)
Emploi/loisirs : Câbleur en Robotique industrielle

https://monde-elodie.forumactif.com

Revenir en haut Aller en bas

Raymond Poulidor est décédé (15-04-1936 / 13-11-2019) - 83 ans Empty Re: Raymond Poulidor est décédé (15-04-1936 / 13-11-2019) - 83 ans

Message par Alison93 Dim 22 Déc 2019 - 20:33

Raymond Poulidor est décédé (15-04-1936 / 13-11-2019) - 83 ans D76673883b9d3a8bb62d516147d9fd48--emoji-emoticons-emojis

_________________
Raymond Poulidor est décédé (15-04-1936 / 13-11-2019) - 83 ans Alison_Signature_02
Alison93
Alison93
Alison
Alison

Féminin Gémeaux Messages : 10830
Date d'inscription : 01/04/2018
Age : 30
Localisation : Le sud de la France...
Emploi/loisirs : Mannequin, Shooting photos, Elodie, Nolwenn, Randonnée à pieds ou en vélo, Basket

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum